Chapitre 51: Liens familiaux

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Au Kelutral des Menariyä Tunti, vingt deux ans plus tôt,

Nilsey regardait le ciel, semblant attendre quelque chose.

Voix : Mon neveu, ça ne sert à rien.

En entendant cela, Nilsey s'énerva

Nilsey, en se retournant: Ils ne sont pas morts ! Je vous interdis de dire ça !

Devant lui, se dressait sa tante par filiation Silwyn. Son ventre arrondi montrait qu'elle attendait un enfant. Elle s'approcha de son neveu, qui était en train de pleurer et le serra dans ses bras.

Silwyn : Tu n'es pas le seul à souffrir. Moi aussi, je voudrais qu'ils soient encore en vie. Mais les désirs n'ont pas toujours leurs places, dans ce monde.

Nilsey la sentit ensuite pleurer, et cela suffisait à calmer sa colère aveugle.

Silwyn : La seule chose qu'on peut faire maintenant, c'est d'accepter cette peine.

Elle resta un moment, avant que la fatigue dû à sa portée ne prenne le dessus. Elle sentit quatre coup de pieds à l'intérieur d'elle-même.

Silwyn, essouflée : Plus la naissance approche, plus ça devient difficile de se déplacer.

Voix : Sil ! Combien de fois je t'ai dit de rester tranquille !

Elle se releva et se retourna vers la provenance de la voix, qui était son mari.

Silwyn : Tu n'es pas mon père ! Je suis assez grande pour savoir ce qui est bon pour moi.

Elle grinça des dents.

Tsikey : Je n'en suis pas sûr.

Silwyn : Tu veux parier ?

Tsikey : Tu ne feras rien, car tu n'as pas envie de faire du mal à notre enfant. Et pour son bien, tu dois te reposer.

Silwyn tourna la tête, vexée.

Silwyn : Ok ! Par Eywa, vivement que ça se termine ! Marre d'être encastrée comme si j'étais malade !

Tsikey,en souriant: Mais tu l'es, en quelque sorte.

Silwyn : Attends qu'il soit né ! Je me ferai un plaisir de te refaire le portrait !

Tsikey rigola

Tsikey : Tu ne changeras jamais, ma belle. Toujours aussi sauvage.

Elle lui répondit par un sourire, avant de s'éloigner.

Silwyn : Parle avec lui . Je pense qu'il en a besoin.

Tsikey : Je ne sais pas si c'est une bonne idée.

Silwyn : Ma douleur n'est pas comparable à la vôtre. Toi seul peut le comprendre.

Sur ces paroles, elle s'éloigna, allant vers le Kelutral. Tsikey se rapprocha du petit garçon et s'assit, à côté de lui.

Tsikey : Toi et moi, on a perdu de la famille ce jour-là. Moi, ma sœur cadette et toi, des parents. Mais je peux au moins te parler de ta mère.

Nilsey : Oh oui ! Je vous en prie, mon oncle ! Parlez-moi d'elle ! Je veux la connaitre davantage.

L'olo'eyktan sourit.

Tsikey : Très bien. Alors... Par où commencer ?

Plus tard, dans le Kelutral,

Nilsey était en train de manger sa part de Taloiang

Voix : C'est toi, celui-là qui n'arrête pas de regarder le ciel ?

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