L'ombre Du Passé [Trafalgar Law x Oc]

182_ Répartir à zéro

La jeune femme laissa sa tête reposer contre son épaule, enroulant ses bras autour de son cou au préalable.

Et il la ramena sur le lit d'hôpital.

Assise sur le bord, elle le suivit du regard.

- Dis Law...

- Mmh ? il releva les yeux vers elle après s'être muni d'une serviette sèche.

- Quel est ton objectif exactement ?

L'espace d'un instant il stoppa tous mouvements, probablement entrain de réfléchir à la question.

Puis, vint s'assoir à ses côtés avant de l'inviter à se placer entre ses cuisses, il répondit :

- En dehors de casser la gueule à un empereur tu veux dire ?

- Oui. sourit-elle. En dehors de ça.

Commençant à essuyer et sécher délicatement ses cheveux, il reprit :

- Eh bien... Disons que trouver le One Piece me branche pas mal.

- Pour quelle raison ? L'aventure ? Le trésor ? En admettant que c'en soit un...

- Y'a de ça oui. Mais j'aspire plutôt à savoir ce qu'il s'est réellement passé lors du siècle oublié. Et connaître l'origine et la signification du D.

- Tes origines en quelque sorte.

- Oui quelque part. Je veux comprendre comment Mariejoise s'est formée, connaître l'origine des dragons célestes et pourquoi certains craignent les porteurs du D.

- En soit, tu as soif de connaissances. conclut-elle un fin sourire amusé aux lèvres.

- On peut dire ça. souffla-t-il rictus en coin.

- Il y a une autre raison à cela ?

Durant un millième de seconde le chirurgien se stoppa.

- Law ?

Elle l'entendit soupirer.

- Une personne que je connaissais s'y intéressait aussi.

- ...

- Mais il est mort avant d'avoir pu en apprendre davantage. marquant une courte pause durant laquelle Éleysia le laissa s'exprimer, il se replongea momentanément des années en arrière. Même s'il ne faisait pas de ça son objectif premier, je sais qu'il aurait aimé savoir lui aussi.

- Tu tenais à lui ?

- Beaucoup. avoua-t-il sans hésiter.

Pour que Law l'admette de but en blanc sans une once d'hésitation, c'est que cette personne devait vraiment être chère à son cœur. Le jeune femme se sentit désolée.

- Je lui dois la vie. Et ce que je suis aujourd'hui. C'était quelqu'un de bien.

- J'en suis sûre. Tu sembles avoir beaucoup d'estime de lui.

- C'est le cas. Il s'est sacrifié pour moi... il soupira de nouveau, une pointe de culpabilité dans les yeux.

- Je suis persuadée qu'il ne regrette pas son choix, fier de ce que tu es aujourd'hui.

- Je ne sais pas...

Fronçant ses sourcils, elle pivota son buste seulement, prenant appui d'une main sur sa cuisse :

- Dis pas de bêtises, regarde toi.

Surpris, il s'arrêta de bouger pour éviter de lui tirer les cheveux et plonger ses yeux métalliques dans les siens.