A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)

Chapitre 23. (CORRIGER)

- Je vois, me répond l'amant du Duc d'Orléans, et pour quand souhaitez-vous organiser ce bal ?

- Pour le 24 décembre, lui répondais-je simplement.

- D'accord, me dit le chevalier de Lorraine tout en hochant la tête, et avez-vous une idée de décors ?

- Connaissez-vous les fêtes du Réveillon et de Noël ?, lui demandais-je ironiquement.

- Bien sûr que je connais ces fêtes madame, me répond-il en croisant les bras sur sa poitrine, je ne suis pas né de la dernière pluie voyons !

- J'aimerais organiser ce bal ce jour là et pour le décors, je vois bien un immense sapin décoré de plusieurs sculptures qui sera dans la salle de bal, lui expliquais-je en lui souriant, et chaque personne invitée devra déposer un cadeau au pied de ce sapin et ce présent sera offert à une personne choisie au hasard parmi les invités.

- J'avoue que cette idée est originale, me dit le chevalier, mais je crains hélas que le roi ne voudra venir ainsi que les nobles. Je préconiserai plutôt d'organiser un simple bal masqué.

- Pourquoi le roi ne viendrait-il pas ?, lui demandais-je curieuse.

- Le roi déteste offrir des cadeaux à des étrangers, me répond simplement Philippe.

Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel lorsque j'entends la raison évoquée par le chevalier de Lorraine quant à l'absence du roi à ce genre de soirée.

- Bon très bien, lui dis-je un peu déçue, je me range à votre avis car, après tout, vous êtes un professionnel en ce qui concerne les fêtes à la Cour.

L'amant du Duc d'Orléans me sourit tout en arborant un air désolé sur son visage. N'ayant plus rien à lui dire, je me lève du canapé et je me dirige vers la porte tout en sentant le regard du chevalier de Lorraine dans mon dos.

- Je vous remercie de m'avoir reçu monsieur, lui dis-je tout en faisant une légère révérence.

Je me relève et je le vois me sourire une nouvelle fois. Je quitte les appartements du frère du roi et commence à me diriger vers la sortie afin de rejoindre Dogal et les chevaux. Tout à coup, une personne que je ne connais que trop bien se plaça devant moi.

- Oh non..........., me dis-je à moi-même en soupirant, pas elle.........

- Que puis-je faire pour vous madame de Montespan ?, lui demandais-je d'une voix ennuyée.

- Que faites-vous ici ?, me demande-t-elle à son tour avec un ton méprisant et en ne répondant pas à ma question.

- Cela ne vous concerne en rien........, lui répondis-je simplement.

- Le roi m'a spécifiquement demandé de............., commence-t-elle à dire d'une voix hautaine.

- Écoutez-moi bien Athénaïs, certes je n'appartiens pas au même rang que vous, alors ne me prenez pas pour une imbécile !, lui dis-je tout en arborant un visage sérieux et en lui coupant la parole, jamais le roi n'enverrai une femme pour jouer les curieuses.........à moins que ce ne soit un roi lâche.

- Comment osez-vous dire cela !, me dit la Montespan choquée par mes propos.

- Maintenant, si vous permettez, je souhaite maintenant rentrer au sein de mon domaine, lui dis-je tout en la dépassant.

Je m'empresse de sortir du château afin d'éviter qu'elle ne coupe à nouveau la route.

- Qu'est-ce qu'elle m'énerve celle-là !, me dis-je à moi-même en colère, elle est pire que la Gestapo !