L'ombre Du Passé [Trafalgar Law x Oc]

155_ Imbécile...

Law ne comprit pas lorsque la jeune femme vint enrouler ses bras autour de son cou avec... Tendresse.

Que-

- Pourquoi tu... prononça-t-il faiblement, pantois et déstabilisé.

- Je t'en veux pas Law, les cauchemars ça se contrôle pas. Et celui ci devait être vachement balèze pour que tu te jettes comme ça sur moi. murmura-t-elle en collant leurs deux joues.

Si elle lui pardonnait si vite, c'est uniquement parce qu'elle savait ce que cela faisait que de se retrouver dans la position de Law, victime d'un cauchemar.

Cela ne signifiait pas qu'elle cautionnait la manière dont il s'était comporté après. Mais elle le connaissait maintenant, c'est parce qu'il avait paniqué, qu'il n'avait plus contrôle de la situation qu'il avait agit de la sorte.

- Comment peux-tu... Être aussi conciliante...

Il parut hésitant, mais finit par enfouir son visage au creux de son cou, lui rendant une étreinte puissante autour de ses épaules.

- Tu t'es de suite excusé lorsque tu as repris tes esprits, je sais que c'était sincère. répondit-elle tout bas.

- Ça l'est. Je suis désolé.

- Je sais. Ça va. sourit-elle faiblement.

Il ferma ses yeux quelques secondes, se calmant petit à petit.

Mais l'odeur de rouille eu tôt fait d'atteindre son odorat, il recula légèrement son visage pour constater l'ampleur des dégâts.

Heureusement il ne s'agissait que d'une entaille superficielle, il n'avait pas touché à sa carotide.

Du pouce il cueillit la goutte de sang qui dévalait lentement la pente, l'empêchant d'atteindre et tâcher le t-shirt de la demoiselle.

Ils se séparèrent tandis qu'il léchait la perle carmine sur son doigt.

Sans un mot, il glissa son autre paume dans celle de la blonde pour l'entrainer vers son bureau. Son geste la surpris grandement, il lui tenait la main avec si peu de force, tant de douceur qu'elle en fut presque touchée voir même sonnée, si bien qu'elle le suivit sans se poser de question.

Suite à quoi le chirurgien redressa le siège qui gisait au sol.

- Assied toi...

Sans bruit elle s'exécuta alors qu'il lâchait sa main avec précaution pour aller récupérer la trousse de secours posée sur un meuble en hauteur.

Rapidement il s'occupa de soigner et panser sa plaie.

Tout le long il était resté concentré, n'avait prononcé mot. Et elle, suivait ses gestes des yeux, le laisser opérer à sa guise.

Lorsqu'il entreprit de ranger le matériel et jeter le gaze tacheté de rouge, la jeune femme rompit le silence :

- Tu veux en parler ?

Il stoppa tous mouvements.

Elle le devina aisément réprobateur et souffla du nez :

- Oublie. Après tout ce n'était pas réel.

- Flévence.

- ...

Pas réel mais tiré de faits réels donc... La boulette.

Inutile qu'il en dise davantage pour qu'elle devine de quoi il en retournait.

- Désolée.

- Non t'excuses pas. C'était qu'un mauvais rêve, pas réel comme tu le dis.