Partie 18

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Partie 18 : Nouveau couple ?

Médecin : C'est vous la famille de Salimata K**** ?

Nous : Oui.

Médecin : La santé du bébé va très bien, ce qui m'inquiète le plus c'est la santé de Salimata. Elle se fait battre ou quoi ? Son corps est rempli de blessure.

Moi : Ah si vous saviez que ...

Idrissa me coupe direct.

Idrissa : Ah non non docteur, elle est dans une famille très bien. C'est juste qu'elle a des allergies parfois, sinon rien de grave ne vous inquiétez pas.

Médecin : Ah ! Cela me rassure. Vous reviendrez la chercher demain matin à 9h le temps qu'elle se repose un peu.

Idrissa : Pas de soucis docteur.

On se dirige vers la sortie, j'lançais des regards noirs à Idrissa, se menteur 7 étoiles.

Moi : Lahila ! Mais toi tu mens deh.

Idrissa : Tu la fermes petite, si tu dis tout ça à quelqu'un tu es morte, compris ?

Moi : Mdr, tu penses faire peur à qui comme ça ? Façon comment ta bouche est longue c'est comme ça tu mens, t'es dents divorcé là.

Idrissa : Tu as vu ta tête ? On dirait y'a 42 giga.

Moi : T'es lèvres noirs on dirait la nuit.

Bref on s'est taillé pendant tous le chemin, vraiment impoli lui.

Putain aujourd'hui j'vais dormir toute seule. Dès qu'on rentrent, Idrissa me ramène direct dans la cave. J'm'assois dans un coin et j'me met à réfléchir au sens de ma vie. Comment ma famille va ? Comment Anissa va ? Comment Djibril va ? Comment je vais m'en sortir ? Est-ce que j'vais retourner en France un jour ? Plusieurs questions dont je n'avais pas la réponse.

A partir de ce moment-là, j'me suis dit que je ne pleurerais plus, plus de chichi, je me plaindrais plus, je serais une vrai femme, courageuse et indépendante malgré mon jeune âge, j'avais beaucoup de maturité déjà grâce à mon vécu.

La porte s'ouvre, c'était Abdoulaye. Je faisais tellement semblant, j'tapais des derniers des sourires, hypocrite bien sûr.

Abdoulaye : Coucou mon ange.

Moi : Oh tu es là.

Abdoulaye : Oui, tu es pas trop fatigué.

Moi : Si un peu quand même, mais on fais avec hein.

Abdoulaye : Ne t'inquiète pas, je vais bientôt te sortir de là.

Moi : Pas de problème mon chéri.

Abdoulaye : Je te laisse dormir, bisou.

J'réponds même pas, il me fais un bisou et s'en vas. C'est répugnant, ololo.

J'sais pas comment il fait pour me croire hein, j'me demandes si lui aussi il fait pas genre. Bref je m'en dort, en pensant à Salimata.

... : KONKONKONKON ! DEBOUUUUUUT PETITE SALETER !

J'sursaute et c'était Idrissa.

Moi : Ferme ta gueul wesh cries pas dans mes oreilles.

Idrissa : Wesh ? Wesh là c'est quoi ?

Moi : Asi déguerpie sal blédard.

Idrissa : Dépêche-toi on va aller chercher Salimata à l'hôpital.

Moi : C'est pour ça tu cries comme si quelqu'un a coupé ton bazooka ?

Bref on se taille encore, j'me prépare et on y va. (Abdoulaye, m'a ramené une bassine d'eau, une brosse à dent, du dentifrice, savon et deux ensemble).

🏨📍 On arrive à l'hôpital.

Idrissa : Bonjour, c'est pour récupérer Salimata K****.

Assistante : Bonjour, 2e étage et chambre numéro 485.

On arrive devant la chambre, on toque.

Salimata : Entrée !

Moi : Ma chériiiiiiiiiiiie.

Salimata : Mon bebi.

Idrissa : Ma chérie, mon bebi, quittez là-bas ouais. Prend t'es affaires on part.

Moi : Va te faire foutre pour voir, t'es contours inexistants là.

Idrissa : Ehhhh ! Pardon faut pas me chercher le matin bonheur la deh, sinon ...

Moi : Sinon ? Sinon quoi ? Viens, viens je t'attends, on va se mesurer ici tout de suite, père irresponsable.

Il me regarde de travers, il baisse la tête et trace sa route. Tant mieux. J'étais heureuse de retrouver Salimata. On parlait de tout et de rien, on rentre et direction the cave mdr, rituel. Je sais pas il était quelle heure hein mais la porte s'ouvre.

Tonton Alpha : Comme ça toi tu vas être ma belle-fille ? Quelle honte à la famille !

Moi : C'est ton souci ça. J'aime Abdoulaye et ç'est comme ça. Personne ne pourra empêcher notre amour, surtout pas vous.

Tonton Alpha : Tu t'es regardé ? Tu es laide !

Moi : Parlons de la tienne.

Il s'approche de moi et me frappe, il prend une lame, et me déchire. Il prend ensuite une bouteille de bière et l'explose sur ma tête, TROU NOIR.

J'me réveille, j'étais sur les jambes de Salimata elle me massait la tête.

Salimata : Oh ti es débout bebi.

Moi : Euh ... Oui il s'est passé quoi ?

Salimata : Tonton Alpha frappé toi et ...

Moi : Ah c'est bon j'm'en souviens, quel connard.

On parle de tout et de rien. Je lui dis que mes sœurs, Anissa et Djibril me manquent. Elle me  donne de l'argent pour que j'achète une carte, elle est trop mignonne. J'me dépêche pour que personne ne me voit. Je compose le numéro de Anissa.

📲 «Anissa❤️»

Anissa : Oui Allô ?

Moi : Bébé c'est Leila, ça va ?

Anissa : MON AMOUR ! OUI ÇA VA ET TOI TU VA BIEN ? TU MANGES BIEN LÀ-BAS ?

Moi : Oui oui tout va bien Al Hamdulilah et mes sœurs ?

Je mentais bien sûr.

Anissa : T'es sœurs elles sont devenu folle, t'es parents ils ne vivent que pour eux même et c'est Karim qui s'occupe d'elles.

Moi : Elles habitent chez toi ?

Anissa : Non, mais genre c'est Karim qui fait tout pour elles, j'lui est tout raconter.

Moi : Merci wAllah, j'ai la rage de mes '' parents ''. Et Djibril ?

Anissa : Il va beaucoup mieux, comme Emmy elle est collé à lui bah elle lui remonte le moral et là ils sortent ensemble là.

Moi : Oh le connard, il perd pas de temps, mais bon tant qu'il est heureux moi ça ..

Tutututu, plus de crédit sur la carte.

Franchement j'étais grave vexé, dès que j'pars il m'zappe ? ✍🏾

Rituel ça change pas, deux gars rentrent, et nous frappent, Salimata et moi. Idrissa rentre pendant qu'les gars nous frappaient.

Idrissa : ..

Leila, de Paris à Conakry.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant