Bonus 2

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Pendant que Ken et moi faisions notre valise, je me perdais dans mes pensées. Je n'avais jamais laissé Yiannis à ma mère plus d'une nuit. J'espérais que tout se passe bien, et qu'elle ne rencontre pas de soucis avec lui. Je sentis une main caresser mon dos, quand je me retournai j'aperçus les yeux sombres de Ken qui m'observaient attentivement.

- Ca va bien se passer Aly, me rassura-t-il.

- J'ai peur de lui manquer...

- Il n'a pas la notion du temps pour l'instant. Quand on reviendra, c'est comme si nous serions partis une petite heure.

- Lui va manquer, admis-je.

Il déposa ses mains sur ma taille, et m'attira à lui. Je laissai choir ma tête contre son épaule en humant son parfum que j'adorais.

- Moi aussi, murmura-t-il à mon oreille. Mais, ça va nous faire du bien de partir avec nos amis, on va s'amuser, se retrouver comme avant, ça aussi ça me manque.

Il m'embrassa comme il savait si bien le faire, et je lui rendis son baiser avec entrain. Ses mains sur mes hanches me firent reculer jusqu'à notre lit, je tombai dessus, puis Ken déposa son corps contre le mien. Ses doigts se glissèrent sous mon tee-shirt, avant de se faufiler son mon soutien-gorge pour caresser mes seins. Nos respirations s'accélèrent, nos souffles se mélangèrent.

Depuis que nous avions un enfant, et que Ken avait repris la musique, nous avions moins de moment à deux. Cependant, nous avions appris à profiter de chaque instant de libre pour pouvoir profiter de l'autre. Le fait d'être seuls dans notre chambre, et que notre fils soit gardé par nos amis, mirent tous les signaux au vert.

Je lui retirai son tee-shirt, tandis qu'il commençait à défaire le bouton de mon jean. Les garçons et ma mère étaient dans la pièce d'à côté, mais qu'importe, je le voulais maintenant, et l'avidité que je lisais dans ses yeux me laissaient deviner qu'il était dans le même état d'esprit que le mien. Ses doigts entrèrent profondément en moi, je poussai un gémissement de plaisir, puis les miens se glissèrent sous son boxer pour caresser ses fesses musclés.

Ken s'agenouilla rapidement, et m'ôta le bas de mes vêtements pendant que j'enlevai ceux du haut. Je me retrouvai entièrement nue devant lui. Son regard incandescent se posa sur mon corps qui réclamait le sien. Mes mains le déshabillèrent, puis il me posséda, je soufflai de bien-être.

Soudain, on entendit frapper à la porte de notre chambre.

- Vous faîtes quoi, là ? s'impatienta Doums. On a un avion à prendre, je vous rappelle. C'est pas le moment de faire une petite sœur à Yiannis.

Nous ricanâmes avant de nous concentrer à nouveau sur ce que nous faisions. Qu'importe ce qu'il se passait derrière cette porte, nous étions dans notre bulle, totalement coupés du reste du monde.

Quarante minutes et une douche plus tard, nous sortîmes de notre chambre. Tous les regards se portèrent sur nous, le rouge me monta aux joues en rencontrant celui de ma mère. Heureusement, elle et moi avions toujours eu une relation fusionnelle, nous parlions de tout ouvertement, et je savais qu'elle ne me jugeait pas, mais qu'elle était heureuse pour moi que mon couple aille bien sur le plan physique.

- Qui c'est qui va être grand frère dans neuf mois ? demanda Sami à Yiannis en riant.

Notre fils lui rendit son sourire sans comprendre ce qu'il venait de dire.

- On peut y aller ? demanda Idriss. Heureusement qu'on a avait prévu plusieurs heures d'avance.

- On a réglé tout ce qu'on avait à régler, sourit malicieusement Ken.

A l'ombre de ta lumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant