Chapitre 91

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Quand ils s'en vont, vers 1h du matin, Marie va prendre sa douche et moi je l'attends dans la chambre en regardant dehors, je pense à tout ce qu'on a dit ce soir.

« A quoi tu penses ? » me demande Marie tout près de mon oreille

Je sursaute car je ne l'ai pas entendu arriver..

« A mon projet »

« Et alors tu te dis quoi ? »

« Que je ne penses pas que je vais me lancer »

« Mais pourquoi ? »

Je n'arrive pas à le dire, Marie se colle alors contre moi..

« Tu doutes de toi c'est ça ? »

Je ne suis pas étonnée qu'elle ai deviné cela, on se connait pratiquement par cœur aujourd'hui

« Oui, on m'a tellement dit que je suis une ratée, qu'aujourd'hui il m'arrive de le penser, regarde je n'arrive même pas à avoir une licence »

« Mon Ange il faut que tu arrêtes de penser du mal de toi, ce n'est pas parce que tu arrêtes tes études que tu ne les a pas réussies. Au contraire, moi je t'admire d'avoir réussi alors que tu n'aimes pas vraiment cela. Je veux que tu sois heureuse mon Ange et je sais que ce restaurant te rendra heureuse car c'est ce que tu veux, c'est ce que tu as envie alors moi ça me convient très bien. Et je sais que tu vas te donner toutes les chances possibles pour que cela marche.. »

« Oui mais.. »

« Chut.. Laisse-moi finir.. Et si cela ne marche pas au moins tu auras essayé et tu n'auras pas de regrets alors fonce, fais-le pour toi et pour moi car si tu es heureuse je le suis »

« Tu es sûre ? »

« Absolument ceeeer-taine !. Je t'aime Pauline et je t'aimerais toujours quoiqu'il arrive, n'en doute pas et ne l'oublie pas, s'il te plait »

« Moi aussi je t'aime mon cœur »

On s'embrasse légèrement..

« Alors tu vas le faire ? »

« Oui je crois bien, je n'ai rien à perdre »

« Absolument, non seulement rien à perdre mais plutôt tout à gagner »

Je la prends dans mes bras, j'étais en panique avant qu'elle ne vienne, elle l'a comprit et a su trouver les mots pour me rassurer. Je l'aime tellement, j'aime cette complicité, cette faculté qu'on a de deviner ce que l'autre pense et de pouvoir se rassurer si besoin. Elle sait que j'ai peur de l'échec mais elle a su me dire les mots qui me font réagir, qui me donne confiance. J'ai tellement de chance qu'elle m'aime, tous les jours, je m'en rends compte.

« Je t'aime Marie »

« Moi aussi mon Cœur, tellement et quoiqu'il arrive »

On s'embrasse tout doucement, je sais que Marie est fatiguée, je le sens alors je l'emmène au lit et je la serre contre moi jusqu'à ce qu'elle s'endorme dans mes bras. Moi je réfléchis aux mots qu'elle m'a dit. Je vais essayer de concrétiser mon projet et on verra ce qui se passe.. C'est avec cette décision que je m'endors heureuse.

Une femme bouleversanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant