L'amant de Livai Ackerman

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Ce n'était pas vraiment faux. Toutefois, il lui suffisait de repenser au mystérieux Italien qui l'avait embrassé 3 semaines plus tôt pour se rendre compte qu'il ne vivait qu'à moitié.

(Eren) Quand à toi, j'ai l'impression que Ian commence à te manquer et que c'est cela qui te rend un peu fleur bleue, poursuivit le jeune homme.

Ian et Jean n'arrivaient que le lendemain, avec tous leurs amis, si bien que ce soir là, ils se retrouvaient (entre famille), comme disait Erena.

-Je veux bien reconnaitre que je suis une romantique invétérée, s'exclama Carla avec un sourire. N'empêche que cela me ferait beaucoup de peine que tu te prives d'une vie sentimentale épanouie parce que tu auras volontairement laissé passer des occasions.

(Inutile de rêver!), pesta Eren en emportant les assiettes dans la cuisine.
Sa vie amoureuse était un morne désert et, si le moindre mâle apparaissait à l'horizon et manifestait un soupçon d'intérêt pour lui, il ne risquait pas de le rater. Quant à savoir si ce cas de figure se présenterait, c'était une autre histoire...
La masse irrégulière des bâtiments de la ferme se dressait au dessus de lui dans la nuit. La cuisine se situait à l'une des extrémités, une pièce indépendante, basse de plafond, qui faisait autrefois office de laiterie. Eren y pénétra et déposa les assiettes sur un plan de travail de marbre étincelant, non sans ressentir un pincement au coeur. Était ce de l'envie?
Sa soeur et Jean avaient investi des sommes considérables dans la rénovation de la ferme. Comparée à celle ci, son appartement de Londres n'était qu'un misérable trou à rats.