Chapitre 9. (CORRIGER)

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Nous suivons le duc d'Orléans qui est connu sous le nom de "Monsieur" ainsi qu'en tant que petit frère du roi, Louis XIV. Nous nous dirigeons vers le château de Versailles et je suis complètement stressée au sujet de la rencontre avec le roi.

- A quoi peut bien ressembler le roi ?, me demandais-je à moi-même alors que nous nous dirigeons vers le château, est-il aussi beau qu'on le prétend ? Est-il à la fois égoïste et arrogant ? Je verrai tout ça lorsque je serai face à lui.......................

Tout à coup, la voiture s'arrête pendant quelques instants et j'entends un portail s'ouvrir avec lenteur puis nous reprenons la route. C'est alors que je remarque que Louise me regarde avec inquiétude.

- Qu'est-ce qu'il y a ?, lui demandais-je curieuse.

- Il faut que je te mette en garde, me répond-elle en soupirant légèrement.

- Si c'est par rapport à Madame.............., commençais-je à dire en soupirant à mon tour.

- Ça n'a rien à voir avec Madame de Montespan, me répond Louise tout en me coupant la parole, il faut que je te mette en garde contre le roi.

- Que veux-tu dire ?, lui demandais-je un peu perdue et en fronçant les sourcils.

- Je dois t'avouer que le roi est un homme très séduisant, me répond-elle en plantant son regard dans le mien, mais c'est aussi un homme qui n'hésite pas à briser le cœur d'une femme quand il se lasse d'elle.

- Ça je le savais, me dis-je à moi-même en esquissant un petit sourire.

- Alors ne tombe pas dans ses filets, me conseille-t-elle sérieusement.

- Ne t'inquiète pas Louise, la rassurais-je tout en lui souriant avec gentillesse, je ferai en sorte de ne pas me retrouver seule avec lui dans la même pièce que lui.

- Je ne rigole pas Amélie !, s'exclame Louise un peu contrariée, c'est un homme qui est prêt à tout pour avoir ce qu'il veut ! Si il jette son dévolu sur toi alors il faut que tu fasses en sorte de lui résister jusqu'à ce qu'il se lasse de toi !

- Je te promets de faire attention Louise, lui dis-je avec une voix rassurante et en lui prenant les mains, je suis sûre et certaine qu'il a autre chose à faire que de rester avec une femme telle que moi..................crois-moi Louise.

Puis, j'esquisse un sourire et elle me le retourne.

- Amélie...............tu ne te rends pas compte de ta beauté ?, me demande-t-elle en me regardant dans les yeux, tu pourrais faire tomber plus d'un noble à tes pieds?

- Pourquoi est-ce qu'elle me dit cela ?, me demandais-je à moi-même tout en fronçant les sourcils.

Cependant, elle continue de me sourire avant de regarder par la fenêtre de la voiture.

- Nous sommes arrivées, me dit-elle simplement.

La voiture s'arrête et le conducteur descend avant de venir ouvrir la portière. Ensuite, il nous aide à descendre du véhicule. Nous nous trouvons à la cour royale qui se situe devant le château de Versailles, avant la cour de Marbre. Philippe descend de son cheval avec l'aide de son écuyer.

- Suivez-moi je vous prie, nous dit Philippe avec une voix sérieuse.

Nous avançons et nous nous approchons de la cour de Marbre. Cette cour est faite à partir de pavés noirs et blancs et elle se situe dans le renfoncement du vieux château, au pied de la chambre du roi. La façade principale est occupée par, en son centre, un avant-corps central de trois travées marqués par deux pilastres doriques colossaux. Trois portes au rez-de-chaussée donnent accès à la galerie basse. L'étage est marqué par un balcon porté par des colonnes jumelées l'une à côté de l'autre en marbre rouge sur des piédestaux. Les fenêtres de l'étage donnent sur la chambre du roi, elles sont en plein centre, leurs archivoltes interrompent la frise de l'ordre colossal et chaque écoinçon est occupé par un triglyphe.

C'est alors que je remarque une femme très belle. C'est une femme à la fois extravagante et fière. Elle est habillée d'une robe rouge bordeaux et ses cheveux blonds sont attachés dans un chignon complexe qui laisse une mèche bouclée tomber sur le côté droit de son visage. Elle est accompagnée d'une femme qui est habillée d'une robe plus sombre et ses cheveux blonds sont coiffés de la même manière que l'autre femme.

- Philippe !, dit la femme d'une voix hautaine, cela fait longtemps !

- Comment allez-vous Marquise de Montespan ?, lui demande Philippe tout en levant le sourcil et en étant un peu énervé par son comportement.

- Alors c'est elle Athénaïs de Montespan, me dis-je à moi-même en fronçant les sourcils.

- Oh mais je vais très bien, lui répond la marquise en souriant, et je vois que vous vous portez bien Louise.

- Comme vous pouvez le voir.................., lui répond Louise d'une voix dure.

Athénaïs détourne son regard de celui de mon amie avant de me regarder comme une pestiférée.

- Elle veut ma photo ou quoi ?!, me demandais-je à moi-même tout en soutenant son regard.

- Et vous êtes ?, me demande-t-elle avec une voix pleine d'arrogance.

- Je m'appelle Amélie, lui répondais-je simplement.

- Amélie comment ?, me demande-t-elle à nouveau, Amélie l'étrangère ?

J'entends alors son amie rire.

- Sérieusement ?, me dis-je à moi-même en levant les yeux vers le ciel, elle a quel âge ? 3 ans ?

Alors que j'allais lui répondre, Louise prend la parole.

- C'est une lointaine cousine de notre roi et du duc d'Orléans, lui répond mon amie avec une voix sérieuse.

J'écarquille les yeux puis je la regarde horrifiée par ce qu'elle vient de dire.

- Je t'en prie Louise !, lui dis-je suppliante, ne continue pas !

- Une lointaine cousine ?, dit la Montespan curieuse et en fronçant les sourcils, de quelle branche ?

- Cela ne vous regarde pas !, lui répondais-je d'une voix sombre et en la regardant droit dans les yeux, nous sommes épuisées alors nous aimerions nous reposer.

Puis, je prends la main de Louise et nous montons les marches pour nous rendre dans la cour de Marbre.

- Madame, lui dit Philippe tout en se courbant devant la marquise.

Ensuite, il nous rejoint et nous entrons dans le château. Lorsque nous sommes à l'intérieur, nous sommes directement dans la Galerie des Glaces. Cette galerie se situe dans l'alignement du tapis vert. On y affirme les capacités de la manufacture des Glaces créée par Colbert pour combattre la prééminence de Venise dans cette technique. Les fenêtres cintrées donnent naissance à autant d'arcades ornées de miroirs tenus par des baguettes et des cabochons de bronzes ciselés. Les arcades sont surmontées par une tête d'Apollon et de la dépouille du lion de Némée. Le plafond est décoré d'illustrations montrant les réalisations du règne de Louis XIV et en mettant en scène le roi lui-même en 30 grandes compositions. La moitié de la surface se compose de toiles marouflées, ces dernières concernent les scènes les plus prestigieuses alors que l'autre moitié est peinte directement sur la voûte du plafond. Les chapiteaux des pilastres de marbre de Rance sur fond de marbre blanc sont ornés d'une fleur de lys et de coqs gaulois. Les trophées en bronze doré, qui ornent les trumeaux en marbre vert de Campan, ont été ciselés. Les huit bustes romains, en marbre et en porphyre, accompagnaient huit statues dont sept antiques représentent Bacchus, Vénus, la Pudicité, Hermès, Uranie, Némésis et Diane de Versailles.

Je vois alors Louise se tourner vers moi.

- Je vais te laisser avec Monsieur, me dit-elle tout en me souriant, vous pourrez faire plus ample connaissance.

- Attends une minute, me dis-je en écarquillant les yeux de surprise, elle se fiche de moi ?!

- C'est avec un immense plaisir que nous allons dans mes appartements, me dit simplement Philippe en souriant, suivez-moi je vous prie.

A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant