A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)

Chapitre 34

Nous sommes arrivés à Versailles. Louis a décidé de me placer dans un appartement à côté du sien et a déplacé Athénaïs à l'étage du dessous. Mon appartement comporte une chambre, un salon, une bibliothèque, une salle de bain et une antichambre.

Le salon, aux boiseries, est orné de plusieurs tableaux de François 1er, le mobilier est composés de sièges en bois doré, tendus de velours vert ciselé dont des chaises de Brion, un tapis, un guéridon, des bras de lumières, des consoles en bois doré à figures, un lustre de Chaumont, et une pendule avec du marbre précieux issu de la Fabrique royale de porcelaine.

La bibliothèque est composé d'un escalier en colimaçon en bois permet d'accéder au premier étage. Le mobilier se compose entre autres d'un grand bureau plat et un canapé en bois doré garni de satin broché. Les ouvrages sont classés par ordre alphabétique (lettres en bronze sur la partie supérieure des bibliothèques). La bibliothèque possède près de 4 500 ouvrages.

La chambre est composée quant à elle d'une cheminée en brocatelle. Le lit est en bois bronzé et doré, à figures égyptiennes, coiffé de casques dorés. Le reste du mobilier se compose d'une bergère, de quatre fauteuils, et de deux chaises attribuées, d'un canapé, d'un paravent tendu de velours chiné, d'un guéridon et d'un somno, d'un candélabre à vestales, d'une pendule-autel en marbre, d'un tapis de pied par Bellanger et d'une commode.

La salle de bain est originale. Elle peut en effet être transformée grâce à un canapé dont l'estrade roulante cache une baignoire encastrée dans le sol. Le mobilier de cette salle de bain se compose d'un secrétaire en bois d'if, d'un ensemble de sièges en gondole en bois doré, dont le gourgouran en taffetas bleu ciel, d'une psyché et d'une table de toilette en acajou orné de bronzes. Derrière le canapé est aménagé un petit cabinet faisant office de garde-robe.

J'ai demandé à Louis d'aménager des chambres pour Dogal et Marie. Ce qu'il a fait. Je suis en ce moment même en train de lire un livre sur l'Egypte ancienne.

J'ai toujours été fasciné par l'Egypte ancienne !

Une personne frappe à ma porte.

Entrée ! Dis-je gentiment.

Amélie ! Dit une voix pleine de joie.

Philipe ! Dis-je tout aussi heureuse.

Je m'approche de lui et nous nous prenons dans nos bras. Nous nous écartons et nous nous asseyons sur les fauteuils.

Alors comme ça, tu es devenue la nouvelle favorite de mon frère. Dit Philipe avec un sourire malicieux.

Croit le ou pas, mais je ne savais que j'allais devenir une de ces nombreuses favorites... Lui répondis-je un peu perdue.

Tu es amoureuse de lui ? Me demande-t-il cette fois-ci avec sérieux.

Je soupire.

Je ne sais pas vraiment... Je sens que j'ai des sentiments pour lui, mais je ne sais pas si je suis amoureuse de lui... Lui répondis-je sincèrement.

Il me sourit à son tour, heureux que je sois sincère avec lui.

Fait comme même attention... Je ne veux pas qu'il te brise le cœur. Me répond-t-il avec un peu plus de sérieux.

D'accord. Lui dis-je d'une voix tout aussi sérieuse que la sienne.

Tu dois aussi faire attention à Athénaïs. Me dit-il.

Que veux-tu dire ? Lui demandais-je légèrement inquiète.

J'ai l'impression qu'elle prépare un coup derrière votre dos, de plus elle devient de plus en plus absente. M'explique-t-il avec sérieux.

Comment se fait-il ? Ça ne peut pas être l'affaire des poisons, car elle commence en 1679 et se termine en 1682. Pourvue que je n'ai pas modifié les dates à cause de ce que j'ai fait !

Amélie ? Tu vas bien ? Me demande-t-il inquiet.

Je me reprends et lui souris.

Ne t'inquiète pas, je vais bien et je vais faire attention à la Marquise de Montespan.

Il acquit de la tête.

Sois prudente. Dit Philipe.

Je lui souris une seconde fois. Il se lève du fauteuil et sort de mes appartements. Je soupire lorsqu'il quitte la pièce.

J'espère avoir tort par rapport aux dates... J'espère n'avoir rien modifié.

Une personne ouvre la porte, je relève la tête et vois Marie, elle est légèrement inquiète.

Que se passe-t-il ? Lui demandais-je.

Dis-moi, Amélie ? Tu m'as bien dit qu'un certain Gaston de Foix arriverais à la cours, qu'il ferait partit de l'affaire des poisons ? Me demande-t-elle.

Oui... Lui répondis-je.

Et tu m'as bien dis que lorsqu'il arrivera cela voudra dire que l'affaire commencera, c'est ça ? Me demande-t-elle.

Marie, tu me fais peur... Lui dis-je inquiète.

Il est ici... M'avoue-t-elle apeurée.

Oh mon dieu ! Mais qu'es ce que j'ai fait !