A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)

Chapitre 11. (CORRIGER)

Quelques minutes plus tard, une femme entre dans mes appartements. Je lève les yeux de mon bouquin puis je me lève du canapé. C'est une femme d'un très jeune âge, elle a de longs cheveux blonds bouclés attachés en un chignon très simple ainsi que des yeux bleus timides. Elle est de taille moyenne et est habillée d'une robe toute simple grise. Lorsqu'elle me voit, elle fait la révérence devant moi.

- Bonjour madame, me dit-elle d'une voix douce et timide, je serai votre gouvernante à partir d'aujourd'hui.

- Elle est sacrément jeune !, me faisais-je remarquer à moi-même.

Je pose mon livre sur le canapé puis je m'approche d'elle.

- Bonjour, la saluais-je en lui souriant une fois à sa hauteur, je m'appelle Amélie. Comment tu t'appelles ?

Je place mon index sous son menton puis je lui relève la tête.

- Appelle-moi simplement Amélie, lui dis-je toujours en souriant, et tu peux me tutoyer aussi.

C'est alors que je remarque qu'elle m'observe, surprise par ce que je viens de dire.

- Mais................, commence-t-elle à dire toujours choquée par mes propos.

- Pas de mais, lui répondais-je tout en lui coupant la parole, je ne veux pas de formalités entre nous.

- Très bien ma........... euh Amélie, me dit-elle en se reprenant.

- Parfait !, m'exclamais-je en frappant des mains, alors tu as quel âge ?

- J'ai 16 ans, me dit-elle timidement.

- Tu es drôlement jeune pour travailler, lui répondais-je surprise.

- Non pas vraiment, me dit Marie avec sincérité, mais il y a des enfants qui travaillent vous savez.

- Ah oui c'est vrai..............., me dis-je à moi-même en soupirant, j'ai oublié ce détail...........

- Puis-je te poser une question ?, me demande-t-elle curieuse.

- Bien sûr que tu peux, lui répondais-je en souriant.

- Est-ce vrai que vous êtes une cousine éloignée du roi et de Monsieur ?, me demande-t-elle curieuse.

- Comment as-tu eus cette information ?, lui demandais-je à mon tour incrédule.

- Eh bien............c'est madame Louise qui le dit à tout le monde, me répond-elle d'une voix douce.

- Comme on dit, me dis-je à moi-même en poussant un soupir, ne jamais se fier aux apparences !

- Est-ce que c'est grave que tout le monde connaisse votre identité ?, me demande Marie, curieuse.

- Eh bien............. Elle m'avait promis de garder le secret pour elle.........., lui répondais-je simplement.

- Oh............., me dit Marie sincère, je suis désolée......................

- Ce n'est pas de ta faute, lui répondais-je en souriant.

Puis, je plante mon regard dans le sien.

- Peux-tu garder un secret ?, lui demandai-je.

- Oui bien sûr, me répond-elle en souriant.

- En réalité, je suis une mal née, lui avouais-je en la regardant dans les yeux.

- Vraiment ?, me dit Marie, surprise.

Je décide alors de lui expliquer ma soi-disant histoire.