Chapitre 33

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Je me réveille vers 10h le lendemain. J'ai dormi plus de 5h un exploit pour moi en ce moment. La première impression, que j'ai en me réveillant, est un sentiment de manque. Je suis seule dans ce lit d'hôpital. Marie n'est plus là. Je regarde autour de moi, elle n'est pas dans la chambre. Je regarde un peu partout puis je vois une feuille pliée en deux sur la table de chevet avec mon nom écrit dessus, je la prends :





« Mon Ange,





Je suis désolée de ne pas être là pour ton réveil mais il fallait que je rentre prendre une douche et me changer. J'espère que tu ne m'en veux pas. Je reviens vite. Tu me manques déjà...

Je t'embrasse.





Marie »





Je la relis au moins trois fois pour être sûre que je n'ai pas rêvé. Ainsi c'est vrai ce qu'il s'est passé hier, c'est dingue quand même. Hier matin je n'avais plus d'espoir et aujourd'hui tout va bien. Je suis dans mes pensées quand quelqu'un frappe à la porte. Ah ! Je vais pouvoir revoir ma douce. Je lui dis d'entrer, la porte s'ouvre.





« Bonjour bien dormi ? »





Et non ce n'est pas ma douce mais sa sœur.





« Oui merci Docteur »

« J'ai su que vous avez passé la nuit en bonne compagnie »

« Oui exactement, en très bonne compagnie même je dirai »





Je rougis légèrement.





« Vous savez je suis contente pour vous deux, Marie m'a beaucoup parlée de vous »

« C'est vrai ? »

« Oui elle tient beaucoup à vous »

« Vous pouvez me tutoyer si vous voulez. Le vouvoiement me met un peu mal à l'aise. »

« Ca marche mais seulement si toi aussi tu me tutoies et tu m'appelles Elodie »

« Très bien Elodie »

« Alors je disais que Marie tient beaucoup à toi. Ne la fais pas souffrir »

« Ce n'est pas mon intention. Moi aussi, je tiens à elle et j'ai envie de la rendre heureuse »

« Dans ce cas, je pense qu'on va bien s'entendre »

« Moi aussi. C'est fou quand même comment vous vous ressemblez »

« Normal pour de vraies jumelles »





On éclate de rire, à ce moment là, la porte s'ouvre. Marie rentre alors dans ma chambre





« Et bien ça va, je ne te manque pas d'après ce que je vois. Je peux partir si tu veux »

« Non ne pars pas. Bien sur que tu m'as manqué, quelle question ! On parlait de toi justement »

« Ah bon vous parlez de moi et vous riez et bien merci »





Elle sourit tout en disant ça d'un ton vexée montrant que ce n'est qu'une plaisanterie.





Elodie : « Mais non on ne rit pas de toi. Pauline me faisait remarquer qu'on se ressemblait beaucoup. Et je lui ai répondu que c'était un peu normal pour des vraies jumelles »

« Oui c'est vrai »

« Bon allez je vais vous laisser »

« Je peux sortir quand ? »

Une femme bouleversanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant