Lorenzo

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PDV Chloé

Je me réveille, j'ai chaud et je suis à la fois parcourue de sueurs froides. Je cherche de la main Jérémie pour me blottir contre lui. Il n'est plus à côté de moi. Je m'assois sur le lit et enfouie ma tête dans mes mains. Me concentrant sur ma respiration pour me calmer.

Je retire la couverture qui me couvrait, me lève et m'en sers de robe. Je sors de la chambre et me dirige dans la salle de bain pour laver mon visage remplit de sueur.

J'allume la lumière et passe à côté de l'horloge qui est dans le salon. 3h46 j'ai dormi quatre heures, c'est déjà un bon début.

Je rentre finalement dans la pièce et ouvre le robinet. Je me lave le visage trois fois avant de couper l'eau et de regarder dans le miroir. Je soupire et prends une serviette pour me sécher.

Je comptais retourner dans la chambre quand une ombre au balcon me fait avoir un mouvement de recule. Mon premier réflexe est de prendre le premier objet que je trouve. M'approchant avec mon coussin dans les mains je me rends très vite compte que c'est la silhouette de Jérémie.

Il fume sur le balcon. Je repose le coussin et passe derrière lui discrètement. Il est à fond dans ses pensées. Je vois une larme rouler le long de sa joue. Sûrement la première d'une longue série si je n'avais pas réagi. Je le prends dans mes bras enroulant la couette sur nos corps cherchant désespérément son attention.

Il va mal lui aussi, je veux qu'il sache que tout comme lui pour moi je suis là pour lui. À l'écoute.
Il éteint sa cigarette sur le cendrier qui est posé sur le balcon avant de se retourner face à moi et me serrer.

J - Pourquoi t'es réveillée , ma belle ? Il dit tout en posant ses lèvres sur mon crâne.

C - Je te retourne la question

Il ne répond pas alors je lève la tête pour le regarder. Il a les yeux fermés mais les rouvre et me chuchote ;

J - J'avais besoin de me vider l'esprit. Alors à toi de répondre ?

C - Je.. j'ai fais un cauchemar et je me suis réveillée , t'étais pas là alors je me suis levé.

J - Désolé.

Il embrasse mes lèvres doucement.

C - T'excuse pas. Pourquoi tu devais te vider l'esprit ? Qu'est ce qui te préoccupe ?

J - Et toi ton cauchemar ? Qu'est ce qui te préoccupe ? Il dit avec le même ton que moi il y a quelques secondes.

Je souffle un rire et soupire ensuite. Il me sert un peu plus fort dans ses bras. Signe qu'il est à l'écoute.

C - J'ai eumn, rêvé de Tristan.

Il ne réagit plus. Aucun mouvement. Aucune émotion ne se fait percevoir dans son regard ou dans ses traits. Il descend le regard pour croiser le mien. M'invitant à continuer.

C - Pas avant que tu me dises ce qui te préoccupe toi.

Il n'a pas l'air d'accord mais m'explique quand même.

J - Je cherche des réponses à mes questions.

C - Lesquels ?

J - Pourquoi tu es partie , pourquoi tu m'as laissé là ? Enfin je veux dire je sais que c'est sûrement à cause de ce qui passe autour du bébé mais je t'aime.

C - Je sais que tu m'aimes , c'est.. compliqué. Je t'ai déjà dit que je ne voulais pas d'enfants naturellement mais je ne t'ai jamais dit pourquoi. C'est à cause Tristan. Il m'a mis enceinte, j'étais heureuse, je m'imaginais déjà lui annoncer la nouvelle. Je savais qu'il n'allait pas sauter de joie mais pas qu'il allait s'énerver autant. Il m'a accusé de l'avoir trompé et dit que je lui mentais, que cet enfant n'était pas le sien. Tout ça en me frappant comme à chaque fois tu me diras mais ce jour là c'était différent. Il m'a forcé à coucher avec lui. Comme si j'étais une moins que rien. En disant que je devais faire ça pour qu'il laisse l'enfant en vie mais malgré que je me sois laissé faire il est parti. J'ai fait une fausse couche durant la nuit. J'ai perdue mon enfant. Et ce jour là m'a traumatisé. Voir Lola enceinte et surtout a l'hôpital a fait renaitre les images de cette journée là. Je suis heureuse pour vous , pour nous mais je ne peux m'empêcher d'avoir ces flashs.

Je me suis mise à pleurer. Jérémie prends mon visage en coupe dans ses mains. Embrassant chaque partie de mon visage. Chuchotant des mots doux pour calmer mon cœur et ma respiration.

Il essuie mes larmes et embrasse mon front du bout des lèvres. Soufflant un " je t'aime Chloé, ne l'oublie pas " je reprends alors.

C - Et.. et toi ?

J - Je veux juste que tu reste avec moi. Je ne veux plus que tu partes. Je sais , tu n'as pas été mon première amour , ma première peine de cœur ou ma première cicatrice. C'était pas toi mais tu es l'amour qui me prouve que je peux aimer sans honte sans peur sans regrets. Tu me montres chaque jour que l'amour peut être doux , sain, tendre et apaisant et tout ça en étant puissant, impressionnant et passionnant. Tu me montres que l'amour ça n'est pas se faire la guerre mais plutôt un havre de paix et de sérénité. Tu m'offres bien plus qu'une vie d'amour. Je t'aime Chloé.

Je le regarde toujours les larmes aux yeux. Il pouffe de rire quand il ressert son étreinte autour de mon dos.

J - T'es vraiment en culotte dehors là ?

C - Oui.

J - Putain, il souffle, mais viens on rentre tu vas être malade.

Il nous pousse dans l'appartement tout en nous gardant dans la couette sur nous. On s'allonge dans le lit et Jerem' pose la tête sur mes seins découverts. Puis il commence ses caresses sur mes cuisses nues. Il relève la tête avant de me regarder.

J - Je peux ?

C - Oui ca me fait du bien. Alors il continu de glisser ses doigts sur mes cuisses sur ma poitrine, sur mon ventre, dans mon cou... Aucun de nous ne parle mais nous sommes éveillés lui la main sur mon corps et moi la main dans ses cheveux. Apres environ une heure de papouilles et de tendres caresses il me demande.

J - On fait quoi demain ?

C - Je sais pas t'as rien faire toi parce que y'a Lola et ton nouvel album...

J - Nan je peux passer du temps avec ma copine non ? Journée on prend soin de soi ça te vas ?

C - Tant que t'es là ça me va. Il m'embrasse entre les deux seins c'est la qu'est sa tête et il a la flemme de se relever pour m'embrasser les lèvres.

C - Jérémie ?

J - Hmm..

C - Tu m'as dit que tu voulais pas que je parte encore mais tu sais les missions humanitaires c'est tout ce que j'aime c'est ma vie. Je vais repartir je ne sais pas quand ni où mais c'est sûre.

J - Je sais ma belle... Il frotte mes cuisses plus énergiquement. Je te demanderai jamais de choisir entre les missions et moi quand je t'ai dit que je voulais plus que tu partes je parlais de ta façon de ne pas dire où tu vas, combien de temps de ne pas donner de nouvelles... c'est dure pour moi ça.

C - Je...ferai mieux. Oh mais t'as pas vu un truc.
Je me lève et vais chercher les photos de nous, je lui les présente et à la dernière photo il souffle.

J - Ma meuf c'est une reine toi une calzone. Je sourie.

C - Irafan m'ma.

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Coucou,
J'espère que ce chapitre vous a plu, merci à assalk pour l'écriture.

Merci de lire, voter, commenter.

XOXO