Partie 98

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Partie 98 : «le bon vieux temps»

Elle passe sa tête au salon et lance un selem collectif, elle me voit mais ne m'a pas reconnue. Elle fait demie tour quand Yanis l'appel «T'a pas vue Leila ?»

Elle se retourne et me regarde dans les yeux.

Anissa : Oh😲

Elle s'évanouie.

Sur ma vie j'étais pas prête, tout le monde commence à s'affoler moi la première j'étais en train de gueuler, putain non.

Khelti Rania (sa maman), s'avance vers elle et lui tiens le visage entre ces deux mains, Karim Yanis et moi étions en stress total.

Khelti Rania : Approche Leila.

Je m'avance à son niveau.

Khelti Rania : Met ta mains sur son front et récite après moi.

On commence à réciter quelque verset du Coran📿.

On fait ça pendant quelque minutes et Karim la porte et la met dans le canapé du salon et tout le monde s'éclipse.

J'étais avec Khelti Rania dans la cuisine, je n'osais pas trop parler par peur qu'elle dise que c'est de ma faute etc.

K. Rania : Tu sais elle est faible, c'est pour ça qu'elle fait un malaise dès qu'elle est soit choquée, soit stresser etc.

Moi : C'est de ma faute Tata.

K. Rania : Mais non ma puce, dit pas ça. Anissa s'est beaucoup remise de tout ce qui lui est arrivée, ça c'est juste des petits évanouissement.

Moi : Elle en a déjà fait ?

K. Rania : Oui ma chérie, c'est pour ça je te dis ça.

Je souris.

K. Rania : Elle t'aime beaucoup tu sais ? Et quand elle a appris ta «mort», elle s'en était toujours pas remise et moi non plus d'ailleurs mais Karim m'avait tout expliqué au téléphone et wAllah je suis heureuse que tu sois toujours parmi nous. Dieu est Grand.

Ses mots m'avaient touchés. Khelti Rania c'était comme ma deuxième maman, elle a toujours été au petit soin pour Anissa et moi et était assez proche avec ma maman.

*Quelques minutes plus tard*

Karim et Yanis nous rejoignent dans la cuisine. On parlaient vraiment de tout et de rien.

On étaient à fond sur un vieux débat sur Marine Lepen😂, quand les trois se lèvent d'un coup et se dirigent vers la porte pour sortir.

Je me retourne je vois Anissa.

Elle me regardait en souriant, elle est tellement belle MashAllah et elle avait grandit de ouf.

Je me lève à mon tour et m'avance vers elle, quand j'arrive presque à son niveau, elle recule alors je m'arrête.

Anissa : C'est toi Leila, c'est pas du mensonge ?

Moi : Oui Anissa c'est Leila.

Elle me saute dessus et on se fait un câlin mais oh mon Dieu, je l'ai attendu 4ans ce putain de câlin et de la sentir près de moi. On voulaient plus se lâcher.

Après de longues secondes on se détachent, on se regardent et on rigolent.

Anissa : Tu ma tellement manquée j'y crois pas que c'est toi putain, ma vie.

Moi : Toi aussi wAllah.

On montent dans sa chambre pour se raconter des petits potins. Enfin.

Anissa : Je pense qu'ils t'ont un peu racontés que j'avais une maladie qui s'est soignés par la grâce d'Allah même si j'ai de petite séquelles je vais bien, d'ici 2-3mois j'aurais plus rien du tout InshAllah, c'est ce que le médecin m'a dit.

Leila, de Paris à Conakry.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant