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-             oh putain !

je me mis à rire en rentrant dans le salon du brun, me dirigeant tout de suite vers le canapé après avoir retiré ma veste. Sans hésité je me saisi du plaid pat patrouille posé sur le sofa avant de me tourner vers Ken un sourcil haussé.

-               t'as des choses à avouer Nekfeu ?

-               mais laisses c'est pour le fils à Alpha quand il vient wesh !

-               essaie de trouver des excuses, avoue juste que tu kiff grave Stella je t'en voudrai pas

-                toi en revanche t'as l'air grave calée sur le sujet !

-                bah les dessins animés c'est la vie Igo

-               j'avais presque oublié que t'étais une gamine

-               oooook, tu te calmes de suite ! je vais appeler Mbappé il va se fâcher.


il se mit à rire en secouant la tête avant de partir vers sa cuisine pour revenir avec deux bières, en l'attendant j'avais pris le temps d'observer chaque recoin de la pièce. Je m'attendais pas à ça, s'était froid et.. vide ?

-              je vis pas souvent ici alors je me suis pas attardé sur la déco

-              ah mais là ça fait peur Ken. j'ai jamais vu un appart aussi blanc.

-              roh ça va hein.

-              tu les amènes là ?

-              qui ça ?

-               les nanas que tu choppes !

-               non
. il bu une gorgé

-               tout s'explique alors.

j'émis un léger rire avant de me laissé tomber sur le canapé dans un long soupir, j'avais eu du mal à sortir de mon lit ce matin et les heures de sommeil qui me manquaient me faisaient des grands appels de phares.

-                 je peux mettre de la musique ? Je vais m'endormir sinon.

Le brun se tourna vers moi en souriant, avant de me lancer la manette XBOX qui trainait sur la table, m'arrachant un petit sourire.

-                 dis moi que je vais avoir le droit de fouiller dans tes playlists douteuses sur spotify.

-                  j'ai rien à cacher ! il leva les mains en l'air

-                  je t'ai entendu chanter du nana mouskouri la semaine dernière, je suis sûre y à grave des trésors là dedans.

je me mis en tailleur sur le canapé, observé par l'oeil rieur du brun qui s'était contenté de secouer la tête après ma phrase.

J'avais lancé une musique au hasard une fois arrivé sur l'application et je m'étais contenté de fouiller chaque recoins de ces playlists sans rien dire alors qu'il bougeait la tête en rythme, riant parfois en voyant mon visage face à certains sons.

,-                 bon, je baisse les bras. t'écoutes que des sons grave lourds t'es pas drôle. Je voulais vendre les infos à Paris Match et me faire des millis sur ton dos.

-                   t'es pas censé être riche déjà toi ?

-                   Je suis généreuse écoutes, les mandats cash à la daronne tu connais non ?

-                   elle te manque pas des fois ?

-                   bof,
j'haussa les épaules, toute ma vie je l'ai passé loin de chez moi tu sais alors, j'sais pas. Je sais que pour elle c'est pas aussi facile mais elle à compris que s'était nécessaire et que s'était ma façon de vivre. Elle t'as manqué toi ?

-                   au début non, j'étais bien trop heureux de me barrer de chez oim. même si j'étais dehors, j'en serai pas là sans ça. Mais à un moment je crois que ça m'a rattrapé, j'avais besoin de quelqu'un de stable pour m'accompagner là dedans.

-                    pourquoi pas un des gars ?

-                    parce qu'on s'est tous retrouvé projeté là dedans au même moment, on vivait la même chose, la même euphorie, la même merde. Et même si Fonky à endosser le rôle du daron qui nous recadre, s'était pas à lui de faire ça et je t'assure qu'une fois qu'on à intégrer mon père et celui des frère Akrour aux projets ça à été une dose de stress en moins.


-                    Seine zoo records, entreprise familiale de paname.

la brun se mit à rire en secouant la tête, m'arrachant un énième sourire. J'avais envie de lui en dire plus, tellement plus, mais comme avec le reste de la bande, j'avais affreusement peur de leur réaction. J'avais menti, du début à la fin et je m'étais foutu dans un merdier dont je ne savais pas comment me sortir.

Le jeu avait pris une tout autre tournure et j'étais entrain de perdre la main.

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desastres
Paris

Éloignons nous d'ici, prends ça comme une mission, devenons invisibles

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Éloignons nous d'ici, prends ça comme une mission, devenons invisibles.

aimé par Neklefeu, bleulilly, woksaldani et 17569 personnes.

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desastres : merci pour c'te soirée, t'es pas une si mauvaise compagnie au final.
desastres : ah et attends
desastres : ajoutes moi là, ce sera plus simple.
desastres : Astrophile


Des airs et des astres / NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant