L'amant de Livai Ackerman

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A cet instant, il entendit des voix au dessous de lui et une lueur aveuglante vint percer l'obscurité. Il sursauta et, levant les mains pour se protéger les yeux, laissa tomber la torche, qui rebondit sur le toit, tandis que lui-même luttait pour garder son équilibre.

(Eren) Nom d'un chien..., murmura-t-il.

-Ne bougez pas!

Le protecteur l'empêchait de distinguer quoi que ce soit au delà du rideau de la pluie. Tout en rabaissant son t-shirt trempé sur ses jambes nus, il recula pour tenter de découvrir à qui appartenait la voix profonde, teintée d'accent italien, qui venait de s'élever.

-Je vous ai dit de ne pas bouger, reprit l'inconnu. A moins que vous n'ayez envie de vous tuer...

(Eren) Cela vaudrait peut être mieux, non? D'autant que vous braquez votre lampe sur moi alors que je suis à moitié nu.

-Je ne vois pas comment vous vous y prendrez pour redescendre dans le noir si je ne vous éclair pas.

(Eren) J'ai parfaitement réussi à me débrouiller jusqu'à votre arrivé.

-Vous avez eu de la chance de ne pas vous casser le cou! Quelle idée d'escalader un toit par ce temps!

(Eren) J'ai l'impression d'entendre ma mère. S'il ne s'était pas mis à pleuvoir, je ne serais jamais monté ici, puisque je cherche justement à savoir d'où vient toute cette eau!
D'ailleurs, il me semble voir là haut...

-Inutile de regarder! Tâchez simplement de vous approcher le plus possible du bord du toit. Je sais que, de ce côté là, il y a une solive capable de supporter votre poids.

(Eren) Merci bien. Je suppose que c'est une poutrelle d'acier?

-Eren, pouvez vous faire ce que je vous demande?

En l'entendant prononcer son nom, il ressentit au creux du ventre comme un déflagration qui le figea sur place quelques secondes, bouche bée.