Chapitre 25

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Drake


Les jambes d'Eli plaquées contre mon buste, un oreiller sous son magnifique cul pour le surélever, je la pilonne, comme elle aime, comme j'aime. Ses seins tressautent dans tous les sens, ses cheveux étalés sur le drap, sa bouche forme un « o » magnifique tandis que ses yeux sont rivés aux miens.

Pervers.

Sensuel.

Sublime.

Putain, Eli...

— Tu m'as appelé comment ?

J'émerge de mon sommeil, la main de Becky sur ma queue bandante qu'elle suçait. Putain, elle profité de mon sommeil pour me toucher parce que depuis que je suis retourné au MC, je ne l'ai pas baisé une seule fois.

— Tu fou quoi là ?

Rebecca se redresse sur ses genoux, bien droite, un air mauvais sur le visage.

— Je touche mon mec ! L'homme qui ne m'a pas touché depuis des semaines parce que soit disant, il ne s'est pas encore remis de ses blessures ! J'ai des besoins Drake !

— Et c'est un prétexte pour profiter de faire ça pendant que je dors ?

Elle se vexe, les bras croisés sous sa poitrine généreuse complètement nue.

— Oui ! S'en est un ! Ça fait des jours que tu es là et j'ai l'impression que tu m'évites ! T'es pas heureux de me voir ?

— Tu sais que si la situation était inversée, ça s'appellerait un viol, tu te rends compte de ça ?

— Oh arrête de dire n'importe quoi, je t'ai pas violé. On croirait entendre une gonzesse, depuis quand t'as perdu tes couilles ?

Elle m'énerve davantage. Elle m'insulte, profite de moi et me fait passer pour un faible. Je l'attrape par la nuque que je serre entre mes doigts, cogne son front contre le mien.

— Tu veux que je te baise ?

— Tu me fais mal Drake...

— Répond.

— Oui mais...

— Ferme ta gueule.

Je la retourne sur le matelas, je ne prend pas la peine de baisser sa culotte, je la mets sur le côté. Mon caleçon étant déjà au bas des cuisses, j'entre en elle d'un coup sec.

— Doucement ! elle râle.

Je tire sur ses cheveux pour redresser sa tête.

— Tu voulais être baisé ? Tu voulais la queue d'un mec qui a des couilles ? Alors ferme ta gueule.

Je la pilonne, fort, tout en maintenant ses hanches pour qu'elle ne bouge pas. Je ne prends même pas de plaisir à agir comme ça. Je ne suis que rage, haine et j'évacue toute la tension que j'ai accumulé avec le temps.

— Drake, oui, je vais jouir...

J'appuie ma main entre ses omoplates, sa tête se nichant dans les oreillers. Je ne veux plus l'entendre. Elle doit fermer sa gueule et encaisser ma frustration.

Je me vide en elle en un râle libérateur. La sueur perlant sur mon corps.

Rebecca se redresse, un rictus heureux sur les lèvres qu'elle appose sur ma bouche. Elle est satisfaite d'avoir eu ce qu'elle voulait. Et moi, je me sens comme un connard. Je ne peux pas continuer comme ça. Je ne peux pas faire ça...

Wild Wolves - DéloyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant