A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)

Chapitre 35.

Marie et moi, sortons de mes appartements et nous nous dirigeons vers les grands appartements du roi. Nous allons directement dans le salon d'abondance qui sert de salle pour les curieux. Le plafond peint, présente sur la corniche les plus belles pièces que comprenait la collection du roi. Elle est constituée de tentures de velours vert, de décors peints, de marbre et de stucs. Les différents mobiliers sont des fauteuils, des canapés, des petites tables rondes et quelques vases.

Où est-il ? Demandais-je à Marie.

C'est lui. Me dit-elle en pointant le doigt sur un homme.

L'homme en question est habillé tout en noir, un manteau, une culotte et des talonnettes noires, des collants et une chemise blanche. Ses cheveux sont frisé, mi long et châtain foncé, des yeux marrons, un visage carré et sévère. C'est alors qu'il s'approche de nous.

Bon sang ! Il s'approche de nous !

Il s'arrête juste devant nous.

Êtes-vous la Marquise des Anges ? Me demande Mr De Foix.

C'est exact... Lui dis-je en reprenant mes esprits. Et vous êtes ? Lui demandais-je faussement.

Je me présente, je m'appelle Gaston De Foix. Dit-il tout en se prosternant devant moi. J'ai été invité par la Marquise de Montespan.

Je vois... Dis-je d'une voix calme. Très heureuse d'avoir fait votre connaissance... Lui répondis-je méfiante.

Je sors ensuite de la pièce et entre à nouveau dans mes appartements. Je me tourne ensuite vers Marie.

Fait venir Dogal. Lui dis-je.

Oui ! Répond-t-elle simplement.

Elle sort quelques instants des appartements.

Je dois dire vérité à Dogal et lui demander de surveiller cet homme ! Si je peux éviter que des personnes soit empoisonné à cause d'eux !

Elle revient accompagnée de Dogal.

Tu voulais me parler ? Me demande-t-il.

Assit toi... Lui dis-je avec sérieux.

Nous nous asseyons tous les deux sur le canapé.

Je ne t'ai pas dit toute la vérité sur moi. Lui dis-je. Tu dois savoir que je ne viens pas de la même époque, je suis née en 1994 à Compiègne. Lui expliquais-je.

Il fronce les sourcils.

Comment ai-ce possible ? Me demande-t-il me prenant un peu pour une folle.

Ecoute ! Je sais que tu ne me crois pas, mais je vais te prouver que je te dis la vérité. Lui dis-je.

Et comment ? Me demande-t-il.

Sais-tu pourquoi je suis capable de traversé une pièce remplie de malade ? Lui demandais-je.

Il me regarde intrigué.

Tout simplement parce que j'ai eu plusieurs vaccins, contre la Variole, la Tuberculose. Lui dis-je.

Il se lève du canapé et regarde Marie.

Tu étais en courante ? Lui demande-t-il légèrement en colère.

Oui... Dit Marie honteuse.

Il soupir et me regarde.

Pourquoi tu ne m'a rien dis ? Me demande-t-il curieusement.

Parce que j'avais peur de ta réaction.... J'avais peur qu'en te l'avouant, tu me prennes pour une folle... Lui avouais-je.

Il soupir à nouveau.

Je te comprends. Me répond-t-il simplement.

Mais en réalité, je t'ai fait venir pour te confier une mission de la plus haute importance. Lui dis-je.

Il me regarde curieux.

J'aimerais que tu gardes à l'œil sur un homme du nom de Gaston De Foix. Lui dis-je.

Pourquoi ? Me demande-t-il.

Eh bien, je dois t'avouer qu'en ayant commencé une relation avec le Roi, j'ai avancé un événement très important et grave. Elle s'appelle l'affaire des poisons. Lui dis-je.

L'affaire des poisons ? Répète-t-il.

Elle commence en 1679 et se termine en 1682. C'est une chasse aux sorcières. Ça va commencer par l'affaire Brinvilliers, ça continuera par l'affaire La Voisin et se terminera avec l'affaire de la Marquise de Montespan. Il y aura des milliers de nobles qui en feront partit. Lui expliquais-je. Il y a aussi du nom d'Etienne Guibourg qui fait des rituels Sataniques et en sacrifient des bébés pour que leur magie fonctionne. Lui expliquais-je. Et sachant que tu étais autrefois un espion et un assassin, je me suis dit que...

J'accepte. Dit Dogal.

Tu es en ai sûr ? Lui demandais-je.

Je t'ai promis de te protéger, non... Me dit-il.

Oui, mais...

Alors, comme je te l'ai dit, je mènerais ma mission à bien. Dit Dogal.

Je pense que tu devrais prévenir le roi... Dit Marie.

Je ne peux pas... Lui dis-je.

Mais...

Je ne peux pas, tout simplement parce que je ne sais pas s'il côtoie La Voisin... Lui répondis-je.

Amélie a raison... Mais évite de côtoyer les personnes qui ont un lien avec cette femme. Me dit Dogal.

J'acquis de la tête et il sort de la tête.