Leila, de Paris à Conakry.

Partie 35

Partie 35 : '' Les bonhommes sa pleurent pas ''.

Docteur D. : Comment vous vous sentez ?

Moi : Bah bien mais j'me souviens vraiment de personne, ni mon prénom.

Docteur D. : C'est normal vous avez subis un choc et vous vous apelez Leila.

Moi : Ahhh ! C'est pour ça tout l'monde me disait '' Leila ''. Et ça fais combien de temps j'suis là.

Docteur D. : 3 semaines dans le coma.

Moi : Wawww.

3 semaines c'est beaucoup ! Le médecin me fait quelque analyse et me dis que mes souvenirs reviendront petit à petit d'ici 1-2 semaines j'me souviendrais de tout tout. J'mendort avec le visage de cet homme dans la tête.

Le lendemain j'me réveil avec une ptite migraine et toujours cet homme en tête. MAIS PUTAIN C'EST QUI ? J'fais ma toilette et les visites commencent. J'parlais avec tout le monde sans réellement savoir qui ils sont, pas grave sa viendras avec le temps. Il était vers 16h et y'avais '' Binta '' et '' Salimata '' dans la chambre, elle me racontais nos souvenirs.

Elle me raconte quand le mec de Salimata un certains '' Idrissa '' s'est noyé dans la piscine chez Binta.

Salimata : Ahahahaha, c'était trop drôle et toi Leila t'en pouvais plus.

Binta et moi : 😂😂😂😂😂😂.

En réalité j'rigolais sans savoir de quoi elles parlent mdr c'est leur rire qui m'fesais rire.

On s'racontais toujours nos vies quand ma migraine re commence, cette fois-ci j'entendais des rires qui résonnaient dans ma tête et c'était ce même homme.

Moi : Putain les filles j'ai mal à la tête, mais appeler pas les médecins !

J'commence à trembler mais vraiment et elles flippaient tellement qu'elles parlaient pas.

Moi : Pas..sser m..oi un..e feu..ille et un s..tylos v..iiiite !!

Elles bombardent pour chercher c'que j'leur ai demandé, elles ramènent une feuille et un stylos. Et là dans ma tête c'était bagdad, ya comme un sheytane qui m'poussais à faire des choses et là j'prend le stylos et j'me met à écrire, mes mains écrivaient solo et sa a durer 5 minutes. Après avoir finis d'écrire, j'arrête net de trembler j'regarde Salimata et Binta.

Moi : Ayez pas peur, n'ayez pas peur de moi.

Salimata et Binta : Ok.

J'prend la feuille sans regarder et j'leur dis de lire cqu'il y'a écrit.

Salimata : ABDOULAYE ?????!!!

Binta : Mais pourquoi t'a écrit ça ? Leila dis nous la vérité stp.

J'me met à leur expliquer en disant de ne pas me couper..

Moi : Depuis l'accident que j'ai eu j'me rappelle de rien, ni de personne. Mais dans ma tête il y'avais l'image d'un homme qui ne cessait d'apparaître, j'ai pas fait attention. J'arrête pas de penser à cet homme et ça me fais mal à la tête et là beh il s'est passer ce qu'il s'est passer, je n'avais aucun contrôle sur mon corps et je n'en sais pas plus que vous wallaye, promettez-le moi que sa restera entre nous trois.

Elles étaient choquées.

Binta et Salimata : Je te le promets.

Je sourris.

Salimata : Mais pourquoi Abdoulaye ?

Moi : Je ne sais même pas qui s'est.

Salimata : C'est le f...

Binta : Ah non non, on ne le connais pas.

Moi : D'accord.

J'suis pas dupe, j'savais qu'elles me cachaient un truc sur ce fameux '' Abdoulaye '' mais j'garde ça pour moi.

Vers 19h les visites sont terminés et j'me retrouve seule dans cette chambre et j'me met à penser à ma vie, j'ai une vision chelou.

FLASH BACK

- Lansana ! Traverse pas ya une voiture Lansana !

- Votre frère est dans un très mauvais état. Il est paralysé et son crâne est fracturer.

- Lansana réveille toi stp Lansana me laisse pas !

FIN DU FLASH BACK

Et là je me rappelle de mon frère.. J'me met à pleurer en pensant à ma moitié, Lansana de ce qu'il est devenue, j'ai encore une vision.

FLASH BACK

J'devais avoir 9 ans un truc de genre.

Lansana : Leila pourquoi tu pleures ?

Moi : J'ai peur de la mort.

Lansana : Arrête de pleurer, les bonhommes sa pleurent pas.

J'lui souris et on se prend dans les bras.

FIN DU FLASH BACK

Quand j'étais petite j'étais un garçon manquer mais niveau x1000, même quand j'tombais, j'm'ouvrais le pied ou autres j'pleurais JAMAIS d'où vient le '' le bonhommes sa pleurent pas ''. Et par contre wAllah j'avais peur de la mort et c'était la seule chose qui me fesait pleurer.

Cette phrase résonnais dans ma tête '' les bonhommes sa pleurent pas '', '' les bonhommes sa pleurent pas '', '' les bonhommes sa pleurent pas '' j'men dort en pensant à mon frère, le seul que j'me rappelle pour l'instant..