Une femme bouleversante

Chapitre 102

Le lendemain, finalement, je suis réveillée vers 10h. Marie est toujours dans mes bras, tout contre moi, un grand sourire apparaît sur mon visage. J'aime me réveiller comme cela et dire qu'il y a quelques mois je détestais cela et que ma première pensée était de fuir en courant or là ce n'est pas le cas, je n'ai aucune envie de bouger.. Et donc je ne le fais pas, je reste là à savourer ce délicieux moment.. Les minutes passent sans que je ne bouge, je décide de réveiller Marie, j'approche mes lèvres des siennes, je les pose délicatement et je commence à l'embrasser tout doucement. Au départ elle ne me répond pas c'est normal parce qu'elle dort, puis petit à petit je la sens se réveiller et ses lèvres commencent à bouger et elle se met à m'embrasser.. Puis je détache mes lèvres des siennes et je m'écarte un peu

« Bonjour mon cœur. Bien dormi ? »
« Bonjour mon Ange. Très bien et un réveil merveilleux »
« Ah oui ? »
« Oui d'ailleurs je veux bien que tu poursuives ce réveil »

Je ris à ces mots, je décide de jouer

« Ben non tu es réveillée alors j'ai fini »
« Je sens que je me rendors là »

Pour appuyer ses propos elle ferme ses yeux, je ne peux retenir un rire, j'hésite entre continuer à m'amuser ou lui donner ce qu'elle a envie je décide de jouer encore un peu..

« Et bien dors bien mon cœur je te réveillerais tout à l'heure »

Je fais semblant de m'écarter un peu, Marie ouvre alors ses yeux d'un coup, ce qui me fait rire..

« Tu te moques de moi ? » me-dit-elle
« Pas du tout, j'ai juste envie de t'embêter, un peu »
« Pas gentil ça »
« Je sais mais j'aime bien »
« Bon ben alors je vais dormir »

Elle referme les yeux, le ton qu'elle a employé montre sa déception mais je ne le remarque que parce que je la connais, quelqu'un qui ne la connait pas ne l'aurai pas remarqué. J'approche mes lèvres des siennes et je lui dis avant de les poser sur les siennes :

« Tu crois vraiment que je vais te laisser dormir.. »

Elle sourit tout contre mes lèvres mais elle me rend mon baiser.. Mes mains se glissent sous son t-shirt et je commence à lui caresser le ventre puis je remonte tout doucement vers sa poitrine. Ses lèvres s'entrouvrent, je comprends son envie alors ma langue vient caresser doucement ses lèvres, sa langue vient rejoindre la mienne et elles se mêlent.. Mes mains sont désormais sur ses seins que je caresse doucement pendant un long moment.. Ma bouche quitte la sienne puis j'embrasse son cou, je me dirige vers le lobe de son oreille que je finis par suçoter. Je me relève et je lui enlève son t-shirt, ma bouche rejoint alors sa poitrine et je lui embrasse, lèche, mordille les tétons, elle ne peut contenir des gémissements.. Ma main caresse ses cuisses d'abord l'extérieur ensuite l'intérieur, elle se cambre sous mes doigts, j'aime la sentir au bord de l'explosion sans lui donner ce qu'elle veut.. Mais je ne résiste pas longtemps, ma main se pose alors sur son entrejambe et je la caresse doucement, ma langue est toujours sur ses seins, elle se cambre de plus en plus et je sens qu'elle aspire à autre chose. Alors ma bouche descend sur son ventre, sur son mont de Vénus pour s'arrêter sur son intimité, il ne faut pas longtemps pour que je la sente se contracter et se laisser aller au plaisir. Je me relève alors, je la prends dans mes bras et je la serre contre moi en lui embrassant les cheveux. Marie s'endort tout doucement, avant de dormir elle me dit :

« Il est quelle heure ? »
« Un peu plus de 11h »
« Mais on doit.. »
« Chut repose toi un peu je te réveille après »
« Je t'aime »
« Moi aussi mon Cœur »

Moi je reste là à la tenir contre moi et à la regarder. Vers 11h40 je décide de me lever et de descendre préparer le café de Marie puis je m'installe sur le tabouret de la cuisine et je me plonge dans mes pensées. Je repense à hier, je me refais tout le film de la journée et la réaction de mes parents. Ils m'ont complètement ignorée et malgré ce que je dis cela m'a blessé, ils auraient au moins pu être courtois surtout mon père, plusieurs fois j'ai eu l'impression qu'il allait faire un scandale devant tout le monde mais heureusement il s'est tenu. Je ne comprends pas leur réaction ; leur façon d'être.. Qu'est-ce que j'ai fait de si horrible pour qu'ils me fassent ça ? Je suis leur fille quand même... Est-ce à cause de l'incendie ? Ils n'ont jamais été "famille", je le sais et même avec mes frères et sœurs c'est pareil sauf que moi c'est pire, pourquoi moi ?

Je suis toujours dans mes pensées quand je sens Marie contre mon dos, elle se serre contre moi et me prend dans ses bras..

« Bonjour ma belle pensive »

Je prends ses mains dans les miennes et je l'incite à se serrer encore plus contre moi, ce qu'elle fait

« Bonjour ma belle endormie. Bien reposée ? »
« Oui très bien.. Tu sais que je suis pour un réveil comme cela tous les jours ? »
« Oui je m'en doute ça »
« A quoi tu penses ? »
« Heu.. A rien »
« Je ne te crois pas mais je te connais, je n'insiste pas »

Je souris, elle sait qu'il ne faut pas me presser, que j'ai besoin de temps avant de dire ce qui me tracasse et elle respecte cela, ça me touche.. Elle dépose un baiser dans mon cou puis elle dit :

« Ce n'est pas tout cela mais il faut que je déjeune et que j'aille me préparer »

Elle va pour s'écarter de moi mais je me retourne et je la serre contre moi. Puis je m'écarte et je lui dis :

« Assieds-toi je te serre »
« Tu es un amour tu sais »
« Oui je sais mais n'hésite pas à me le dire souvent »

Elle rit puis s'installe à la place que j'ai libérée, je lui sers alors son café que je dépose devant elle puis je m'appuie au plan de travail en la regardant.. Elle me sourit de temps en temps tout en buvant, j'aime être avec elle tout simplement sans forcément discuter ou faire quelque chose juste savourer l'instant..