Chapitre 70.

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Lorsque j'arrive à mes appartements, je me rends compte que c'est celui que j'occupais à l'époque où il y avait encore la Marquise de Montespan. Rien n'a changé, je me rends compte aussi, que mes robes sont encore dans la garde-robe.

Je n'ai pas réussi à m'en débarrasser... Réponds Louis qui se trouve derrière moi.

Je me tourne vers lui, ses yeux sont remplit de nostalgie.

Pourquoi ? Lui demandais-je.

Je ne voulais pas t'oublier... Répond-t-il.

En entendant cela, je m'approche de lui et l'embrasse avec tendresse, il rend mon baiser, mais il s'écarte assez vite pour que je puisse profiter de ce moment merveilleux.

J'aimerais te parler de quelque chose de très important... Dit-il avec sérieux.

C'est grave ? Lui demandais-je inquiète.

Non, mais cela concerne notre fils, Marc-Antoine. Répond-t-il simplement.

A-t-il fait quelque chose de mal ? Lui demandais-je en écarquillant les yeux.

Non plus. Répond-t-il en me souriant avec tendresse. En réalité, cela fait plusieurs années que j'ai demandé à l'Evêque Bossuet de l'aider dans ses études. Tu dois savoir, que le Cardinal Fleury est l'un des meilleurs précepteurs que je connaisse. M'explique-t-il.

Oui et alors... Lui dis-je ne comprenant pas.

J'ai décidé de faire Marc-Antoine mon héritier... Répond-t-il prudemment.

Je le sais, puisque tu m'as dit une fois que tu l'avais légitimé... Lui dis-je.

Non... Je veux que le jour où je mourrais, je veux que ce soit notre fils qui monte sur le trône de France et non Louis. Répond-t-il simplement.

J'écarquille les yeux complètement sous le choc.

Mais tu ne peux pas faire ça ! Dis-je. Louis est le plus vieux de tes enfants, de plus tu l'as eu avec la reine ! Continuais-je.

Je reste tout de même le roi... Dit-il.

Tu es peut-être le roi, mais n'oublie pas que l'église sera contre cette nouvelle. Même-ci que notre fils est plus intelligent et plus perspicace, l'église n'acceptera jamais d'avoir un enfant né d'une union entre un roi et une femme quelconque. Lui expliquais-je.

Tu veux dire un batard ! Répond-t-il en rogne.

Louis... Tu sais ce que je veux dire... L'église ne voudra jamais ce genre chose et tu le sais. Lui dis-je.

Dois-je te rappeler que je suis absolu ! Répond-t-il en partant.

Mais pas pour l'église ! Répondis-je en essayant de lui faire comprendre.

Louis se retourne et voyant mon regard suppliant, son regard s'adoucit et il s'approche une nouvelle fois de moi. Il m'enlace avec douceur, puis il s'écarte de moi.

J'ai décidé de faire notre fils le principal héritier du trône. Répond-t-il tout en me regardant droit dans les yeux.

Et si l'église te frappe d'excommunication pour cette provocation. Tu n'auras plus jamais son soutient lors des guerres et même lors des négociations. Lui expliquais-je.

Là-dessus, fait moi confiance, j'ai un plan. Lui dit-il.

Je le regarde ne comprenant pas.

Je pourrais faire plusieurs négociations avec le pape. Dit-il.

Quel genre de négociations ? Lui demandais-je.

Je pourrais gagner plusieurs guerres...

Hors de question ! Lui dis-je hors de moi.

Et quel genre de négociation voudrais-tu ? Me demande-t-il.

Et si tu demandais à Bossuet de t'aider contre le pape. Lui dis-je. Tu m'as bien dit qu'il avait toute ta confiance, non ? Lui demandais-je.

Il a toujours eu ma confiance. Répond-t-il.

Et bien va le voir, je suis sûr qu'il pourra t'aider. Lui dis-je.

Tu as raison, je vais aller de ce pas. Me répond-t-il.

Il m'embrasse avec tendresse et s'en va pour avoir une petite discussion avec l'évêque. Quelques minutes après, je vois Marc-Antoine entré dans mes appartements, je suis alors assise sur mon lit, quant à lui, il s'assoit prêt de moi, pour poser sa tête sur mes genoux.

Qu'as-tu appris aujourd'hui ? Lui demandais-je.

De la Géographie, je devais connaître les emplacements exact des plusieurs provinces de la France. Et les pays aussi. M'explique-t-il.

As-tu réussi ? Lui demandais-je.

J'ai tout réussi... me répond-t-il.

Parfait je suis fière de toi. Lui répondis-je.

Mère ? Sais-tu pourquoi père voulais parler à l'Evêque Bossuet ? Me demande-t-il curieux.

Je n'en ai aucune idée, mon chérie. Lui répondis-je.

Nous avons discuté encore quelques minutes, c'est alors que l'Evêque Bossuet et Louis entre dans mes appartements, Marc-Antoine saute sur ses pieds et le salut avec respect et je fais de même.

Redressez-vous mes enfants. Répond-t-il avec bienveillance.

Nous nous redressons tous les deux.

J'aimerais vous parlez d'une affaire très importante. Dit Bossuet.

Voulez-vous que je vous laisse seul ? Demande Marc-Antoine.

Non, mon enfant, reste, cela te concerne aussi. Répond-t-il.

Marc-Antoine acquit de la tête.

Le roi, ton père à décider de faire de toi l'héritier du trône de France et de Navarre.

A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant