trois personnes en une seule.
et puis six en deux.
elle était son parfait miroir, un reflet,
une âme soeur.
Mais à trop vouloir se cacher, n'allaient ils pas se briser ?
A peine était elle sortie du Uber qu'elle courrait déjà partout, je vous jure que des fois elle m'épuise tellement .. Mais pas dans le mauvais sens du terme. Alors je l'ai laissé faire, je l'ai laissé courir comme une enfant dans la boutique qui était collée à l'accueil, son périple agrémenté de "ooooh" et de "trop mimi" puis je l'ai laissé s'exciter dans la fil d'attente en posant milles et une question.
Je crois que j'avais jamais vu quelqu'un d'aussi vivant, d'aussi frais.
Même quand elle allait pas forcément bien elle reste positive et je crois que c'est ça qui me plait le plus chez elle. La façon qu'elle à de toujours voir le bon côté des choses. Je crois même que je l'ai jamais entendu se plaindre de sa vie, et vu ce qu'elle à pu traverser dans sa carrière, je lui tire mon chapeau.
Soit elle était très bonne comédienne, soit elle à une force intérieure surhumaine.
- tu crois qu'il y à des lamantins ?!
- je sais pas Astrée, je suis jamais venu.
- t'es jamais venu ? mais ta vie est grave nulle
J'ai baissé la tête en rigolant, même quand elle le voulait pas elle était drôle. Puis j'ai fini par chopper la poche arrière de son jeans pour venir la coller contre moi et entourer son bassin de mes bras. J'avais ce besoin de toujours la sentir près de moi.
- Tu crois que ça durera longtemps nous deux ?
- c'est quoi cette question pourrie ? Elle fronça les sourcils en tournant sa tête vers moi.
- un moyen de te dire en soumsoum que je tiens beaucoup à toi ?
- c'est si dur à dire comme ça ?
- pour moi oui...
Et puis elle n'a pas répondu, je crois qu'a force je commençais à m'habituer à ça. Elle avait le don de toujours couper des conversations comme ça, sans prévenir. Je sais pas trop si c'est parce qu'elle était trop timide pour s'avancer sur ce terrain là ou si elle s'en foutais un peu de mes mini crises existentielles. Mais ça me dérangeais pas, au contraire, je la remerciait intérieurement de pas m'obliger à parler de ça.
- moi aussi je tiens à toi Ken. Et je me mets rarement avec une personne pour que ça dur juste six mois donc j'ai envie de dire que pour le coup, ça dépend que de toi.
- je compte pas te laisser partir. J'embrassa son front.
- je sais.
- comment ça tu sais ?
- je le ressens dans tes gestes et ta façon d'être, je sais pas comment expliquer ça mais t'es beaucoup trop gentil avec moi, t'as une douceur presque déconcertante Ken, et je crois que le plus beau dans l'histoire c'est que tu t'en rends même pas compte. C'est pas normal d'être aussi concilient.
- t'acceptes énormément de choses venant de moi, je vois pas pourquoi je ferai pas pareil.
- parce que j'ai rien fais pour mériter tout ça .. J'ai rien fais pour toi.
- et moi j'ai fais quoi ?
- beaucoup plus que tu ne le pense Ken, et bien avant qu'on se retrouve dans cet ascenseur.
- desastres ?
- ouais et encore, t'as rien vu. Elle lâcha un rire rempli de gêne. J'espère pour toi que t'aura jamais à affronter cette partie là de moi en face, mais sache que si j'ai réussi à être Astrée, c'est principalement grâce à toi.
- elle est comment ?
- sombre et pas fréquentable.
__________________________________________________ desastres Paris
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on faisait la paire, on était perchées.
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