Chapitre 63.

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Nous sommes dans ma chambre, comme d'habitude Marc-Antoine va dormir dans ma chambre et il est installé dans mon lit, je suis habillée d'une chemise de nuit blanche. C'est alors que j'entends la porte de ma chambre s'ouvrir et se refermer.

Père ! Dit Marc-Antoine en descendant du lit et en courant dans ses bras.

Je me retourne en douceur et tremblante de tous mes membres. Il n'a pas du tout changé, il a toujours les même yeux bleu, les même cheveux noir et long. La même façon de se tenir.

Alors c'était dont vrai... Dit-il simplement.

Je lui souris tremblante, mais lui n'a aucune réactions. Il décide de lâcher notre fils.

Peux-tu s'il te plaît nous laisser seuls. Lui demande-t-il gentiment.

Marc-Antoine acquit de la tête, Constance est dans la pièce, il s'approche d'elle et ils partent de la pièce. Louis me regarde de nouveau sans même me sourire une seule fois.

La guerre s'est bien passée ? Lui demandais-je gênée.

Quant es-tu revenue ? Me demande-t-il brusquement sans même répondre à ma question.

Il y a quelques semaines... Lui répondis-je. Et la guerre ? Lui demandais-je.

Tu me demandes comment s'est passé la guerre ? Me demande-t-il d'une voix sombre.

Je crois... Lui dis-je hésitante et peinée par son ton froid. Mais apparemment tu ne veux pas en parler, alors nous n'allons pas en parler...

Pourquoi es-tu revenu ? Me demande-t-il comme lassé de cette discussion.

Que veux-tu dire ? Lui demandais-je.

Pourquoi es-tu revenu à mon époque ? Pourquoi n'es-tu pas rester à ton époque auprès de ta famille ? Me demande-t-il.

Et bin, je suis revenu pour revoir Marc-Antoine et toi... Lui dis-je.

Un rire amer sort de sa bouche, j'ai l'impression que mon cœur se déchire en deux.

Cela fait cinq ans que tu as disparue ! Dit-il. Et tu oses revenir comme ça !

Je croyais que...

Tu croyais quoi ? Que j'allais une nouvelle fois tomber dans tes bras ! Désolé, mais cet amour est mort depuis que tu nous as abandonnée, moi et ton propre fils ! Répond-t-il avec haine.

Je ressens une haine immense en lui. Devant tant de colère, des larmes de désespoir coulent le long de mes joues.

Pourquoi me dis-tu tout ça ? Lui demandais-je en larmes. Tu sais bien que ce n'étais pas de ma faute...

Je m'en contre fiche de ton excuse ! Me coupe-t-il la parole. J'ai réussi à refaire ma vie avec Françoise et il en ai hors de question que tu gâche mon bonheur ! Répond-t-il avec colère. Encore moins qu'elle perde le bébé...

Attends, j'ai bien entendu... Cette femme est enceinte de Louis... Je ressens comme un poignard qu'on plante en plein cœur ! J'ai comme l'impression de mourir à petit feu... C'est une horrible sensation ! J'essaie de retrouver une bonne inspiration, mais c'est impossible. Comme une pression immense sur ma poitrine.

Si vous ne voulez plus avoir de relations avec moi, je ne vous empêcherez pas, mais je voudrais avoir une faveur de votre part, sir... Dis-je d'une voix tremblante tout en décidant de le vouvoyer.

Tu veux continuer notre fils ? C'est impossible Amélie... Il ira à Versailles et toi tu devras partir hors de nos vies... Dit-il en fronçant les sourcils.

Quoi ? Mais...

Assez ! Je ne veux plus t'entendre ! Répond-t-il.

Je vous en prie ! Dis-je en me précipitant à mes pieds. Je ferais tout ce que vous voudrais, mais je vous en supplie ne me séparer pas de notre fils ! Vous me condamnerais à mort ! Dis-je en pleurant.

Tout ce que je veux est que tu partes et ne reviens plus jamais sous ma vue ! Tu aurais dû rester chez toi... Dit-il. Je veux que demain matin tu sois partis ! Ou je demanderais à mes gardes de t'expulser de Fontainebleau.

Comment peut-il me traiter ainsi ! Qu'ai-je fais pour mériter ceci !

Une haine immense s'empare de moi.

Tu es un monstre... Comment peux-tu me traiter de la sorte, après tout ce que nous avons vécu ! Enfin compte, je n'étais qu'une putain à tes yeux !

Je...

Quoi ! Tu m'interdis de te parler sur ce ton ! Lui dis-je en lui coupant la parole. Tu m'arraches le cœur sans aucune pitié et tu oses en plus de ça enlever mon fils ! Dois-je te rappeler que durant l'affaire des poisons c'est moi qui es sauvé Marc-Antoine ! Pendant que tu étais trop occuper à jouer ton petit roi à la con ! Lui dis-je pleine de haine.

Ça suffit ! Je suis le roi ! En s'approchant de moi menaçant.

Oh ! Désolé de vous manquer respect votre majesté ! Mais je vais vous annoncer une chose que vous ne savais pas sur votre sois disant Françoise ! En réalité, elle n'est pas ce qu'elle est ! Je suis sûr qu'elle t'a dit que c'était une femme pieuse et qu'elle n'a pas pêché ! Parce que moi, je vais te dire la vérité, c'est une Putain qui a été à Villarceaux ! Et si tu ne me crois, tu n'as qu'à vérifier tes sources auprès du Marquis de Villarceaux ! Je suis sûr certaine qui se fera plaisir de tout te raconter ! Lui dis-je.

Je vois ses poings se serrer avec dangerosité.

Comment-oses-tu dire des propos abject à son sujet !

Je ne fais que dire la vérité ! Maintenant si voulez bien me permettre je vais rejoindre mon fils !

Il me prend violement par le bras et moi sans hésiter je le gifle de toutes mes forces. 

A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant