Chapitre 48 (!).

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Il m'allonge sur le lit, j'essaie de le repousser, mais il place mes mains au-dessus de ma tête.

Ne me touche pas ! Criais-je hors de moi.

Amélie ! Amélie... Je t'aime ! Dit-il d'une voix suppliante.

Je le fixe droit dans les yeux, sans que je comprenne quoi que ce soit, une pulsion de désir monte en moi. Je me précipite sur sa bouche et nos langues se rencontrent enfin. Je retire son manteau et sa chemise, il se retrouve torse nu. Je prends ses mains et les posent sur mes hanches. Je défais ensuite mon corset, Louis s'écarte de mes lèvres pour atteindre mon cou, mes gémissements franchissent mes lèvres. Il s'écarte une nouvelle fois de moi et retire mon jupon, et y compris ma longue chemise blanche. Je me retrouve alors nue devant lui. Il s'écarte une nouvelle fois de moi et se déshabille entièrement. Je le regarde complètement subjuguée par sa beauté d'Apollon.

Il se replace au-dessus de moi et pénètre avec beaucoup de douceur. Je pose mes mains sur son dos, quant à lui, il pose ses coudes sur chaque côté de mon visage. Ses lèvres se posent sur les miennes avec possessivité. Ses vas et viens sont rapide et court, mes gémissements sont devenues des cris de plaisirs. Sa tête est logée dans mon cou et le suçote avec gourmandise. Je sens mon orgasme monté de plus en plus. Mais une personne frappe à la porte.

Ah, Non ! Pas maintenant !

Louis se retire de mon antre et se lève du lit.

Qu'ai-ce qu'il fait ?!

Il agrippe mon bras et me ramène à lui pour me plaquer contre son torse. Il m'amène jusqu'à la grande porte.

Attend, on va le faire ici ? Contre la porte d'entrée, alors qu'il y a une personne derrière ?!

J'allais protester, mais il m'embrasse avec fougue, puis il tombe à genoux, place ma jambe droite sur son épaule et sans hésitations sa langue touche ma féminité, j'étouffe de justesse un hurlement en plaquant ma main contre ma bouche.

Sir ! Je dois vous parler ! Cria une voix que je connais que trop bien.

Je reconnais parfaitement bien cette voix de cette putain d'Athénaïs ! Celle qui a osé s'en prendre à mon fils !

Louis sens que je me tends comme un arc, il se redresse, il pose ses mains sous mes fesses et me soulève. Il approche ses lèvres de mon oreille.

Ne te retient pas ! Répond-t-il d'une voix remplie de luxure.

Il me pénètre d'un coup sec. Je crie à la fois de surprise et de plaisir. Ses vas et viens sont brutaux et sans pitié. L'orgasme monte en flèche, j'explose en hurlant mon plaisir, quant à Louis il continu ses coup de hanches jusqu'à qu'il atteigne à son tour la jouissance ultime.

......................

Nous sommes dans notre lit. Nous transpirons et haletons à bout de souffle. Louis ne m'a pas laissé me reposer une seule fois. Il était particulièrement passionné ce soir. Je suis à califourchon sur lui et la tête sur son torse. Quant à Louis, il a ses bras qui m'entourent pour me garder contre lui. Il embrasse le haut de ma tête avec tendresse. Mon corps est tout endoloris et je n'arrive plus à bouger le petit doigt tellement qu'il m'a épuisé...

Je ne t'ai jamais vu aussi passionné... Lui dis-je complètement épuisée.

Il rit légèrement.

Tu n'avais pas à m'inquiéter autant... Me répond-t-il tout en embrassant mes cheveux.

Mes yeux tombent sur mon jupon.

C'est vrai que je dois montrer le carnet qui contient les différents prénoms.

Louis ? L'appelais-je.

Oui... Répond-t-il.

J'ai trouvé quelque chose dans la maison de la Voisin. Lui dis-je calmement.

Il se raidit d'un coup.

Qu'as-tu trouvés ? Me demande-t-il.

J'ai trouvé un carnet qui contient une liste de prénoms qui lui ont rendu visite.

Il nous fait changer de place et se retire du lit. Louis s'approche de ma robe et trouve sans difficulté le carnet.

C'est celui-ci ? Me demande-t-il curieux.

J'acquis de la tête silencieusement.

Il s'approche de nouveau du lit et s'assit sur celui-ci. J'essaie de me relever, mais c'est impossible, car je suis bien trop courbaturée. Je remarque d'ailleurs que Louis me sourit avec moquerie.

Tu devrais rester coucher, mon amour. Répondis-t-il.

A qui la faute ! Lui dis-je en fronçant les sourcils.

Il rit et plonge son regard à l'intérieur du carnet. Son corps se figea alors d'un coup sur place. Je me force à me lever et remarque qu'il y a la « Marquise de Montespan » sur le papier.

Tout va bien ? Lui demandais-je curieuse.

Amélie as-tu vu Athénaïs ce soir ? Me demande-t-il en fureur.

Oui...

Ai-ce que c'est elle qui a entailler notre fils ? Me demande-t-il sur le même ton.

Non, c'était Etienne Guibourg, mais elle était sur l'autel de sacrifice et avait un peu de sang de notre fils sur son corps nu... Lui expliquais-je avec sincérité.

Je le vois trembler de rage.

C'est la première que je le vois dans cet état là...

Garde ! Cria-t-il.

Les gardes entrèrent dans la chambre.

Que va-t-il faire ?

Amener la Marquise de Montespan dans mon bureau !

A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant