trois personnes en une seule.
et puis six en deux.
elle était son parfait miroir, un reflet,
une âme soeur.
Mais à trop vouloir se cacher, n'allaient ils pas se briser ?
- j'espère que t'es pas retourné voir l'autre kheba la
- mais laissez le, je suis sûre qu'il à une autre petite en vue, ajouta le basané
- fermes ta gueule Mekra tu dis de la merde
- oh ça va, détends toi un peu Ken, cracha le rebeu
- azy vous me saouler là je vais dehors
le brun s'était levé sans attendre, ouvrant la petite baie vitrée pour s'engouffrer sur le balcon sans rien dire de plus, sortant un bédo pré-rouler d'un paquet de tabac qui semblait avoir au moins dix ans.
j'avais eu un léger rictus aux lèvres lorsque je leva enfin la tête des pattes que j'étais entrain de cuir, me rendant compte du blanc que ça avait lancé, les gars avaient vite compris qu'ils l'avaient cherché mais aucuns d'eux ne semblait vouloir bouger son cul du canapé pour allé s'excuser.
Qu'elle belle bande de trou du cul.
- Oh tressa tu veux pas aller le voir ? demande Diaby
- euh... pourquoi moi ? Je le coco pas votre pote là
- non mais vu que t'es une meuf, puis il se confiera peut être à toi il t'aime bien
- j'avais haussé un sourcil, vous êtes grave chelous dans votre bande serieux
j'ai soupiré en baissant le feu, retournant dans le salon en lançant la cuillière en bois sur Mekra pour lui faire comprendre de prendre la relève en cuisine. Comment ils faisaient déjà sans moi ? Alors comme une gentille petite maman que je ne suis pas, j'ai rejoins le boudeur sur le balcon, grimaçant lorsque le froid me prit à la gorge.
- fuck on se les cailles, tu pouvais pas bouder dans la chambre ?
j'entendis un léger rire de la part du brun, m'arrachant un petit sourire alors que je venais tout juste de m'asseoir à côté de lui.
- ils sont stupides et bien trop orgueilleux pour venir eux même te voir, alors même si c'est pas mon rôle je vais le faire parce qu'on me la demandé... tu vas bien Ken ?
- ouais ça va.
- et sinon en vrai ?
- ça va pas.
- je comprends que ce soit pas facile de se livrer... puis t'es bélier je crois ça aide pas forcement les choses... mais te laisses pas surmonter les choses seuls, t'as pas besoin de faire ça. Les gars sont là, ta miff est derrière toi et même si je pensais pas dire ça un jour, moi aussi je suis là Ken. Et puis même si encore ça, sa suffit pas, faut que tu te trouves un exutoire, quelques choses pour vider ton sac et tes nerfs. T'es grave tendue depuis un mois..
- c'est à cause d'une go...
- c'est qui la meuf d'égerie ?
- tais toi, il ria, la pire avec c'te meuf c'est que je sais absolument pas qui elle est.
- comment ça tu sais pas qui c'est ?
- c'est ridicule putain.. Il passa sa main sur son visage, c'est une nana qui tiens un compte de photo, sur insta, je crois ça fait genre presque un an qu'on parle, mais y à pas de nom, pas de visage, rien.. j'ai juste son tatouage. J'te jure ça fait presque un mois et demi qu'elle m'a envoyé ça et je trouve pas putain, ça m'obsède j'te jure je pense qu'à ça. Je l'ai cherché partout, j'ai revu toutes les meufs qui me côtoient de loin ou de près juste pour voir leur putain de bras, t'imagine où j'en suis ?! il lâcha un rire nerveux je bosse trop, je boisé trop, je fume trop parce que je pense trop, je crois que j'ai besoin de vacances.
J'avais pincé mes lèvres en entendant le discours du rappeur, j'aurai pas pensé que ça l'atteindrait autant, j'avais même doutée que ce soit la véritable raison de son état mais plus il parlait et plus il était sincère. Je l'avais blessé, peut être seulement dans sa fierté, mais je l'avais blessé et d'un côté je m'en voulais, j'avais envie de lui dire que s'était moi, de lui hurler qu'il est con.
Mais j'ai rien fais, j'ai rien dis non plus.
Je l'ai juste pris dans mes bras, comme pour essayé de calmer son mal être et je l'ai pas lâché pendant deux minutes. Je suis resté là, une fesse sur ma chaise, un autre dans le vide et mes mains autour de son cou. Je savais même pas pourquoi je faisais ça, mais quand je l'ai entendu soupiré je me suis dis que j'avais eu raison, alors je me suis détaché doucement de lui en prenant doucement son visage entre mes mains.
- laisses la venir vers toi, c'est qu'une question de temps.
Je lui avais souris comme pour le rassurer et je m'étais remise à ma place comme ci de rien était, posant mes pieds sur la rambarde du grand balcon.
- t'es toujours aussi rassurante ?
- je suis balance, normal.
__________________________________________________ desastres Paris
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
on à tous dans le coeur un rayonnement de supernovas
aimé par Neklefeu, malola, grizou63 et 5633 personnes
