Leila, de Paris à Conakry.

Partie 99

Partie 99 : «l'honnêteté avant tout»

Il s'avance vers nous et dès qu'il me voit il bloc .. «jurez la tête de vos mères que c'est Leila ?!»

Je cours vers lui et on se prend dans les bras, ça m'avait tellement émue. Dieu seul savait combien j'ai attendu ce putain de moment.

Bon j'vous fais abstraction des câlins etc.

Djibril : Explique moi tout.

J'hésite longtemps.

Djibril : Oublie pas j'suis qui pour toi Leila, aie pas peur wAllah j'suis le même.

En vraie tout ce qui s'est passé à Conakry pour l'instant j'avais le cœur à le dire que à Djibril je sais vraiment pas pourquoi.

Moi : .. -J'me mets à lui expliquer petit à petit-

Djibril : 👀👂🏾

Moi : Ensuite ils ont commencés à me battre à mort, me raser les cheveux, envoyer 4 à 5 mecs pour me battre aussi -Je continues-

Djibril : 👀👂🏾

Moi : Mon cousin à voulut me marier à lui .. -🗣- après j'ai réussis à m'enfuir pour aller chez ma copine d'enfance, elle ma tellement aider avec ses parents tu peux même pas savoir comment -Je continues-

Djibril : 👀👂🏾

Moi : Comme je t'ai dis au début, qu'à chaque fois que je pensais où prononçait le nom «Abdoulaye» j'avais un mal de tête incroyable -🗣-, le Karamoko à finit par me dire que j'avais un djinn en moi et que c'était mon cousin «Abdoulaye» j'sais pas si tu comprends ?

Djibril : Je comprend parfaitement, continue.

Il était à fond.

Moi : Karamoko m'a donné un médicament et -🗣- .. maintenant avec la grâce de Dieu j'ai plus de djinn en moi et je suis guérie Dieu merci.

Petite Parenthèse

Quand je met -🗣-, c'est que je lui racontes tout ce qui s'est passé et ça sert à rien de vous l'écrire parce que tout est dans les parties précédentes.

Fin de la parenthèse

Quand je finis de tout lui raconter dans les détails les plus absolu, il avait la bouche ouverte.

Djibril : Il t'est arrivé tout ça pendant que moi j'était à faire le con et à croire que t'étais morte, StarfAllah. Eh j'm'en veux de ouf sa tetan.

Il baisse la tête.

Moi : C'est grave pas de ta faute Djibril tes fou ou quoi ? Et d'ailleurs c'est de la faute à personne même pas à mes parents, je leur en veux pas parce que c'est Dieu qui en a décidé comme ça.

Il hoche de la tête en guise de «oui», il était pas bien ça se voit. J'me met à sa hauteur et j'lui fait un bisou sur la joue suivit d'un câlin.

On reste plus de 5 minutes sans parler.

Djibril : Ya un truc que je t'ai pas dit.

Moi : Quoi ?

Djibril : Quand t'es partit au bled ..

Moi : Je sais, t'es sortis avec Emmy.

Il fait les gros yeux.

Djibril : Comment tu sais ça ?

Moi : T'inquiètes, oublie c'est rien.

Djibril : T'es déçue ?