Partie 55

1.3K 136 2
                                    

Partie 55 : Mauvaise perdante.

J'voulais trop gagner et lui foutre le seum, on étaient à égalité et c'était le dernier point à jouer et là .. ils marquent.

Alors là j'crois c'étais la goute de trop qui à fais déborer le mafé. Elhadj et Estelle se prennent dans les bras, font des caisse et des caisse et c'est le truc que je supporte pas. J'avais la rage.

J'suis aller m'assoir les yeux rempli de larme. Vous vous dites j'abuse mais wAllah j'suis vraiment une mauvaise perdante.

Walid : Mais Leilou, arrête c'est un jeu.

Moi : Je sais t'inquiètes y'a rien.

Walid : J'te connais depuis plus de 10 ans tu m'dis y'a rien vas-y commence pas.

Moi : T'inquiètes mon cœur.

Petite parenthèse

Walid et moi comme j'vous ai dit dans l'autre parti on était très proche avant. C'étais vraiment, mon pilier, ma moitié. Y'a aucune ambiguïté c'est vraiment mon pote rien de plus.

Fin de la parenthèse

Walid : Hm, mais t'es yeux ils brillent.

Moi : Orh arrête.

Walid : Les bonhommes sa pleurent pas.

Cette phrase, cette putain de phrase me fait culpabiliser. Sa m'fais penser à Lansana.

Et là, j'me met vraiment à pleurer. Il m'prend dans ses bras sans rien dire et surtout sans vraiment comprendre.

Walid : J'te connais donc tu m'racontes quand tu seras calmée.

J'lui dis «oui» de la tête.

Je sors dehors pour prendre l'air.

J'pensais à ma famille, donc j'décide d'apeller Andréa. 📲

Andréa : Allô ?

Moi : Andréa ça va ? C'est Leila.

Andréa : Ça va et toi ma belle.

Moi : Oui.

On papotent, j'lui demande comment ça va là-bas et je parle au téléphone avec Alice et Alison. Rien a bouger, mes parents sont toujours à l'hôpital psychatrique, mes sœurs elles vont bien Al Hamdulilah et mon frère toujours dans le coma.

Andréa : Tu reviens quand ?

Moi : Je sais pas exactement mais bientôt.

Andréa : D'accord bon j'te laisses je vais faire à manger aux filles.

Moi : Ok, bisou.

Je raccroches, j'allais mieux.

Walid arrive.

Walid : J't'écoutes.

Moi : En faite, Lansana est dans le coma. Il a fait un accident, quelqu'un la renversé et sa fait plus d'un ans qu'il est dans le coma et quand j'étais petite c'est toujours lui qui me disait " les bonhommes sa pleurent pas " donc sa m'a fait penser à lui et voilà.

Walid : Ah excuse, j'savais pas du tout. Mais t'inquiètes nous on est là pour toi si tu veux parler j'suis là, t'es le sang.

Moi : Mdr merci grosse tête.

Et j'lui fais un câlin.

Et COMME DE PAR HASARD y'a qui qui viens au même moment ?

ELHADJ ! Décidement, la vie veut vraiment qu'on se fassent la guerre. Dès qu'il nous a vue, il m'a fixée.

Elhadj : Ah je dérange.

Et il est re partit.

Moi : Putain, chiant lui.

Walid : Y'a quoi entre Elhadj et toi ?

Moi : Rien, pourquoi ?

Walid : Fou toi d'ma gueul et wAllah j't'encastre.

Moi : Bah sérieux, rien de spéciale. J'l'aime bien et lui pareil. Mais depuis cet après-midi il m'évite.

Walid : Pourquoi il t'évite ?

Moi : J'sais pas du tout.

Au fond je savais que Elhadj me tirais la gueul par rapport à Walid. Mais j'allais pas lui dire parce que sa allait faire des embrouilles et tout, flemme.

Walid : Hm, bon on va rejoindre les autres.

On rentre dans le salon. Y'avais de l'ambiance, j'dansais, j'fesais la folle.

Elhadj lui était assis il était ailleurs. J'hésitais à lui parler, bon aller j'ai rien à perdre. Donc je vais le voir.

Moi : Suis moi, on va parler.

Il réponds pas, il me suit. On se met dehors encore.

Moi : ..

Leila, de Paris à Conakry.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant