Chapitre 65 (!).

1.4K 43 0
                                    

Nous sommes le lendemain matin, comme d'habitude, Marc-Antoine a dormi avec moi. Je regarde la pendule, celle-ci indique 06h00 du matin, je n'ai pas réussi à dormir correctement à cause de la dispute d'hier soir. Je décide de me lever, je m'habille d'une robe simple et sors des appartements tout en évitant de réveiller Marc-Antoine qui dort encore à point fermé. Lorsque je ferme la porte de la chambre, je me dirige directement vers les jardins, pour prendre l'air, mais surtout pour réfléchir à ce que je dois dire lorsque je me retrouverais de nouveau face au roi.

Lorsque j'arrive devant le jardin, j'admire, le Grand jardin créé sous François Ier, et retracé sous Henri IV puis redessiné par André Le Nôtre. Les bassins du Tibre et du Romulus puisent leur nom dans un groupe sculptural qui les orna successivement. Le bassin central fut orné d'une vasque succédant à une fontaine en forme de rocher dite le « pot bouillant ». Clos de murs entre 1528 et 1533, Serlio avait imaginé pour ce jardin un pavillon d'agrément. Aménagé entre 1660 et 1664, il comportait des rinceaux formant les chiffres du roi Louis XIV et de la reine-mère Anne d'Autriche.

Le bassin des cascades a été édifié à l'extrémité du Parterre. Le bassin est orné en son centre depuis d'un Aigle défendant sa proie en bronze, par Cain.

J'entends des bruits de pas, je me retourne et voit que c'est le Roi en personne qui est ici même. Il s'approche de moi sans rien dire et avec calme. Quant à moi, je cherche un moyen de conversation, mais le roi décide de briser le silence.

Je croyais ne plus jamais te revoir après notre dispute... Dit-il simplement. J'ai réfléchis toute la nuit, et je sais que je suis impardonnable, mais je voudrais tout de même m'excuser pour mon comportement d'hier soir. Répond-t-il. J'étais en colère et sans le vouloir je me suis pris à toi...

Je le regarde surprise qu'il s'excuse aussi vite.

Pourquoi m'avoir dit toutes ses atrocités, si tu ne les pensées ? Lui demandais-je tout en le regardant droit dans les yeux.

J'étais en colère, contre moi-même... Répond-t-il simplement.

Pourquoi ? Lui demandais-je.

Parce que, lorsque j'ai su que tu étais revenu à mon époque, je savais qu'au fond, je t'avais trahi en ayant une relation avec Françoise et sans le vouloir j'ai déversé toute ma colère sur toi. Dit-il.

Je dois aussi te faire des excuses, je n'aurais jamais dû m'emporter ainsi et j'aurais dû essayer de calmer le jeu... Lui dis-je. Mais je t'avoue que je ne sais pas si je réussirais à faire abstraction au fait qu'elle soit enceinte... Lui dis-je.

Amélie, tu dois comprendre, que cette femme n'est pas celle que j'aime, c'est toi que j'aime. Et si Françoise réussi à donner naissance à cet enfant, sache que jamais je ne t'abandonnerais ni Marc-Antoine et encore moins l'amour que j'ai pour toi.

Les larmes me montent aux yeux.

Vraiment ? Lui demandais-je d'une voix tremblante.

Son front touche le mien, je ferme mes yeux pour mieux apprécier ce moment qui m'a tant manqué.

Je te le promets, mon amour. Répond-t-il.

Je m'écarte de lui et le regarde, le visage baigné de larmes.

Non, je t'en prie, ne pleure pas... Répond-t-il tout en embrassant mon front avec délicatesse.

Prends-moi dans tes bras... Lui dis-je suppliante.

Il le fait avec tendresse, il m'embrasse avec amour et douceur.

Promet-moi, de ne plus jamais me parler ainsi... Lui dis-je tout en l'embrassant.

Je te promets de ne plus jamais agir ainsi... Me répond-t-il tout en continuant de m'embrasser. Et je veux que tu viennes à mes appartements.

Tu as pensé à la reine ? Et à Françoise ? Lui demandais-je.

Elles ne seront pas dans leurs chambres ce matin. Elles sont surement en train de déjeuner à leur petit salon. Je veux que tu m'appartiennes à nouveau. Me dit-il tout en embrassant mon cou.

Je le veux... Lui dis-je en gémissant.

Il prend alors ma main, entrons au château et nous nous dirigeons vers ses appartements. Nous nous dirigeons vers sa chambre. Je ne fais pas attention au décor de ces appartements, de plus la pièce est plongée dans le noir totale. Il m'aide à retirer ma robe, jusqu'à me retrouver nue devant lui. Il m'allonge sur son lit, il se déshabille à son tour et s'allonge sur moi. Il embrasse mon corps avec fougue et empressement. Quant à moi, je gémis et à la fois je soupire de plaisir. Touchant ma limite, je prends son visage en coupe et l'attire à moi.

Je veux que tu me prennes sauvagement ! Lui dis-je d'une vois remplie de désir.

Louis fais ce que je lui demande et me pénètre avec violence, nous avons continué à faire l'amour depuis des heures et sans nous arrêter. Nous avons baptisé toutes les pièces de ces appartements, sa chambre, ses salons et sa salle de bain.

A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant