Partie 95

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Partie 95 : Les choses sérieuse commencent.

J'étais tellement fatiguée que je réalisais pas encore que j'suis à Paris, ça va arriver ..

20h 🕗

J'me réveil, j'vais dans la salle de bain, j'regarde ma tête et j'étais bien moche.

Je me lave, me brosse les dents et tout le tralala.

Moi : Binta tu dors ?

Binta : Non j'attendais que tu sortes de la sdb.

Elle va à son tour.

L'ambiance était nul, y'a personne pour crier, pour faire chier etc .. j'allais mettre du temps à m'adapter mais fallais que j'm'y fasse.

Binta sors de la sdb et on va manger.

Nous : Bonsoir.

T. Sidy : Ça va ? Vous avez dormis deh.

Moi : Ouais j'étais fatiguée.

T. Michou: Venez j'ai fais de la salade et du poulet.

On tape ça bien comme il faut et on fait la vaisselle.

T. Michou : Leila, viens.

Je m'avance vers elle.

T. Michou : Demain, on va aller dans ton ancienne maison.

Je fais les gros yeux.

T. Michou : Je veux pas te brusquer, tu n'es pas prête ?

Moi : Si si tata, c'est juste que ça va me faire bizarre.

T. Michou : T'inquiètes on est là si ça va pas.

Je lui fais un bisou et je vais rejoindre Binta dans la chambre.

Moi : Ta entendu ?

Binta : Ouais, t'es prête ?

Moi : Non, enfin si. En vrai j'ai pas le choix, devoir faire face à ceux qui m'ont abandonnés pendant 4ans ça va être chaud. Et Anissa, Djibril je sais pas comment réagir face à eux.

Elle me rassurait comme elle pouvait mais j'étais la seule à comprendre ma douleur ..

Le Lendemain 11h 🕚

On se réveillent tranquillement, on fait le rituel du matin.

Et en route vers mon passé.

T. Sidy : Leila met l'adresses sur le GPS.

Je mets et en écrivant mes maints tremblaient.

Binta me caresses le bras.

*Quelques minutes plus tard*

On commencent à arriver dans ma ville, puis dans ma cité.

Wow le choc. Ça avait changés, ils ont repeint les immeubles en gris et blanc, ils ont fermés le tour de la cité avec des grillages, ils ont mis un terrain de foot et de basket et un coin pour la musculation.

Tout me remonte, j'commence à avoir les larmes mais stop pas question de pleurer fallait que je soit forte.

On se gare pas loin de l'entrée de la cité.

Binta me tiens la main et je les dirigent vers mon bâtiment.

Il était 14h les teneurs de mur étaient là comme à leur habitude et en me voyant ils fesaient les gros yeux.

Leila, de Paris à Conakry.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant