Partie 20

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Partie 20 : Karamoko.

Monsieur : Alou sokhoma. (bonsoir*)

Nous : I sokhoma. (bonsoir*)

Aucune expression dans son visage, il était grave vieux en plus. Il s'assoit en face de nous et nous regarde pendant 2 bonnes minutes, personne parlais.

Monsieur : N'tôlé Karamoko. (je m'appelle Karamoko*)

En Guinée, Karamoko ç'est un nom qu'on donnent au vieux qui soit enseigne le coran ou soit quand ils font les trucs de gri-gri, voyance, ceux qui lisent dans les coris ils prédisent même l'avenir tout ça je sais pas si vous voyez.

Moi : Awa Karamoko, n'dé tolé Leila. (Ok karamoko, moi je m'appel Leila*)

Salimata : N'dé Salimata (moi Salimata*)

Karamoko : Awa, bi Allah lé ka n'na nayan kana n'di aloufè. Al man lon m'mal lon. (Ok, aujourd'hui c'est Dieu qui ma guider vers vous. Vous ne me connaissez pas je ne vous connais pas*)

J'vais direct traduire en Français comme ça vous ne vous prenez pas la tête.

Moi : Qu'est-ce que Dieu veut nous faire passer comme message ?

Karamoko : Leila, y a des gens dans cette vie qui vous veux du mal à vous et à votre famille. Pas qu'une personne, mais plusieurs. Faites attention, faites très attention. Ces personnes veulent votre mort et veulent surtout détruire votre famille, ne laissez personne faire cela. Après ce que je viens de vous dire, vous aurez envie d'aider votre famille, mais lorsque vous aurez envie de les aider se sera trop tard. Ils seront arrivés à leur fin, on se re verras un jour toi et moi.

Il se lève et s'en va.

J'étais sous le choc, j'arrivais pas à parler. Ma bouche était sèche mais vraiment. Salimata et moi on se regarde. Franchement j'comprends rien, pourquoi il vient me dire ça à moi ? Au bled y a trop de truc de sorcellerie je déteste ça. Moi j'y crois donc je le crois ce Karamoko, j'ai envie de le croire, parce que tout c'qu'il a dit est vrai notre famille a été détruite. Mais qui veut détruire notre famille ? On a fait du mal à personne. Faut j'creuse pour trouver des réponses à mes questions.

Après plusieurs heures de cogitation on finis par s'endormir.

.. : Psssssssssst !

Moi : C'EST QUI ?

Hasan : Calme toi c'est nous.

Moi : Ah vous m'avez fait peur, chut Sali elle dort.

Hasta : Haha, tiens on vous ramènes à manger.

Moi : Oh merci c'est gentil, il est quel heure-là ?

Hasta : De rien, il est 23h.

Moi : Ah il est tard hein, et Abdoulaye ?

Hasan : Oui, il est au travail. Tu sais lui il travaille la nuit.

Moi : Ah tant mieux comme ça on pourra fuguer encore plus prudemment.

Hasta : Lol, ça c'est sûr. Bon on y va avant que quelqu'un nous voie.

Ils partent

Je réveille madame Sali pour qu'on mange.

Moi : Wech sayais réveille-toi on dirait un koala depuis tu dors !

Salimata : Va te faire foutre.

Moi : Ton long front là.

Elle m'cala même pas elle saute sur la grail, on mange bien comme il faut.

Il devait être minuit la porte s'ouvre.

Idrissa : Yo les go sexy.

Moi : Tu dis à qui sexy ? Parle à ta femme pardon.

Salimata : Coucou mon amour.

Moi : Hm madame tu deviens civilisé deh, jusqu'à tu cales des coucou ko.

Idrissa : Eh ! Laisse ma femme tranquille sauterelle que tu es.

Moi : T'es revenu me faire ? Vilain.

Idrissa : Moi je suis bg, jalouse. Ton corps de lampes là.

On continue à s'tailler comme d'hab. Que ils se faisaient des bisou, c'était même plus une chandelle que j'tenais c'était une cheminé le bordel.

Tonton Alpha rentre, Idrissa se cache vite.

Tonton Alpha : Tu es toute défigurée, qu'est-ce que tu es laide !

Moi : Qui t'calcules ?

Il se remet à me frapper. Salimata a fait la morte pour pas qu'il l'a frappe et ça a marché la salope. Coup de pied, chasser, patate etc .. il se croit sur un ring. Tellement j'me suis faite frapper j'sens plus aucune douleur, trop thug. Fatigué de m'avoir niqué monsieur s'en va,

Idrissa m'aide à nettoyer mes blessures et il part aussi. On s'en dort.

.. : Debout !

Leila, de Paris à Conakry.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant