trois personnes en une seule.
et puis six en deux.
elle était son parfait miroir, un reflet,
une âme soeur.
Mais à trop vouloir se cacher, n'allaient ils pas se briser ?
Cinq jours étaient passés depuis ma discussion avec Ken sur mon deuxième compte instagram, je sais pas trop ce qui m'avait pris de lui envoyer mon tatouage. Moi qui était si discrète sur ce compte je me retrouvais à espérer qu'il trouve, mais allez savoir si il était trop occupé, ou juste trop con, mais Ken n'avait pas manifesté signe de vie depuis ce message. Que ce soit dans mes messages ou dans la vraie vie.
Tant pis pour lui.
Mais quand Mekra m'avait proposé de l'accompagner en soirée, je m'étais précipité dans ma chambre pour me changer. J'aurai été incapable de savoir pourquoi, mais l'idée de voir Ken m'excitait beaucoup trop et j'avais limite courus tout le long du trajet faisant râler le rebeu qui marchait dix mètres derrière moi sans poser plus de question.
Dieu merci.
Mais j'étais vite redescendue un fois arriver dans le salon beaucoup trop petit pour le nombre de personnes présentes.
Je connaissais à peine trois personnes, Mo, Framal et le cramé et en vue des petites pétasses à la jupe bien trop courte, j'allais pas forcément profiter de cette soirée pour me faire des amis.. Alors je me suis laissé tombé dans un canapé, ma gourde dans une main et le bédo dans l'autre. J'étais resté là au moins quatre heures, écoutant les conversations qui se déroulaient autour de moi sans pour autant y prendre part. J'avais même recalé trois quatre mecs un peu trop enjouer, mais autant se l'avouer toute de suite, je me faisais chier comme un rat mort.
J'aurai du rester devant Netflix.
Alors sans un mot je m'étais levée dans le but de rejoindre la chambre où toutes les vestes étaient entreposées dans l'espoir de trouver les clés dans la poche du cramé. Après une lutte acharnée dans un océan de vestes plus lourdes que moi j'avais enfin trouvé l'objet de tous mes désires : CETTE PUTAIN DE CLE.
Je m'étais alors précipitée vers la sortie, m'arrêtant trente secondes pour embrasser la joue de Mekra avant de filer comme une voleuse. C'est pas comme ci quelqu'un attendait mon retour sur ce canapé.
J'avais pris tout mon temps pour retourner à l'appartement du cramé, laissant mes pensées aller aux rythmes de mes pas pendant que je marchais le long des quais. Je crois que s'était mon endroit préféré de Paris, après la petite ceinture.
Je m'étais jamais sentie aussi bien qu'ici.
- TRESSAAAAA !
J'avais pas réagis du premier coup, bien trop absorbée par le faible bruit des minis vagues qu'avait créé le vent sur la seine. Mais quand cette voix féminine était parvenue à mon oreille je m'étais tourné avec un léger sourire en coin en voyant une bande de jeune venir vers moi un énorme sourire aux lèvres.
- salut
- putain c'est ouf de te croiser là, t'es plus sur atlanta ?
- je suis ici pour les vacances !
- ah bah on va pas te déranger plus que ça, on voulait juste savoir si on pouvait faire une photo ?
- euh ouais, ouais pas de soucis.
j'avais eu quelques secondes d'hésitation, je savais très bien que cette photo allait finir sur les réseaux sociaux et je priais de toute mes forces pour que les médis s'en foutent royalement d'une petite rappeuse américain en vacances à Paris. c'est pas comme ci j'étais Cardi B non plus quoi. Alors j'avais pris la pose avec le joyeux groupe pour une petite série de photo avant de les remercier en prenant chacun d'eux dans mes bras.
- en tout cas meuf, on attend tous ton nouvel album là !
- il est en court, ne vous en faites pas.
__________________________________________________ desastres Paris
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J'avance car l'avenir m'attire.
aimé par Alexcat, Neklefeu, Heure.use et 13256 personnes.
desastres : je suis aller à une soirée desastres : t'étais pas là, j'étais déçue Neklefeu : la soirée chez Hakim? desastres : aucune idée, tout ce que je sais c'est que le salon était vraiment minuscule Neklefeu : si j'avais su que t'étais là je serai venu desastres : on me dit dans l'oreillette que ceci est une disquette Neklefeu : tsss j'essaie de trouver un moyen pour avoir plus d'indices desastres : ça te perturbe autant que ça ? Neklefeu : je pense qu'à ça depuis cinq jours desastres : c'est pour ça qu'on te vois plus ? Neklefeu : en partie, je passe ma vie au stud à cause de toi desastres : développe Neklefeu : le mystère m'attire desastres : t'as gagné desastres : pose des questions Neklefeu : on se connait bien ? desastres : si t'as question c'est "est ce qu'on à déjà baisé?" la réponse est non. Neklefeu : on se voit souvent ? desastres : des fois oui, des fois non Neklefeu : c'est où la dernière fois qu'on s'est vu ? desastres : ah non, c'est trop facile ça. desastres : tu veux pas le scan de ma carte d'identité aussi ? desastres : tu peux pas tricher à ce jeu Nekfeu
