Chapitre 22 : Tsany

59 6 1
                                    

Un autre chapitre, espérant que cela vous plaise. Je pense que d'autres chapitres seront publiés dans les jours à venir

Point de vue de Kendra

Finalement, elle accepta, bien qu'à contrecœur. On suivit Nilsey à travers les arbres, pendant un long moment. Enfin, on arriva au Kelutral du clan. Il était vrai que Tsuwokan n'avait pas tort.
Leur clan était fait d'une part de Na'vis et de l'autre, de marcheurs de rêves. On me présenta auprès de la Tsahik et du olo'eyktan. Bien que méfiante, la Tsahik accepta tout de même de me soigner.

Moi : Une Tsahik guérissant une autre Tsahik. C'est assez cocasse comme situation, non ?

J'entendis un bruissement derrière moi. Je me retournais, et vit un Thanator me coursant. J'esquivais de justesse un coup de griffe qui mit mon pantalon au lambeau.

Moi : Ok !!! Si on ne peut même plus plaisanter !

Enfin le Thanator disparut.

Tsahik : Attends quelques jours, et ton épaule sera de nouveau en état.
Naltsyn : Irayo ma Tsahik.
Tsahik : Pourrais je savoir l'origine de ta blessure ? Si cela ne te gêne pas.
Naltsyn : J'ai échappé à la charge d'un Titanosaure. Heureusement que la maison où je résidais, était assez petite pour éviter la charge du deuxième qui l'accompagnait. Ma Tsahik, savez vous d'où viennent ces sons ? Celles qui nous font souffrir.
Tsahik : Je suis désolée de ne pas t'y répondre. Moi-même, j'aimerai en savoir l'origine.
Naltsyn : Ce n'est pas grave. Vous m'avez déjà aidé en me soignant

Plus tard, je repris le contrôle de mon avatar. Je sortis du Kelutral et me laissa bercer par le bruit de la rivière bordant le Kelutral. La tranquillité ne dura pas, car je sentis aussitôt la présence de Tsuwokan et de sa compagne.

Tsuwokan d'un sourire : Finalement, tu es venue Kendra.
Moi : Ce n'est que temporaire.
Tyhu : Pourquoi veux tu rester seule, Kendra ? Souffres-tu d'un mal ?
Moi : Sans doute.
Tyhu, surprise ; Quoi donc ? On pourrait sans doute, te guérir. Tu n'es pas la seule à avoir des blessures.

Je haussais un sourcil, intriguée par la remarque, avant de répondre.

Moi : Je te remercie. Malheureusement, j'ai bien peur qu'on ne puisse rien y faire. La maladie dont je souffre, ne peut pas se soigner.
Tsuwokan : Est-ce pour cela que tu gardes tes yeux bandés ?
Moi : Oui.
Tsuwokan : J'imagine que tu ne veux pas nous le dire.
Moi : En effet.
Tyhu : Même si on ne peut pas te guérir...Le clan pourrait sans doute soulager ta douleur.

Je restais silencieuse, à cette remarque, réfléchissant.

Naltsyn : Elle a raison, petite chose fragile.
Moi : C'est ce que tu voulais. Je me trompe ?

Les oreilles m'indiquaient sa surprise.

Naltsyn : Peut-être. Mais ce que je sais, c'est que la solitude ne nous réussit pas. Moi, j'ai vécu trop longtemps loin de mes frères et sœurs. Quant à toi, il faut que tu puisses dégager les douleurs que tu renfermes.
Moi : Dois-je te rappeler ce qui est arrivé à ma famille ?
Naltsyn : Inutile. J'y étais également. Mais penses-tu que c'est ce que ta mère aurait voulu, pour toi? Crois-tu qu'elle accepterait ton attitude, aujourd'hui ?

J'essayais de me persuader du contraire. Mais la Tsahik avait raison sur ce point. Maman m'aurait sans doute secoué ou donner un bon " coup de pied aux fesses" comme elle disait.
Rien que me rappeler cela, me fit pousser un soupir nolstagique.

Moi : Peut-être vais-je rester un peu plus. Tout dépendra des jours qui vont suivre.

Nilsey parut heureux de cette décision. Et il n'était pas le seul. Tyhu et Tsuwokan également. Comment peuvent ils être ? Ils me connaissaient à peine ! Et quelle est la raison de ce soudain changement d'attitude, de la part de Nilsey, envers moi ?

Les liens du DestinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant