L'amant de Livai Ackerman

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Dans la pénombre, la robe de Lottie palpitait comme les ailes d'un papillon. Eren suivit les enfants du regard jusqu'à ce qu'ils disparaissent, avant de se retourner, inexorablement attiré par Livai. Il ne l'avait pas quitté des yeux et lui lut sur son visage une tristesse qui lui déchira le cœur.

(E) je ne comprends pas..., répéta-t-il.

(L) je voulais vous présenter mes excuses. Je n'ai jamais voulu dire... Enfin, ce n'est pas ce que vous avez compris. Jamais je n'ai pensé que vous étiez incapable de survivre tout seul, seulement que vous ne faites pas passer en priorité vos désirs et vos besoins personnels.

(E) ne vous inquiétez pas, tout va bien.

(L) vous avez mangé, aujourd'hui ?

(E) non, mais...

(L) esattamente. Vous vous occupez des autres, dit-il en soulevant le couvercle du panier, avant de s'asseoir sur le banc de pierre et d'y déposer la boîte qu'il en avait tirée. Vous vous chargez du nettoyage, de l'organisation. Mais moi, ce que je voudrais savoir, c'est : qui s'occupe de vous ?

(E) je vous l'ai déjà dit, je n'ai pas besoin qu'on veille sur moi. J'ai toujours été très indépendant. Et j'ai horreur qu'on me dis ce que je dois faire.

(L) asseyez vous.

(E) d'accord, répondit-il en riant. Ce soir, je me sens trop épuisé pour discuter.

-cela n'a rien d'étonnant, quand on pense que vous avez dû assurer seul l'intendance aujourd'hui, fit remarquer Livai en versant le liquide doré dans les flûtes. Ça n'a pas dû être facile.

(E) oh, j'ai l'habitude. Comme je vous l'ai dit, le père de Lottie n'a jamais été très présent.

(L) je sais, mais j'ai l'impression que cela fait plus longtemps encore que vous assumez ce genre de responsabilités.