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Deux jours plus tard, j'avais rendez-vous dans un bar dansant avec Julie et Framal. J'étais déjà arrivé quand la jeune asiatique me rejoignit un sourire aux lèvres. Elle avait revêtu une robe rouge sang, moulant parfaitement son corps parfait, ses longs cheveux bruns tombaient le long de sa poitrine.

- Salut, me sourit-elle en me faisant la bise.

Je lui souris, puis nous commandâmes des cocktails en attendant l'arrivée de Framal qui se faisait attendre. Nous rîmes ensemble en nous rappelant nos années de lycée.

- C'est vraiment dommage que tu n'es pas continuer jusqu'en terminal avec nous, ricana-t-elle de façon nostalgique.

J'avais arrêté l'école en première, et passé mon bac en candidat libre.

- Oui, c'est vrai qu'on rigolait bien à cette époque.

- On plaisante toujours autant tous les deux, releva-t-elle, même après dix ans sans se voir.

Je souris simplement à sa remarque, ne pouvant que l'approuver. Plus d'une heure, et deux cocktails plus tard, je reçus un message de mon ami.

De Framal : Désolé mon kho, je suis malade, je peux pas venir ce soir. J'arrête pas de vomir.

Je soufflai en montrant le message à mon amie retrouvée.

- Oh, eh bien, on sera que tous les deux ce soir.

Un sourire radieux s'afficha sur son visage harmonieux. Elle était visiblement heureuse de cette situation. J'aurais pu lui dire que je préférais rentrer chez moi, mais quelque chose m'en empêcha. Nous continuâmes à discuter, nous racontant nos dix années sans se voir. Après cinq cocktails, Julie déposa sa main sur la mienne, mes yeux s'arrêtèrent sur ce geste avant de remonter vers les siens.

- Et si on allait danser ? me proposa-t-elle.

- Je sais pas trop...

- Oh allez Ken, juste une danse.

Je cédai à sa demande, et elle m'entraina au milieu de la foule de danseurs à quelques mètres de notre table. Plus les musiques défilaient, et plus elle se rapprochait de moi. Notre danse prenait des allures de jeu de séduction, à travers ses pupilles incandescentes, je devinais qu'elle ne s'arrêterait pas à une simple danse. Alors que ses mains se trouvaient le long de ma nuque, je la vis approcher lentement son visage du mien pour tenter de me voler un baiser. Je tournai le visage, pour que ses lèvres heurtent ma joue.

- Tu as une copine, c'est ça ?

- Non, pas vraiment...

- Alors où est le problème ?

Le ton qu'elle avait employé était d'une douceur saisissante. Elle semblait sincère dans sa démarche de comprendre mon refus.

- C'est compliqué, éludai-je.

- Tout a toujours été compliqué avec toi, rit-elle.

Visiblement, elle prenait tout ça à la rigolade.

- Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle...

- Tu t'empêches de vivre à cause d'une fille avec laquelle tu n'es même pas en couple. Visiblement, elle a vraiment un grand pouvoir sur toi.

- Elle ne me contrôle pas.

- Ah oui ? Prouve-le-moi.

Son regard brûlait d'envie pour moi. Sans réfléchir, mes lèvres se jetèrent sur les siennes. Quand ma langue rencontra la sienne, les palpitations de mon cœur s'accélérèrent. Mes mains commencèrent à caresser son dos en s'arrêtant au dessus de ses fesses.

A l'ombre de ta lumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant