Leila, de Paris à Conakry.

Partie 37

Partie 37 : Maman, Papa ?

T. Michou : Ah t'es parents ? Ah.. euh.. bah..

Moi : Euh qu'est-ce qui y'a ?

T. Sidi : Bah enfaite je..

J'lui coupe la parole.

Moi : Vous me faites peur là y'a quoi ? Ils sont décédés, ils ont fait un accident ? Dites moi !

Personne voulait parler, j'attends j'attends toujours personne. Ils osaient même pas me regarder dans les yeux ils fuyaient tous mon regard donc j'm'énerve et j'sors en courant de la chambre. Personne n'essaye de me retenir.

J'cours jusqu'au parc bizarre, j'me pose sur un banc et j'me met à réfléchir. C'est dur de réfléchir à sa vie si on se souvient de rien donc je forcais grave même si sa m'donnais mal au crâne. J'met ma tête dans mes bras et j'ai une vison.

FLASH BACK

.. : Allô ?

Moi : Allô Djibril c'est..

Djibril : PUTAIN LEILA ! C'EST TOI BEBE ?

Moi : Djibril oui c'est moi, j'te jure j'en peux plus j'peux j'te jure.

Djibril : Eh la vie de ma mère Leila, j'dors plus, j'pense que à toi, j'fais que d'la D en ce moment, j'vais plus en cours pcq sa sert à rien..

J'sursaute direct.

FIN DU FLASH BACK

Putain, Djibril mon amour. Il me manque trop trop trop, j'me rapelle pas de tout cette fois ci mais quand j'ai des visions de lui mon cœur s'appaise et j'souris seule, j'crois j'avais un fort lien avec lui c'est sur.

Bon après quelques heures solo sans amis, j're rentre dans l'hôpital. Ils ont pas bougé d'un poil. Je rentres et je les regarde avec un air " Mais vous voulez quoi ? ". J'cala pas j'allume la télé tranquillou.

T. Michou : Binta et Salimata, sortez svp Sidi et moi on va parler avec elle.

Elles sortent.

Moi : Oui ?

T. Sidi : Bon en faite le sujet de t'es parents c'est très délicat je te jure Leila. On veut pas te faire de peine c'est pas notre but.

Moi : Bah alors dites moi ils sont où.

T. Michou : Écoute Leila, t'es parents ne sont même pas à Conakry et..

J'la coupe direct.

Moi : Ah c'est bon j'ai compris ils m'ont abandonnés comme une vieille clocharde c'est ça ? Dites moi c'est ça hein ?

T. Michou : Non non non, dit pas ça. Moi je te proposes que quand tu te souviendra de t'es parents on en re parlera.

Moi : Ok.

J'avais la rage. Ils me disent tous au revoir et j'me met à cogiter dans mon vieux lit d'hôpital ; pourquoi j'suis à l'hôpital ? pourquoi ils veulent pas me dire où sont mes parents ? je fais quoi dans se pays si mes parents ne sont pas là ?

Sa toc, et c'est les infirmières pour me donner à manger. J'mange tranquillou avec ma ptite télé et go dodo. J'penses au positif demain je sors enfin.

*Le Lendemain*

10h j'me réveille la tête dans le fion clairement. J'suis plus ou moins contente. J'fais ma toilette, j'm'habille (les filles m'avaient ramener des vêtements) et je déjeune.

J'regarde la télé y'a qu'ça à faire.
TOC TOC TOC, c'est T. Sidi avec un grand sourire j'lui rend son sourire pour pas faire zehma j'boude encore.

T. Sidi : Aller go, on rentre à la maison.

Moi : Ah déjà ? Trop bien, t'a signer et tout comme quoi je sors.

T. Sidi : Oui oui t'inquiètes tout est bon.

Je souris et on se dirige vers la sortie. En sortant mon regard croise celui d'une fille de mon âge, on s'est tellement fixer que j'me suis cogner. Son visage m'a l'air familier ptn mais je sais vraiment pas qui c'est. Bon j'fais pas trop attention et on se dirige vers la voiture et la je vois ..