Partie 101

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Partie 101 : «libérée, délivrée»

Aïssatou : Si .. il y'a quelques années on voulaient tous aller vivre en France comme vous. Papa a demandé de l'aide à Tonton Mohamed (mon père), au moment de la finalisation de nos dossier Tonton Mohamed nous a dit que ce ne serait pas possible parce que l'Etat Guinéen a rejeter tout nos dossiers ce qui n'a pas plus à mes parents ..

Elle était en pleure on aurait dit une fontaine.

Oumy : Ensuite ma mère s'est rendu chez un marabout pour vous nuire ..

J'étais sur les fesses, ma propre famille putain, mes chaires, ils ont pas osés nous faire ça quand même, «pour vous nuire» ça résonnait dans ma tête.

Oumy : Pendant une année entière elle a arrêté son travail et ne cherchait qu'à vous détruire c'était très compliqué parce que vous étiez une famille tellement croyante et la distance fesait que ça échouait à chaque essai. Mais quand elle a appris que vous devriez venir pendant les grandes vacances était un pur bonheur pour elle (Partie 1 rappelez vous je revenais de vacances et bah c'était en Guinée).

Nous : 🤭👂🏾

Moi j'étais à deux doigts de leur sautés au cou mais j'me disais «Zen Leila zen».

Oumy : Quand vous êtes arrivés rappel toi, on était souvent chez vous, et quand on y allait chaque jour on déposait des grigri dans différents coin de votre maison.

Lansana : Vous étiez dans le coup aussi ?

Il serrait les dents de rage.

Elles : Oui ..

J'me suis jeter sur Oumy d'abord, j'étais incontrôlable et ensuite sur Aïssatou, je répétais sans cesse «vous avez niqué une partie de ma vie», Lansana ne séparait pas, je me défoulait à se place comme lui ne frappe pas les femmes et c'est Karim qui sépare.

Karim : Arrête Leila, la violence ne résout rien.

Il avait raison mais j'avais le démon, ma famille c'est ce que j'ai de plus cher au monde et de savoir qui est l'auteur de tout ça et de les avoir devant moi n'était qu'un bonheur personnel.

Après les avoir tabassés avec mon gabari assez imposant (j'avais 16ans et j'étais pas mince pour vous dire) je leur dit «continuez».

Aïssatou : -en pleure- Maman nous forçait à vous faire du mal et finalement prenait plaisir, Maman était dans sa bulle, elle voulait coute que coûte arriver à ses fins et elle nous a tous entraîner là dedans. Tout était programmé comme on le souhaitaient. Vous détruire, l'accident de ..

Lansana : -la coupant- MON ACCIDENT C'ÉTAIT VOUS ? ALLAH Û AKBAR.

Elle dit oui de la tête.

Je voulais les tués, à ce moment précis j'aurais eu un pistolet j'aurais pas hésité une seule seconde à tirer sur la détente.

Oumy : -en pleure également- On à tout fait pour vous détruire et on a réussi. Je regrette tout aujourd'hui mais la seule chose que j'avais regretter juste après l'avoir fait mais il était trop tard parce que les médicaments du marabout était puissant et agissait instantanément c'est .. -elle bégayait-

Je regarde Aïssatou elle fuyait mon regard, alors j'ai compris que c'était grave.

Moi : Parlez putain !

Oumy : -en bégayant- On à .. euh .. maraboutés Tantie Fatima et Tonton Mohamed pour qu'ils s'éloignent de vous et que votre famille soit divisés et voilà pourquoi ils t'ont ramenés ici et c'est ce maraboutage qui tout déclenché.

Leila, de Paris à Conakry.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant