Partie 83

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Partie 83 : Quand est-ce que sa va s'arrêter.

Karamoko S : Y'a encore de l'espoir.

J'me dis ou il veut en venir ? J'ai une maladie ? J'vais ptet mourrir, plein de question fusionnent dans ma tête à ce moment là ..

Moi : Comment ça y'a de l'espoir sa veux dire quoi ça hein ?

J'commençais vraiment à paniquer.

Karamoko S : Leila écoute, tu n'es plus un enfant. Je vais te parler comme une grande fille surtout n'est pas peur et ..

Je le coupe.

Moi : QUOI ? J'AI UNE MALADIE ? JE VAIS MOURRIR C'EST ÇA ?

Karamoko S : Non calme toi, tu as un djinn mauvais et amoureux en toi.

Moi : Eh Allah, qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça ? Hein ?

Je m'effondre en larme, je vois ma vie s'écrouler, j'suis jnouné genre vous vous rendez compte putain j'ai un satan en moi dans mon petit corps de 60kg et mes 1m70 j'arrivais pas a y croire.

Karamoko S : Calme toi, cesse de pleurer. Fais moi confiance on va te faire une rokya et avec la grâce de Dieu tu va guérir.

Je l'écoutais à moitié, j'avais peur tellement peur d'en mourrir, je comprenais petit à petit d'où venais mes évanouissement, mes maux de têtes etc. J'connaissais des histoires sur les gens par rapport a des djinns en soie mais j'avais jamais réfléchis a si un jour sa m'arrivais et je pensais pas qu'un jour sa m'arriverais comme on dit Dieu est Grand et c'est toujours les choses à laquelle on s'y attend le moi qui nous arrive.

Moi : Pourquoi moi ?

Karamoko S : Généralement les djinns s'attaquent aux filles belle et très clair de peau aussi celle qui sorte les cheveux non attachés vers 19h et aussi celles qui se lave le soir.

J'repense à quand j'étais chez ma tante T. Aïcha (Partie 12-13 pour ceux qui ont oubliés) elle me fesait prendre ma douche le soir etc ..

Moi : D'accord.

J'étais effondrée et Karamoko me dis de revenir le Vendredi qui suivait pour qu'on me fasse ma rokya et que cet ordure sors de moi. Il me dis de ne pas perdre espoir et d'avoir la foie en Dieu et que y'a que lui de mieux pour me sortir de cet enfer. J'dis oui de la tête et je m'en vais rejoindre les autres avec une mine serrée, j'avais peur de leur dire donc je leur dis pas et je mitho un peu et je dis qu'il faut que je reviennes le Vendredi pour la faire la finalisation.

Ils ont très bien vue que j'étais pas bien mais je voulais leur donner aucune explication, même à Binta carrément j'voulais rien dire.

On reprend la route de la maison, on arrive je calcule absolument personne et je vais directement me coucher histoire de penser à autre chose ..

Leila, de Paris à Conakry.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant