A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)

Chapitre 59.

Je me dirige vers Versailles, mais je suis assise à l'intérieure d'une petite charrette. C'est un vieil homme qui m'a reconnu et m'a demandé si j'avais besoin d'aide, j'ai accepté avec grand plaisir son aide et maintenant je suis devant avec l'homme et nous discutons de tout et de rien. Lorsque nous arrivons devant le portail de Versailles, je vois Philipe descendre de sa voiture.

Philipe ! Dis-je heureuse de le voir.

Il se retourne en ma direction, et me regarde surprit de me voir.

Amélie ? C'est bien toi ?! Me demande-t-il.

Je m'approche de lui et il me prend dans ses bras.

Tu m'as tellement manqué ! Répond-t-il heureux.

Toi aussi, tu m'as manqué. Lui dis-je les larmes aux yeux.

Nous nous séparons.

Allez viens, je vais t'accueillir dans mes appartements. Me répond-t-il.

Nous nous dirigeons dans ses appartements, lorsque nous entrons dans celui-ci, je vois une femme forte, grande, blonde et joue avec un petit garçon. La jeune femme se tourne vers nous.

Philipe qui est cette femme ? Demande la jeune femme.

Philipe soupire.

Elisabeth, je te présente Amélie, La Marquise des Anges et Amélie je te présente ma nouvelle femme, Elisabeth princesse de Palatine.

Elisabeth se précipite sur moi, avec un grand sourire.

Je suis heureuse de vous connaître, je suis pose que vous voulez rester auprès de Marc-Antoine.

Je la regarde et regarde ensuite le petit garçon.

C'est...

Oui, c'est ton fils. Dit Philipe.

Je m'approche de Marc-Antoine, celui-ci joue avec un petit cheval en bois, je m'assois devant lui.

Bonjour... Lui dis-je émue.

Marc-Antoine me regarde avec ces grands yeux bleus et me fait un petit sourire timide.

Bonjour, madame... Dit-il d'une petite voix.

Je lui souris gentiment.

Je m'appelle Amélie et je suis ta mère... Lui répondis-je sincèrement.

Il me regarde complètement perdue, mais contre toute attente, il me sourit et se jette dans mes bras. Les larmes aux yeux, je resserre mon étreinte autour de lui.

Où se trouve Louis ? Demandais-je à Philipe.

Mon frère s'est absenté à la guerre. Cela fait maintenant 5 mois qu'il n'est pas rentré. M'explique-t-il. Depuis que tu as disparu, il y a 5 ans, il n'as pas arrêté de faire des campagnes. Continu-t-il. Il fait en ce moment la guerre contre Guillaume d'Orange.

A-t-il refait sa vie ? Lui demandais-je d'une voix tremblante.

Il a une nouvelle maitresse, du nom de Madame de Maintenon. Répond Elisabeth. D'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi il partage sa couche avec cette catin... Continu-t-elle.

Qu'a-t-elle fait ? Lui demandais-je curieuse.

Elle croit toujours que dieu est avec elle ! Lorsque le roi est au château, elle est toute gentille avec Marc-Antoine, mais dès qu'il n'est plus là, elle devient une vrai Putain ! Dit-elle hors d'elle.

Pourquoi est-elle ainsi ? Demandais-je une nouvelle fois.

Marc-Antoine est l'enfant favori de mon frère, et de ce fait elle le déteste, car mon frère passe plus de temps avec votre fils. Me répond Philipe.

Madame de Maintenon est jalouse de mon fils... Dis-je.

Je soupire lassée.

Pourquoi es-tu revenu, Amélie ? Me demande cette fois Philipe.

Je le regarde et lui souris avec tendresse.

Pour mon fils et aussi pour vous. Lui répondis-je.

Il me sourit, puis se tourne vers son épouse.

Peux-tu nous laisser. Et prendre Marc-Antoine avec toi ? Demande Philipe à Elisabeth.

Elle acquit de la tête, prend Marc-Antoine avec elle et sortent tous les deux de la pièce. Lorsque nous sommes enfin seuls, il me regarde à nouveau.

Pourquoi ne m'as-tu rien dis ? Me demande-t-il gentiment.

De quoi ai-ce que tu parles ? Lui demandais-je ne comprenant pas.

Je parle du fait que tu viennes du futur. Me répond-t-il d'une voix grave.

Je le regarde à la fois surprise et désolée.

Louis... T'en a parlé...

Oui, il m'en a parlé, ce jour-là il était bouleversé et désespérer... Répond-t-il. Alors, pourquoi ne m'as-tu rien dis ? Me demande-t-il à nouveau.

J'avais peur... Lui répondis-je tout en baissant la tête.

Peur de quoi ? Me demande-t-il surprit.

Peur que tu me prennes pour une folle... Lui avouais-je enfin.

Il s'approche de moi et me prend dans ses bras.

Tu as toujours été comme une petite sœur pour moi, et sache que jamais je te prendrais pour une folle. M'explique-t-il.

Où se trouvent Marie et Dougal... Et tous les autres ? Lui demandais-je.

Il soupir.

Il y a 2 mois, la Marquise de Maintenon les a tous congédier... Et le château fut laissé à l'abandon. Me répond-t-il d'une voix désolée.

Quoi ? Mais où sont-ils ? Lui demandais-je.

Je n'en ai aucune idée, Amélie... Répond-t-il. Tout ce que je peux te dire est que cette femme est peut-être pire que l'avait été la Marquise de Montespan. Continu-t-il.

Mais, où vais-je vivre... Lui dis-je.

Tu ne peux pas vivre à Versailles. Me répond-t-il. En tout cas tant que mon frère n'est pas de retour... Mais je peux si tu veux t'envoyer au château de Fontainebleau. C'est à trois jours d'ici. Continu-t-il. Bien sûr, tu pourras emmener Marc-Antoine avec toi.

En ai-tu sûr ? Lui demandais-je. Ai-tu sûr que j'en ai le droit ? Lui demandais-je inquiète.

Mon frère aurais fait la même chose pour toi. Me répond-t-il simplement.