Chapitre 49

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Je récupère donc l'autoroute de Dunkerque. Mon esprit se vide et je profite de ce trajet. J'adore la moto, j'y ressens un sentiment de liberté des que tu roule mais qui s'amplifie avec la vitesse. J'atteins les 150km/h, je suis concentrée sur ma conduite, aucune onde négative ne vient perturber cela, mon stresse s'est envolé. Il n'y a plus que moi, ma moto, la route et le vent.

Ma peur n'est plus là. Quelle peur? Celle de la rencontre avec les parents de Marie. Je n'ai pas peur qu'ils ne m'acceptent pas car d'après ce que m'a dit Marie se sont des gens extraordinaires. Non j'ai peur parce que la famille, je ne connais pas. Je ne sais pas ce que c'est que l'amour maternel. Ma mère n'est jamais venue me consoler d'un cauchemar, me dire bonne nuit, m'embrasser avant de dormir ou me faire un câlin Qu'en a l'amour paternel c'est pareil. Je ne sais pas ce que s'est que de pouvoir compter sur ses parents, ni des parents qui te câlinent, te soutiennent, t'aiment tout simplement. Alors je ne sais pas comment je vais réagir pendant ce week-end, je vogue vers l'inconnu et c'est ça qui fait peur. J'aime maitriser les choses et là ce n'est pas le cas.

J'arrive une vingtaine kilomètres de Dunkerque quand je reconnais une voiture, celle d'Élodie, elle est sur la file de droite. Ils ont du partir en retard vu que je les ai rattrapé. Je ralenti pour me mettre à leur hauteur et je tourne légèrement la tête vers la voiture, de façon à voir l'intérieur mais aussi à garder un œil sur la route. C'est Romain qui conduit, Élodie est à coté de lui et Marie est derrière Élodie. Romain tourne la tête et m'aperçois, il semble dire quelque chose et Marie tourne la tête vers moi, je la vois sourire. Étant à 100km/h je fais très attention à ce que je fais, je ne reste pas à leur hauteur et j'accélère pour passer devant. Je tend ma jambe droite pour les saluer.

Je décide de rester là au lieu d'accélérer car ça ne sert à rien que j'arrive avant eux. Arrivée près de Dunkerque je les laisse passer devant et je m'aperçois alors qu'ils sont suivit par une voiture qui transporte Lina, François, Claudine et Laureen. Je me mets derrière les deux voitures car ils connaissent mieux la route que moi donc je les suis. Quelques instants plus tard, on tourne dans un petit chemin, on arrive alors dans une cour face à une fermette qui a été rénové, un autre bâtiment se trouve dans la cour celui-ci comporte deux portes de garages. Sur la droite de la maison se trouve un chemin qui mène à une centaine de mètres à une autre maison.

Les deux voitures se garent dans la cour l'un à coté de l'autre, je me gare donc à coté de la voiture de Lina et François. Je descends de moto, j'enlève mes gants que je pose sur la moto, je vois que tout le monde et en train de descendre de voiture. Puis j'enlève mon casque.

« Bonjour mon Ange. Tu vas bien? »

« Salut ma puce, ça va et toi? »

« Bof »

« Qu'est ce qui se passe ? »

« Et bien j'ai un petit problème, il me manque quelque chose »

Une femme bouleversanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant