A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)

Chapitre 45.

Après quelques heures de préparation, le travail de Gaston est enfin achevé ! Il a transformé toutes les plantes en concoctassions.

C'est très impressionnant ! Surtout pour son âge !

J'examine toutes les fioles. Je les ouvre une part une pour humer leur odeur.

Il n'y a aucune faute. Dis-je simplement. Où as-tu apprit tout cela ? Lui demandais-je.

Je l'ai appris tout seul, madame. Dit Gaston.

Alors je dois te dire que tu es le meilleur médecin que je connaisse ! Lui dis-je avec sincérité.

Il me regarde surprit.

Alors vous...

Oui ! Gaston, tu es embauchée pour être mon médecin et celle de mes enfants ! Lui répondis-je tout en lui souriant.

Il se prosterne avec une grande rapidité.

J'en suis honoré, madame ! Je ferais en sorte que vous ne soyez pas déçu de mon travail ! Répond-t-il.

Parfait, je vais prévenir le roi de mon choix, si jamais tu as besoin de plantes ou d'ingrédients quelconques, tu pourras demander à Marie. Lui expliquais-je.

Il acquit de la tête, quant à moi, je m'en vais pour m'occuper de mon fils Marc-Antoine, mais la situation me glace le sang ! Aucune trace de Marc-Antoine ! Et la gouvernante de Louis n'est plus là ! De plus une immense tâche de sang est sur le sol !

Où sont-ils ?!

Je cherche partout dans la chambre, mais aucune trace d'eux !

Sont-ils dans les jardins ?!

Je décide alors d'ouvrir l'armoire pour me mettre quelque chose sur le dos, mais tout à coup, un corps tomba sur moi ! Je reconnu tout de suite que c'est la gouvernante et un poignard est planter entre ses deux omoplates !

Oh mon dieu !

Je décide de prendre son pouls, mais il ne bat plus !

A l'aide ! Criais-je.

Des bruits de pas se font entendre, Dogal apparaît d'un coup avec quelques gardes. Lorsqu'il vit la gouvernante au sol et inerte, il se précipite sur moi.

Tout va bien ? Me demande-t-il d'une voix inquiète.

Où est Marc-Antoine ? Demandais-je d'une voix apeurée.

Il a disparu ? Me demande-t-il.

Oui ! Lui dis-je.

Dogal se lève alors et se tourne vers les gardes.

Que personnes rentrent ou ne sortent du palais ! Barricader toutes les portes et les fenêtres ! Prévenez aussi le roi ! Dit Dogal d'une voix autoritaire.

Les gardes ne se font pas attendre, je vois ensuite cette garce de Louise ! Celle qui m'a hébergé avant que je ne rencontre le roi. Je m'approche d'elle.

Louise ! Criais-je.

Elle se tourne vers moi et me lance un regard noir.

Que puis-je faire pour vous Marquise des Anges ? Me demande-t-elle.

As-tu trouvé une personne porté un bébé ? Lui demandais-je.

Elle me regarde comme une putain.

Pourquoi cela t'intéresse tant ? Me demande-t-elle avec un sourire.

Dogal s'approche de nous.

Madame, nous n'avons pas le temps de jouer, une vie humaine est peut-être en danger. Répond Dogal.

Et vous croyez que cela va m'empêcher de dormir ? Nous demande-t-elle.

Louise, écouter-moi. Ce bébé est le mien et avec ce qui se passe...

Oh ! Mais je sais que c'est ton bébé, Amélie ! Tout comme Athénaïs. Répond-t-elle d'une voix malveillante.

J'écarquille les yeux.

Louise, je sais que tu me déteste, mais je t'en prie...

Je ne te dirais rien ! Me coupa-t-elle.

Dogal intervient alors en la prenant par le bras.

Vous avez intérêt à tout nous dire ! Et que ce soit bien clair ! Que vous soyez une femme ou non, cela ne m'empêchera pas de vous torturer pour avoir des informations ! Répond Dogal d'une voix froide.

Vous n'oseriez pas ! Répond-t-elle.

Voulez-vous pariez ! Lui dit-il rempli de promesse.

Des bruits de pas se font entendre, je lève la tête et je vois Louis courir.

Où est-t-il ? Nous demande-t-il avec colère.

Il faut demander à cette très chère demoiselle ! Mais Madame ne veut rien nous révélez ! Répond Dogal.

Louise commence à comprendre.

Cet enfant est aussi...

Mon fils et celui de la Marquise des Anges ! Alors maintenant je vous ordonne de nous dire se trouve mon fils ! Répond le roi.

Louise me regarde complètement perdue.

Je ne sais pas... Répond-t-elle d'une voix tremblante.

Comment ça vous ne savez pas ? Demande Dogal.

C'est Athénaïs qui est entrée dans la chambre, elle a ensuite prit le bébé et elle est partit en voiture vers Paris, mais je ne savais pas qu'elle avait tué une gouvernante et enlever l'enfant de notre roi ! Répond Louise apeurée.

Louis se tourne vers ses gardes.

Retrouver la Marquise de Montespan ! Ordonna-t-il au garde, il se tourne à nouveau vers Louise. Quant à vous ! Vous serez mis en cellule ! Et vous serez jugé pour votre complicité. Et si jamais mon fils meurt, alors vous brûlerais au bûcher ! Dit le roi d'une voix meurtrière.

Dogal emmène Louise aux cachots, lorsque Louis et moi nous nous retrouvons seul, je m'effondre dans ses bras en pleurs.

Nous le retrouverons mon amour ! Je te le promets. Promit Louis.

Tu ne comprends pas, Louis. Pleurais-je.

Il lève ma tête.

Si jamais Athénaïs fait partit de l'affaire des poisons, alors notre fils servira de sacrifice pour un rituel satanique. Lui dis-je en pleure.