ça avait duré comme ça pendant plus d'un mois.
on se retrouvait dans l'ascenseur, on se mettait à côté et elle me donnait son écouteur.
Elle avait des goûts musicaux plutôt pas mal, même si j'ai grimacé fort le matin où elle m'a mit du Lacrime. J'ai rien contre lui hein, mais c'est pas le genre de musique que t'as envie d'écouter au réveille non plus.
mais jamais elle n'a parlé. pas un mot, pas un son, nada.
je me consolais en me disant qu'elle me regardait, des fois pendant toute la durée de notre monté et des fois juste le temps de me donner l'écouteur. Elle était changeante, sa se voyait. Malgré son air froid elle transpirait ses émotions et elles n'étaient jamais les mêmes. Tantôt joyeuse, tantôt morose. Elle avait plusieurs facettes,
comme moi.
Et puis elle à de nouveau disparue.
J'étais qu'à moitié étonné, mais j'aurai aimé qu'elle me le dise. ca m'aurait éviter la fausse joie d'il y à trois matins. Même un petit mot m'aurait contenter. Un "je vais bien, ne t'inquiètes pas." aurai suffit. Je m'inquiétais plus pour elle qu'elle ne me manquait.
Et c'est lorsque j'ai passé la porte de l'appartement de Mekra que j'ai compris que j'avais eu raison.
Elle était là,
endormie sur le canapé et habillé des habits du brun.
Qu'est ce qu'elle foutait là ?
Je me suis alors rendu dans la cuisine pour rejoindre le jeune rebeu, les sourcils froncés et le coeur serré. Milles scénarios se jouaient dans ma tête.
- c'est qui la meuf sur ton canapé ? Autant jouer la carte de l'innosence..
- je sais ap, je l'ai trouvé y à trois jours.
- tu l'as "trouvé" ? T'es au courant que s'est pas un chien ?
- sans blagues ?!
- explique.
- je suis partie me balader l'autre soir parce que j'arrivais pas à finir un son et je suis tombé sur elle. Elle était assise sur un banc et je te jure gros j'ai jamais vu quelqu'un d'autant pommée dans sa vie, elle avait le regard vide ça m'a fait badé sa race. Mais je pouvais pas la laissé solo, du coup je l'ai ramené. La seule chose que je sais c'est qu'elle s'appelle Tressa et qu'elle à 23 piges. Il haussa les épaules
j'ai failli m'étouffer avec ma propre salive en entendant son âge, wtf. je savais qu'elle avait pas la trentaine, mais quand même bordel, c'est une gamine.. J'ai rapidement repris mes ésprits en venant essuyer ma bouche à l'aide de ma manche une fois mon souffle repris.
- c'est ma voisine.
- attends, attends... c'est ta voisine ou LA voisine ?
- la voisine.
- oh bordel...
- ouais.
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desastre
ParisParis quinzième.
aimé par Neklefeu, guiguisoso, malikablr et 856 personnes.
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Des airs et des astres / Nekfeu
Fiksi Penggemartrois personnes en une seule. et puis six en deux. elle était son parfait miroir, un reflet, une âme soeur. Mais à trop vouloir se cacher, n'allaient ils pas se briser ?