Tsapkiel ouvrit les yeux sur un ciel de cendres tandis qu'au loin, dans les nuages gris, son visage s'effaçait déjà. Doucement, le bleu qui décorait son âme quittait le firmament pour s'abattre sauvagement sur ses épaules, déchirant tout son être d'une violente douleur. Au bord de l'étouffement, Tsapkiel ouvrit grand la bouche pour respirer, mais en vain, l'air semblait pour toujours lui refuser sa précieuse visite. Sa gorge lui brûlait plus ardemment encore que le creux de son dos qui paraissait sans cesse s'ouvrir et se refermer en une cadence infernale, comme pour en bannir quelque vice ou danger. Soudain, un cri résonna dans la nuit noire et un homme se releva, la face contre la Terre, et le cœur encore plus bas. À l'horizon, il y avait juste un village...

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La tâche blanche
KorkuLe mal... Il réside en chacun de nous, dans nos cœurs et dans nos gestes. Il nous possède, nous contrôle complètement et ronge, plus vicieux que la nuit, nos tendres sentiments. Prenez garde, vous qui croyez au bien, qui fausser dans l'espoir d'un s...