Chapitre 77.

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Nous entrons dans une nouvelle pièce, c'est une immense chambre.

Son décor, est composé de colonnes et de boiseries sculptés aux emblèmes d'Apollon. Il y a une balustrade du lit, les coffres à linge et les sièges. Les autres meubles en bois clair, en particulier la commode de même que le lit. Un vase en porcelaine de Sèvres, est placé sur la commode. Il y a aussi une pendule et une Liseuse.

Un tableau de Charles Le Brun, peint pour le duc de Richelieu et acquis par Louis XIV, représente Saint Jean l'évangéliste. Les dessus-de-porte sont des natures mortes peintes par Jean-Baptiste Monnoyer (Vase et fleurs) et Jean-Baptiste Blin de Fontenay (Aiguière d'or, fleurs et fruits et Aiguière d'or entourée de fruits en guirlande).

C'est magnifique. Dis-je.

Je sens Louis s'approcher de moi et me prend dans ses bras pour me serrer contre lui.

Tu es à moi, maintenant. Répond Louis d'une séductrice.

Je ris face à sa possessivité. Je me tourne face à lui et prend son visage en coupe.

J'ai toujours été à toi. Lui répondis-je.

C'est vrai, mais maintenant tu es ma femme et ma Reine. J'ai tout ce dont j'ai rêvé. Répond-t-il. Une femme et une Reine que j'aime, un fils que j'adore. Tu as fait de moi l'homme le plus heureux du monde. Continu-t-il. Et sache que mon amour grandit chaque jour, encore plus lorsque nous avons sû que tu étais à nouveau enceinte.

Ma vue se brouille légèrement, voyant une larme coulée sur ma joue gauche, Louis l'essuie rapidement, puis me souris avec douceur.

J'espère que ce ne sont pas des larmes de tristesse. Me dit-il.

Non. Dis-je en lui souriant. Ce sont des larmes de joie. Répondis-je.

Nous embrassons et nous fîmes l'amour toute la nuit.

...................

Le lendemain, je me réveille en plein bonheur, je me lève, mais je j'entends un léger bruit lorsque je me lève. Comme si qu'on percer une poche d'eau. Sachant ce que sait, je regarde le sol et voit une immense flaque d'eau.

J'ai perdu les eaux !

Je regarde derrière moi, mais Louis n'est dans le lit, je suis seule et je suis sur le point d'accoucher !

Je dois appeler à l'aide !

Mais une immense douleur me fait tomber sur les genoux.

Je ne peux pas accoucher seule ! Je ne pourrais pas !

Ma Reine êtes-vous réveillé ? Demande un soldat derrière la porte.

Aller chercher un médecin ! Dis-je sous la douleur.

Le soldat entra dans ma chambre alerté par ma voix, voyant dans l'état où j'étais, il se précipita vers moi.

Ma Reine ? Demande le roi.

Je vais accoucher dans très peu de temps, allé chercher le médecin et le roi ! Dis-je en me pliant sous la douleur.

Le soldat m'aide à me relever pour m'allonger sur le lit et cours prévenir le médecin.

Je dois inspirer et expirer ! La respiration, c'est la clef !

Cela fait maintenant quelques minutes que le travail à commencer, mais j'ai l'impression que cela dure depuis des heures ! Lorsque le médecin et Louis arrivé dans la chambre des larmes de douleur surgissent. Voyant ma détresse, le roi se précipite vers moi et me prend la main.

Le médecin quant à lui monte sur le lit et vérifie si je suis assez dilater pour pouvoir accoucher.

Le bébé va arriver, elle doit accoucher maintenant. Répond le médecin.

Faîtes ce qu'il faut ! Dit le roi en le regardant droit dans les yeux.

Le médecin place un coussin sous le bas de mon dos pour me surélevé et pour qu'il est un meilleur accès.

Vous devez pousser ! Dit le médecin.

Je commence à pousser et hurler de toutes mes forces. C'est une douleur insoutenable, mais je dois le faire pour la vie de mon bébé. Au bout d'une demi-heure de travail, j'ai donné naissance à une magnifique petite fille, le médecin la prit dans ses bras, la lava, l'enroula dans un drap propre et me la donna. Mais une douleur similaire survient tout de suite après.

Le médecin comprit tout de suite, il reprit ma fille pour la donner à une gouvernante, et se remet en position.

Que se passe-t-il ? Demanda Louis inquiet pour moi.

Votre femme attend un deuxième enfant. Dit le médecin.

Le médecin me redemanda de pousser, mais je suis tellement épuiser par le premier accouchement, que je ne fais que de petites poussées. Voyant l'immense difficulté que j'avais, le médecin regarda d'une des gouvernant encore libre.

Vous ! Aidez la Reine à accoucher ! Dit le médecin.

Mais comment ? Demande la gouvernant perdue et terrifier.

Il faut appuyer sur son ventre. Explique le médecin.

Le Gouvernant s'approcha de moi, posa ses mains sur mon ventre et appuya faiblement. Le roi écarta la Gouvernante d'un geste de la main et repris le relais. Il appuya fortement sur mon ventre.

Je vois sa tête ! Dis le médecin. Vous y êtes presque majesté !

Une adrénaline immense monte en moi et je pousse une nouvelle fois de toutes mes forces. Au bout de quelques minutes, la douleur se tarie enfin et je pu enfin voir mon fils.

Diane et Eugène.

A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant