Chapitre 47

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Je retourne donc dans l'amphi. Je croise Valentin devant la porte donc on discute en attendant le retour de Marie. Puis je la vois arriver, elle s'approche de nous vu que nous sommes devant la porte. Arrivée à notre hauteur, elle dit :

« J'espère que votre pause a été agréable mais maintenant on arrête de parler et on va en cours »

Elle dit ça avec un grand sourire qu'elle prend dès qu'elle veut plaisante, on retourne donc dans l'amphi et à notre place. Le reste du cours se passe comme la première partie, j'essaye de suivre mais le plus souvent je regarde ma douce et de temps en temps j'ai le bonheur de croiser son regard. Arrive la fin du cours, Marie range ses affaires sans se presser, moi je me dépêche car il risque d'avoir du monde à la sandwicherie. Quand je passe devant le bureau et que je dis au revoir à Marie en même temps qu'un clin d'œil, elle me sourit. Je sors de la fac et j'ai le bonheur de voir qu'il n'y a pas grand monde, juste trois ou quatre personnes. Je suis donc servie assez rapidement puis je vais à la boulangerie juste à coté et je prends le dessert préféré de Marie, un merveilleux et le mien une tarte au fruits. A 12h50, je rentre à nouveau dans la fac et je me dirige vers le bâtiment abritant les bureaux des professeurs. Arrivée devant le bureau de Marie, je vérifie qu'il n'y a personne dans le couloir, une fois que c'est fait je frappe à la porte et j'entends ma douce me dire d'entrer, ce que je fais. Ma douce est assise derrière son bureau.

« Bonjour, je rapporte le repas de Mlle L. » dis-je en fermant la porte.

« Merci Mlle »

J'approche du bureau et j'y dépose mes paquets sur celui-ci. Marie voit le paquet de la boulangerie et la boite de gâteau.

« Tu as été à la boulangerie? Tu es un amour... »

« Je sais je sais »

Je déballe les affaires, je tends à Marie son sandwich et je m'assois en face d'elle sur l'une des deux chaises qui font face à son bureau.

« Et bien tu me fais la tête ? » me demande-t-elle

« Bien sûr que non »

« Alors pourquoi je n'ai pas eu le droit à mon baiser ? »

« Parce que déjà c'est moi qui devrait avoir un baiser car j'ai ramené à manger et après j'aime t'embêter et te faire languir »

« Ah oui... Très bien »

Une femme bouleversanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant