A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)

Chapitre 10 (CORRIGER)

- C'est avec un immense plaisir que nous allons dans mes appartements, me dit simplement Philippe en souriant, suivez-moi je vous prie.

Puis, je lui retourne son sourire. Là où nous nous trouvons, il y a un petit escalier qui mène à une ravissante pièce aux dimensions réduites mais merveilleusement décorée. Il s'agit d'une bibliothèque. Les portes des armoires en verre, dont le raffinement est inouï, sont ornées de motifs d'or dans le goût de l'époque. Dans le fond, se trouve une petite alcôve en glace avec un canapé recouvert d'un éclatant tissu fleuri. Nous empruntons ensuite une porte et nous entrons dans un salon d'angle qui donne sur la cour de Marbre et la cour royale. La clarté atteint un maximum apportée par des fenêtres en renforcement, détail d'architecture visant à paraître les ouvertures plus grandes. Ces dernières sont richement ornées de motifs "royaux" tels que la fleur de lys ou les initiales du roi. Quelques meubles et un portrait du monarque se trouvent ici ainsi que deux fameuses chaises à châssis recouvertes de soie blanche avec des motifs fleuris.

Puis, vint le salon de compagnie qui possède une cheminée de belle facture surmontée d'un buste du roi Louis XIV, des chenets de Caffieri, des sièges recouverts de leur soie d'origine ainsi que deux commodes de style Transition.

- Oh mon dieu !, me dis-je à moi-même en écarquillant les yeux, ne me dites pas que c'est ici que je vais vivre ?!

Mais je ne suis pas au bout de mes surprises ! Nous continuons et Philippe ouvre une deuxième porte. Cette fois-ci, nous nous dirigeons vers la salle à manger aux murs blancs parsemés de motifs turquoises du plus bel effet.

- J'ai même une salle à manger !, me dis-je à moi-même tout en ayant des étoiles dans les yeux.

Enfin, nous entrons dans une pièce privée où règne un parfum de scandale à peine voilé : la chambre.

Je remarque une belle cheminée en marbre blanc finement taillée, une commode dans le style Transition, une somptueuse table en marqueterie, un petit bureau sur lequel trône une boite à bijoux. Le lit se trouve en face des fenêtres qui se trouvent sur ma droite. Il est surmonté d'une impériale qui est une sorte de baldaquin avec de lourdes tentures.

- Cette porte vous mènera directement à votre bibliothèque, m'explique le frère du roi tout en me montrant la porte qui se trouve à côté de mon lit.

Ensuite, nous nous dirigeons vers une autre pièce qui s'avère être la salle de bain. Elle est spacieuse et elle laisse apercevoir la place où se trouve deux baignoires en cuivre épais : la première sert à se laver tandis que la deuxième sert à se prélasser dans une eau parfumée.

- Vous aurez votre propre femme de chambre, me dit Philippe une fois que nous sommes de retour dans la chambre, elle arrivera dans quelques minutes.

- Mon dieu !, me dis-je à moi-même incrédule, c'est trop pour moi !

- Le roi est-il au courant ?, lui demandais-je encore un peu choquée.

- Pas encore, me répond le duc d'Orléans tout en me regardant avec sérieux, mais il est hors de question de vous installer dans une chambre quelconque.

- Je sens que je ne m'habituerai jamais à ce luxe, me dis-je à moi-même en soupirant.

- Ah..............j'ai oublié de vous préciser, continue-t-il avec nonchalance, votre chambre est sous celle de mon frère.............le roi.

- Quoi ?!, me dis-je à moi-même en écarquillant les yeux, il se fout de ma gueule ?!

- Mais............., lui répondais-je peu sûr de moi et en essayant de garder mon calme, je ne risque pas d'avoir des problèmes..................?

- Ne vous inquiétez pas pour cela, me dit-il en essayant de me rassurer, je ferai en sorte qu'il comprenne...........................

- Super ! Vraiment super !, me dis-je à moi-même en posant une main sur mon front, je vais sûrement me faire dégommer par le roi ! J'ai intérêt à me faire toute petite maintenant !

- Et où se trouve madame de Montespan ?, lui demandais-je curieuse.

- Madame se trouve au même étage que le roi, me répond-il en fronçant les sourcils, pourquoi ?

- Comme ça, lui dis-je simplement.

- Vous voulez avoir mon frère rien que pour vous ?, me demanda-t-il en esquissant un petit sourire narquois.

- Mais non ! Je ne veux pas avoir une quelconque relation avec le roi !, lui répondais-je tout en fronçant les sourcils, et puis nous sommes pratiquement de la même famille !

Puis, le duc d'Orléans se mit à rire de bon cœur.

- Je suis désolé, me dit-il d'une voix enjouée, mais c'est la première fois que je vois une femme telle que vous.

- Au moins, je vous ai fait rire, lui répondais-je en souriant.

- Je vais vous laisser maintenant, me dit le frère du roi tout en se dirigeant vers la porte de ma chambre, mais je vais tout faire pour que vous fassiez partie de la Cour désormais.

- Philippe ne vous...................., commençais-je à dire en écarquillant les yeux de surprise.

- J'insiste mademoiselle Amélie, me répond-il en souriant et en me coupant la parole.

Ensuite, le duc d'Orléans quitte mes nouveaux appartements.

- J'espère que je ne vais pas avoir de problèmes...................., me dis-je à moi-même en soupirant.

Voulant me changer les idées, je décide d'aller à la bibliothèque. Il y a des livres sur la Grèce antique, l'Egypte antique, l'Empire Romain..................il y a beaucoup d'œuvres. Finalement, je décide de prendre un livre qui parle de Néfertiti puis je retourne dans mon nouveau salon avant de commencer mon livre.