Parti 14

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Livai suivait Eren le long du couloir, incapable de détacher les yeux de ses fesses moulés dans son costume.
Il y avait au moins une chose en lui qui n'avait pas changé, songea-t-il avec amertume.
En fait, il n'avait fait que constater une vérité : dans son costume moulant sophistiqué, il était superbe. Mais totalement différent. Autant qu'une rose de jardin tendre et parfumée diffère de celui qu'on peut voir, raide, parfait et enveloppé de cellophane, dans la vitrine d'un grand fleuriste. Pour sa part, il préférait la première.

(E) mais oui. Je me sens enfin un vrai homme et je ne regrette qu'une chose : que Lottie ne soit pas là pour me voir.

( Un vrai homme ). Dio santo. Il le revit dans la cuisine, les cheveux dans les yeux, son torse moulés dans son vieux t-shirt vert, en train de se pencher sur le lave vaisselle, dévoilant un peu trop haut ses jambes adorables... Un vrai homme, oui, et pas l'un de ces poupons dont Lottie parlait avec dédain.

(L) vous sentez bon, murmura-t-il en l'aidant à monter dans le bateau taxi qui les attendait devant l'hôtel.

(E) vous trouvez ? Pourtant, j'ai refusé qu'on me parfumé. Ce doit être le shampoing.

Non. C'était son odeur à lui.
Au soleil couchant, la ville bruyante et bondée de touristes devenait un tendre refuge pour les amoureux. Dans la lumière dorée, la chevelure d'Eren volaient sous la brise légère, comme les drapeaux qui ornaient les façades des palais, le long du Grand Canal.

-j'oubliais, déclara Livai en sortant un large écrin de sa poche. Regardez ce que j'ai trouvé pour vous en me promenant.

Il écarquilla les yeux, rendu à lui-même par l'émotion, et ouvrit en tremblant la boîte, qui révéla un entrelacs délicat de fils d'argent et de diamants taillés en étoiles.

(E) Livai ! Quelle merveille ! Vous pensez que je peux le porter ?

L'amant de Livai Ackerman Où les histoires vivent. Découvrez maintenant