A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)

Chapitre 49.

Que vas-tu faire ? Lui demandais-je.

Comme je te l'ai promis... Je vais m'occuper personnellement de son cas ! Me répond-t-il sombrement.

Il se relève et se rhabille, je fais de même.

Que fais-tu ? Me demande-t-il curieux.

Je veux venir... Lui répondis-je.

Il en...

Louis, elle a osé s'en prendre à notre fils, donc je suis concerné tout autant que toi. Lui coupais-je calmement la parole.

Il soupire.

Très bien... Me répond-t-il.

Je lui souris et l'embrasse avec tendresse. Je fini de m'habiller, puis nous nous dirigeons à son bureau.

...........

Nous sommes à son bureau et nous attendons Athénaïs, c'est alors que les gardes débarque avec Athénaïs sous leur bras. Elle essai de se débattre, mais elle n'y arrive pas.

Enlevez vos mains ! Cria-t-elle.

Lorsqu'elle voit le roi, elle se calme, mais quand elle me remarque dans la pièce, son regard se durcit et il devient noir comme la mort.

Laissez-nous. Dit le roi calmement à ses gardes.

Les gardes s'en vont et referment la porte derrière eux.

Je croyais que c'était une discussion entre nous deux. Dit Athénaïs calmement et hautaine.

Louis lui sourit amèrement. Puis il lui montre le petit carnet.

Sais-tu ce que sait? Lui demande le roi.

Pas le moins du monde... Répond-t-elle.

Il ouvre le carnet, s'approche d'elle et lui montre son identité inscrite dans celui-ci. Elle blanchit alors.

Et maintenant ? Lui demande-t-il. Sa te reviens ?

Je n'ai rien fait de mal... Lui répond-t-elle d'une voix tremblante de peur.

Rien fait de mal ? En n'aies-tu bien sûr de toi ? Lui demande-t-il calmement.

Je vous l'assure, je ne sais pas ce que la Marquise des Anges a dit, mais c'est faux... Répond-t-elle en tremblant de peur.

Alors dit moi, où te trouvais-tu quand Dogal à débusquer Etienne Guibourg ? Lui demande-t-il.

Dans ma chambre... Lui répond-t-elle.

Pourtant mes gardes m'ont dit que tu n'y étais pas. Lui répond-t-il sombrement. Alors je vais te reposer la question. Où étais-tu ? Lui redemande-t-il.

Les lèvres d'Athénaïs tremblent légèrement.

Tout ça... Je l'ai fait pour toi... Lui répond-t-elle.

Pour moi... Alors pour toi, enlevez mon fils, le donnez en sacrifice pour me récupérer, c'était pour moi ? Lui demande-t-il plus sombrement que jamais.

Je ne voulais pas le faire, c'est le père Guibourg qui m'a obligé à le faire ! Tout ce que je voulais est que tout redevienne comme avant ! Lui dit-elle d'une voix suppliante.

Il attend quelques instants, puis il se rapproche un peu plus d'elle.

Que fait-il ?

L'amour que j'ai pour toi est mort depuis déjà longtemps ! Dit-il d'une voix dure.

Les larmes d'Athénaïs descendent le long de ses joues.

Tu mens... Répond-t-elle en larmes. Tu ne peux pas te passer de moi et moi non plus... Répond-t-elle en retenant une crise de larmes.

Avant oui. Avoue-t-il. Mais maintenant comme je te l'ai tu n'es plus rien pour moi. Dit-il d'une voix pleine d'amertume.

Alors tu m'abandonnes réellement pour cette putain ! Cria-t-elle hystérique.

C'est alors que Louis est pris d'une rage immense, il la gifla de toutes ses forces ! Athénaïs tombe au sol et elle est à moitié inconsciente, je veux intervenir, mais Louis me fais signe de ne rien faire.

Comment oses-tu l'insulter en ma présence ! Hurla Louis. Tu as essayé d'empoisonner la mère de mon fils, kidnapper mon fils et maintenant tu l'insulte ! Répond-t-il hors de lui.

Je décide de m'avancer et me place en face de lui.

Calme-toi... Lui dis-je d'une voix douce.

Il inspire et expire calmement. Voyant qu'il reprend petit à petit son calme, je décide de m'écarter une fois de plus. Il regarde de nouveau Athénaïs qui est toujours au sol et encore sonné.

A partir d'aujourd'hui, la Marquise de Montespan n'est plus. Tu n'es plus la bienvenue en seins de la cour et tu es banni de Versailles. Dit-il d'une voix dure.

Elle pose sa main sur sa bouche et ses larmes redoublent.

Je t'en prie de fais pas ça ! Tu me condamne à mort en faisant cela ! Répond-t-elle en pleure.

Mon choix est indiscutable ! Répond-t-il. Garde ! Cria-t-il.

Les portes s'ouvrent une nouvelle fois.

Emmener Françoise Mortemart à ses appartements et veillez à ce qu'elle fasse ses bagages ! Et lorsqu'elle aura fini, elle devra partir et ne devra jamais y revenir ! Répond-t-il.

Les gardes la prennent par le bras et l'emmène hors de la pièce. Je m'approche de lui et Louis me prend dans ses bras.

Et si on n'allait voir notre fils. Lui dis-je d'une voix douce.

Bonne idée. Répond-t-il tout en m'embrassant avec douceur.