trois personnes en une seule.
et puis six en deux.
elle était son parfait miroir, un reflet,
une âme soeur.
Mais à trop vouloir se cacher, n'allaient ils pas se briser ?
j'écrasai rapidement le cul de mon bédo dans le cendrier devant moi, rabattant ma capuche sur mes cheveux avant de me lever pour rejoindre la porte en souriant.
- tu vas où gamine ?
- pas tes oignons mekra
- tu viendras pas chialer quand tu te ferras enlever et que personne te cherchera grognasse.
- j'émis un faible rire en me retournant vers lui, je sais pas où je vais, je veux juste marcher.
- fais belek aux gars bresoms
- si je suis pas rentré dans deux heures, appels les flics.
Je lui fis un clin d'œil en souriant, appuyant ma phrase bien plus qu'ironique. J'enfila rapidement mon blaser en ouvrant la porte d'entrée pour m'engouffrer dans le couloir froid et mal éclairé de l'appartement. Je vous jure Paris derrière les grandes et belles portes des fois t'as des surprises.. des mauvaises surprises.
En à peine trente minutes j'avais rejoins les quais de Seine qui étaient toujours vide à cette heure ci et je dois dire que ça me faisait un bien fou.
J'avais fini par avoir peur de la foule, surement à force de me jeter dedans, et la plus agréable des compagnies finissait toujours par etre inconfortable. Je savais pas trop ce qui allait pas chez moi, enfin ce qui allait plus. J'avais constamment besoin d'être seule. J'étais pas comme ça avant, j'étais même tout le contraire.
Et maintenant j'étais là, à vingt trois heures à longer les trottoirs dans une ville qui n'était pas la mienne. J'avais atterrit là par hasard, je devais juste m'arrêter deux jours le temps d'attraper un avion pour le sud. Mais ce que j'avais pas prévue dans les plans c'est que je tomberai amoureuse de la Seine. Alors j'ai tout envoyé chier et deux ans plus tard j'avais toujours pas réussi à repartir.
Je savais plus trop ce que je fuyais en restant là, sûrement la tornade qui s'était formée autour de moi, ou juste le départ de mon frère. Mais je dois dire que même si j'étais pas heureuse, je vivais plutôt bien mon ignorance.
_________________________________________ desastres Paris
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Avec des si on mettrait Paris en bouteille.
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Neklefeu : T'abandonne mes chansons, ça y est ? _ desastres : sois pas vexé, c'est pour mieux les retrouver. _ Neklefeu : ça me va.
