Chapitre 17

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ATTENTION : Chapitre comportant une scène à caractère sexuel


Eléonore

« Offre-moi une nuit, rien qu'une nuit, au diable les conséquences, au diable demain, fais-moi l'amour ou baise-moi, on oubliera tout demain... »

Il ne me répond pas, je crois qu'il est impressionné par ma proposition. Peut-être qu'il hésite ? Je saisis sa main, le guide à l'intérieur de ma chambre. Il ne résiste pas. Il ne me repousse pas non plus.

Ma main droite caresse son buste, ses tatouages. Je tourne autour de lui, embrassant chaque partie de peau qui me fait face. Il est si doux et si viril à la fois. Farouche, j'ose même goûter sa peau avec ma langue.

Il ne me rejette pas.

Alors je continue, je l'effleure, m'attarde sur les muscles saillants de son dos, si beau, si dur, si viril. Je les embrasse. Je rêvais de le faire depuis si longtemps...

J'attends qu'il me dise non, qu'il me repousse, me dise que je le dégoûte ou qu'il ne veut pas... mais il ne le fait pas.

Il ne me rejette toujours pas...

Je me plante devant lui, dépose des baisers sur ses pectoraux, son membre dur tressaute dans le jogging, j'ai envie de l'embrasser lui aussi, le lécher, le prendre dans ma bouche mais... il ne m'a pas répondu. Je ne veux pas qu'il se sente forcé pour me faire plaisir... ce serait horrible.

A contre cœur, je fais un pas en arrière, attend une réponse qui j'espère, viendra rapidement. J'ai eu assez d'humiliation comme ça pour aujourd'hui.

— Une nuit... et peut-être d'autres, susurre son timbre rocailleux.

J'ai envie de demander ce qu'il entend par « et peut-être d'autres » mais je m'en voudrais de gâcher ce moment.

Je retire mon tee-shirt, lui dévoile ma poitrine. Elle n'est pas énorme mais je vois qu'elle lui plaît, et c'est tout ce qui me convient.

Il se penche pour m'embrasser mais je constate qu'il grimace un peu. Avec tous les efforts qu'il a fournis aujourd'hui, il doit se sentir un peu douloureux. Tant pis, je me chargerais de notre plaisir à tous les deux.

Je l'invite à s'asseoir sur le bord de mon lit et grimpe à califourchon sur ses cuisses. Sa main droite sur mon cul, il appuie sur mon bassin pour que mon entrejambe se presse contre sa queue, son autre main dans mes cheveux, accroche ma nuque pour me maintenir contre lui. Sa langue s'immisce dans ma bouche et je la savoure, tel un plat succulent, je la dévore, la suce, je mords sa lèvre inférieure et m'excite rien qu'à l'idée de le prendre fort en moi.

Mais je dois me modérer, il est encore en convalescence.

Sa main tire sur mes cheveux et me reculent pour mieux me fixer de ses yeux ombrageux, alors que les miennes continuent de le toucher avec empressement, de le caresser. Il est si dur... dur de partout.

Ma bouche regagne rapidement la sienne, nos dents s'entrechoquent, je frotte mes seins contre sa poitrine et mon sexe contre sa barre. Mes lèvres dévorent son cou, sa pomme d'Adam, et je poursuis mes baisers vers le bas et lui ôte son caleçon. Le Saint Graal est là, devant moi, énorme et prêt à me recevoir.

Je me lèche les lèvres avec avidité, j'adore pratiquer la fellation. Son excitation se répercute sur la mienne lorsque je vois du liquide pré-séminal couler le long de son gland, je sens mon clitoris pulser entre mes jambes.

— Eli, t'es pas obligée de... bordel.

Je ne le laisse pas finir sa phrase que ma langue monte de la base de son sexe vers sa verge, longeant sa veine. J'engouffre mon cadeau dans ma bouche et gémit de bonheur.

Ma langue s'enroule autour de son prépuce, comme si j'avais le meilleur des bonbons. Je pompe avec avidité, creusant mes joues, me servant de ma main gauche pour le masturber tout en me stimulant de la main droite.

J'ose un regard vers lui, une étrange émotion dans ses yeux orageux. Qu'il est beau quand il se laisse aller.

Je le pompe plus fort quand mes doigts pincent un peu plus fort sur mon bourgeon sensible.

Il m'attrape sous mes épaules, m'intimant de me relever. Je pense que si je continuais à ce rythme, il allait éjaculer dans ma bouche, et mon dieu, il a un goût exquis.

Je grimpe de nouveau à califourchon sur lui, alignant son sexe avec le mien. J'ai tellement envie de m'empaler sur lui, comme ça... mais malgré l'excitation, je pense tout de même à me pencher sur ma table de nuit et attraper un préservatif.

— Remonte sur le lit, lui dis-je.

J'enfile la capote, prête à le recevoir maintenant. Sauf qu'il me surprend en m'attrapant et en me collant à lui et me donne le plus sale des baisers. C'est rare qu'un homme embrasse après une pipe.

Ses mains accrochées à mon cul qu'il malaxe durement, il me malmène et j'aime ça. Il frotte ma chatte contre sa queue rigide, stimulant mon clitoris contre lui.

Ses dents se plantent dans mon cou, tandis qu'il me mord et me suce avec force la peau, je crie.

— Ça va ?

— Oui, vas-y continue.

Il reprend ou il en était, me mord, me dévore le cou, la poitrine, me guide et accentue les frottements sur sa queue, puis sans que je m'y attende, s'enfonce en moi avec force.

Je me redresse, évitant de trop m'appuyer sur son corps, et commence un léger va et vient, histoire de m'habituer à la taille de sa queue après plus de deux ans d'abstinence.

Puis, je vais de plus en vite, de plus en plus fort. Ses mains sont partout, tantôt sur ma poitrine, tantôt sur mon cou, ou bien mes fesses.

Je vois la frustration qu'il a de ne pas arriver à se redresser comme il le veut, mais je m'en fiche, c'est moi qui le domine. Ce soir, il est à moi.

Il empoigne mes fesses, provoque des vas et vient de plus en plus forts, de plus en plus rapide, une douce chaleur se diffuse dans tout mon corps. Je crie plus fort que jamais, l'extase un peu plus proche. Ses grognements se joignent aux miens, alors que je me contracte et ne maîtrise plus rien.

Je m'abandonne, alors que sa bouche fond sur la mienne, qu'il me pilonne plus fort et qu'il me rejoint dans les méandres du plaisir, sa queue effectuant quelques soubresauts.

Je me love contre lui, la respiration saccadée, pleine de sueur, puant le sexe mais je n'aimerai être nulle part ailleurs.

Ses lèvres embrassent mon front, puis, il se retourne, quitte mon lit et sort de ma chambre.

Ah... ok, c'est rude. Donc c'était un « One Shot » ? Une baise et je me casse ? Bon, on ne s'est rien promis mais j'espérais... enfin, au moins un câlin, une petite minute histoire de reprendre ma respiration avant de dormir.

Je m'allonge et me roule en boule sous mon drap. J'ai peut-être été un peu conne sur ce coup là. L'euphorie retombe comme un soufflé sorti trop vite du four.

Sauf que des pas sur le plancher m'avise de son retour. Peut-être qu'il a oublié quelque chose.. J'espère seulement que ce n'est pas pour me dire « Merci, c'était sympa ».

Contre toute attente, il éteint la lumière de ma chambre, dépose son portable sur la table de chevet et s'allonge près de moi, love son buste massif contre mon dos. Je respire de bonheur. Un bonheur que je ne devrais pas ressentir mais peu importe. Cette nuit, il est à moi. 

Wild Wolves - DéloyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant