Son regard ce noircie durement, quant à moi, je ne me démonte pas. Ma haine déborde contre lui. Elle est tellement puissante que je suis une fois plus prête à le gifler. Il me prend violement par les épaules en me faisant mal. Je grimace légèrement de douleur, mais je me débats comme une furie.
Laisse-moi ! Criais-je ! Je te déteste ! Lui criais-je.
Tu vas te calmer ! Cria-t-il.
Va brûler en Enfer !
Il me plaque contre le mur violement, mais je le repousse avec violence.
Je t'interdis de me toucher ! Va retrouver ta Putain et fou moi la paix !
Mais il voie autrement en s'approchant une fois de plus de moi et me porte sur son épaule comme un sac à patate ! Et nous nous dirigeons vers la salle de bains.
Lâche-moi ! Espèce de salopard ! Crachant ma haine.
Je frappe son dos, mais c'est comme ci qu'il ne ressentait pas la douleur, mais je continue de me débattre, c'est alors qu'il me lâche dans la baignoire remplie d'eau. Je me redresse trempé jusqu'au os et complètement sous le choc.
Es-tu calmer ? Me demande t-il en fronçant les sourcils. Où dois-je utilisé une autre manière pour le faire ?
Je grogne de mécontent. Je me mets debout et enjambe la baignoire avec rage. Une fois de plus, je le pousse et sors de la salle de bain. Louis me suis de près, mais je ne fais plus attention à lui en retirant ma chemise de nuit trempée et lui balance en pleine figure ! Il grogne, s'approche de moi et me plaque cette fois-ci sur le lit pour essayer de me calmer, mais je ne le vois pas de cet œil. Je pense qu'il a dû comprendre qu'il a été trop loin dans ses propos, mais c'est trop tard ! Je ne suis qu'une boule de haine et de rage face à lui !
Une fois de plus je me débats, mais il m'immobilise de tout son poids, son regard se noircie de désir, sachant que je suis nue sous lui.
Je t'interdis de me regarder ainsi !
Je fais ce que je veux ! Dit Louis. Si je veux te reprendre ici et maintenant, je le ferais. Dit-il avec force.
Et moi je ne suis pas ton objet sexuel ! Espèce de sadique !
Par reflexe, je lui balance mon genoux en plein entre-jambe, ceux qui l'oblige crier de douleur et de s'écarter de moi et en tombant au sol. Quant à moi, je cours vers ma garde-robe, je m'empare d'une nouvelle robe de chambre, je l'enfile et m'enfuie de mes appartements, je cours le plus vite possible, je percute alors en chemin une personne. Avec chance c'est Philipe, le frère du roi.
Amélie ? Que se passe-t-il ? Et que fais-tu sous cette tenue ? Me demande-t-il en fronçant les sourcils.
Peux-tu me cacher quelque part ? Lui demandais-je sous la panique.
Quelqu'un te veux du mal ? Me demande-t-il inquiet.
C'est ton frère, il est devenu complètement fou. On s'est disputer, il m'a qu'il ne m'aimer plus, il voulait même m'enlever Marc-Antoine et on s'est disputer. Je l'ai giflé et de là c'est partit complètement...
Calme-toi... Dit Philipe.
Amélie ! Reviens ici ! C'est un ordre ! Dit Louis de mauvaise humeur.
Philipe se retourne et nous voyons le roi avec un regard noir prêt à me tuer après ce que je viens de lui faire. Je me cache derrière Philippe, ne voulant pas l'affronter une fois de plus.
Philipe ! Ecarte-toi !
Non ! Dit-il, tu vas d'abord te calmer mon frère. Continu-t-il. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais je pense que tu l'as bien cherché, mon cher frère.
Je t'interdis de te moquer de moi ! Je ne suis pas d'humeur ! Répond le roi.
Mais je ne me moque pas de toi, je te dis la vérité... Répond Philipe calmement Alors maintenant, j'aimerais que tu te calme.
Louis inspire et expire gentiment.
Maintenant tu vas retourner à tes appartements et Amélie viendra au mien.
Louis grogne, mais ne réplique pas et s'en vas vers ses appartements. Philipe m'emmène à ses appartements. Lorsque nous arrivons devant la porte, nous y entrons. Le lit est en bois bronzé et doré, à figures égyptiennes, coiffé de casques dorés. Le reste du mobilier se compose d'une bergère, de quatre fauteuils, et de deux chaises, d'un canapé, d'un paravent tendu de velours chiné, d'un guéridon et d'un somno, de feux de Thomire, d'un candélabre à vestales offert, une pendule-autel en marbre, d'un tapis de pied par Bellanger et d'une commode.
Pour l'instant Elisabeth n'est pas arrivée, mais elle ne devrait pas tardé.
J'acquis de la tête encore un peu choqué de se qui s'est passé.
Bon ! Maintenant que nous sommes seuls, peux-tu m'expliquer pourquoi mon frère était dans cet état ? Me demande-t-il.
Je lui raconte ce qui s'est passé avec Louis, Philipe m'écoute attentivement, il ne m'interrompt pas une seule fois, lorsque je fini mon récit, Philipe inspire profondément.
Je t'avoue qu'il a été trop loin dans ses propos et tel que je connais mon frère, il s'en veut de t'avoir dit tout ça, car il y a 5 jours, je pouvais revoir une flamme se rallumer dans ses yeux, mais tu es en tort tout autant que lui. Tu n'aurais pas dû attiser la dispute en plus qu'elle ne l'était... M'explique-t-il. Et je pense que la gifle a été goutte la d'eau qui a fait déborder le vase... Continu-t-il.
Tu crois que je devrais m'excuser ? Lui demandais-je.
Oui, mais c'est à mon frère de présenter en premier ses excuses... Me dit-il.
Tu crois qu'il...
Ne t'inquiète pas Amélie, il ne te retirera jamais Marc-Antoine...
J'acquis de la tête, mais une autre question me trotte la tête.
Ai-ce que Françoise est réellement enceinte ? Lui demandais-je.
Il soupire.
Oui, elle est réellement enceinte, mais tu ne dois pas faire abstraction face à cela. Me dit-il.
Comment-veux-tu que je ne fasse pas abstraction ? Lui demandais-je désemparée.
Tout simplement parce qu'il n'aime pas Françoise comme il t'aime toi, de plus il y a eu une violente dispute entre deux quand il a su qu'elle était enceinte.
Pourquoi ? Lui demandais-je.
Il lui a dit une fois qu'il ne voulait pas d'enfants d'elle, car il savait qu'il n'aimerait jamais cet enfant comme il aime Marc-Antoine.
Je comprends mieux pourquoi elle portait une robe large, c'était pour cacher sa grossesse. Dis-je.
Oui. Répond-t-il simplement.
Elle est enceinte de combien de mois ? Lui demandais-je.
Elle est enceinte de 8 mois... Me répond-t-il.
Es-tu le seul à être au courant ? Lui demandais-je.
Il y a aussi ma femme et la reine. Me répond-t-il.
Je soupire lassée.
Je pense que je vais aller me coucher, je suis fatiguée...
Je me lève et Philipe fait de même.
Où vas-tu dormir ? Me demande-t-il.
Je vais retourner au sein de mes appartements... Dis-je calmement.
Très bien, n'oublie d'avoir une discussion avec mon frère, demain...
J'acquis de la tête et part des appartements de Philippe.
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A travers Le Temps. 1- L'Âge du Soleil. (Terminer et en cours de correction)
FanficAlthéa est professeur d'histoire, c'est une personne normale, mais l'histoire qui l'a passionne le plus est celle de Louis XIV ou appeler sous le nom du Roi Soleil. Un jour, elle visita le château de Versailles, elle rentra ensuite chez elle, mais p...